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2024

Odyssey lauréat d'un Award of Excellence, CTBUH 2024
Prix

Notre projet Odyssey a reçu un Award of Excellence à la Conférence internationale du CTBUH 2024, dans la catégorie Future Project ! ✨

Ce prix récompense l’approche innovante et responsable du projet, en termes de mixité d’usage, intensité d’usage, et réversibilité des bâtiments.
Nayla Mecattaf (CroMe Studio) et Charles RAGONS (Praemia REIM) ont présenté le projet devant un jury et ont reçu le prix aux côtés de Jean-Luc Crochon (Cro&Co Architecture), Rodia Valladares Sánchez (Studio Gang), Antoine HABILLAT et Morgane Koenig (ORFEO Développement).

Odyssey comprend un trio de tours à usage mixte, installées autour d’une place centrale, ouverte à tous, au coeur de Paris la Défense.
Le projet souhaite répondre aux enjeux de la ville écologique de demain, avec plus de 142 000 m2 d’espaces de vie, de travail, de végétation, vibrant au rythme d’un des quartiers les plus dynamiques d’Europe.

Un projet en collaboration avec Cro & Co Architecture, Crome Studio et Studio Gang.
Félicitations à toutes les équipes et partenaires engagés dans ce projet !
Images : © L’Autre Image

Odyssey lauréat d'un Award of Excellence, CTBUH  2024 - © Cro&Co
CTBUH International Conference 2024, Paris & Londres
Event

Nous sommes très heureux d’assister à la Conférence Internationale du Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH), « New or Renew : Addressing the Density Dilemma », cette semaine (du 23 au 27 septembre) à Londres et à Paris. 

Les équipes de Cro&Co Architecture et CroMe Studio sont très impliquées dans cette édition :

  • Notre projet Odyssey (collaboration entre Cro&Co Architecture, CroMe Studio et Studio Gang ) est en lice pour le Future Project Award. Il sera présenté à un jury international par Nayla Mecattaf le 25 septembre à 13h35 au Track B.

  • Jean-Luc Crochon présentera la conférence « Renew the Vertical Model in France », le 24 septembre à 4:1Opm au Track E.

  • Nayla Mecattaf est membre du jury du Prix du best Tall Building Europe.

  • Nayla Mecattaf présidera une session sur le thème « Développement urbain résilient et intelligent : innovations mondiales », le 24 septembre à 11h35 au Track B.

  • La séance d’ouverture du volet parisien de la Conférence (27 septembre) aura lieu au sein de notre Tour Trinity (élue Best Tall Building 2022) et sera présidée par Jean-Luc Crochon.

N’hésitez pas à nous contacter pour se connecter lors de cet évènement !
Plus d’infos : ctbuh​con​fer​ence​.com

CTBUH International Conference 2024, Paris & Londres - © Cro&Co
Concours pour le Musée Finlandais d’Architecture et de Design
Concours

CroMe Studio participe au concours international pour le nouveau Musée Finlandais d’Architecture et de Design, à Helsinki, lancé par une fondation dédiée, avec l’Etat, la municipalité et l’association des architectes finlandais.

Les 623 candidatures enregistrées pour ce concours sont visibles en ligne de manière anonyme.

Le musée, d’une superficie de 10 050m², prendra place dans le centre historique de la ville, dans le quartier de Makasiiniranta. Le nouvel équipement accueillera la fusion de l’actuel musée d’architecture finlandaise et du musée du design d’Helsinki, avec une collection de plus de 900 000 objets.

Concours pour le Musée Finlandais d’Architecture et de Design - © Cro&Co
CNIT Eole, Best Retail Project of the year (2d prix), GRI Awards 2024
Awards

Le GRI Awards Europe 2024, organisé à l’Hotel Intercontinental Paris, a récompensé 15 projets, leaders et transactions représentant l’excellence de l’immobilier européen.

Le nouveau CNIT Eole a été récompensé du 2ème prix dans la catégorie Best Retail Project of the Year”.

CNIT Eole, Best Retail Project of the year (2d prix), GRI Awards 2024 - © Cro&Co
« Jean-Luc Crochon : "certains territoires se prêtent à une verticalité vertueuse"», Cadre de Ville
Presse

Au fil d’une balade sur la dalle de La Défense, du CNIT à la tour Trinity, du Carré Michelet aux ex-Tours Miroirs, Jean-Luc Crochon, architecte familier des lieux, interroge les leviers d’une verticalité vertueuse, à contre-courant du discours dominant, qui stigmatise les IGH en raison de leur poids carbone. Ces objets décriés ont, il est vrai, quelques arguments à faire valoir : leur extrême densité, qui permet de libérer d’importantes emprises au sol, rendues à la nature et aux usagers des quartiers, leur excellente desserte en transports en commun, qui pèse favorablement dans le bilan carbone des opérations, et enfin, la révolution programmatique qui s’empare de ces grands solitaires, pour en faire des éléments constitutifs d’une vie de quartier.

Article Cadre de Ville, par Alexandre Excoffon, le 26 juillet 2024

« Jean-Luc Crochon : "certains territoires se prêtent à une verticalité vertueuse"», Cadre de Ville - © Cro&Co
CTBUH 2024, Renewing the Vertical Model in France
Conférence

Dans le cadre de la nouvelle édition du CTBUH qui se tiendra à Londres et Paris en septembre 2024, Jean-Luc Crochon présentera une conférence intitulée Renewing the Vertical Model in France”. 

La France entretient un rapport ambigu avec les immeubles de grande hauteur, qui représentent une alternative intéressante à la densification des villes. Nous présenterons trois projets qui tentent de renouveler le modèle vertical français, en replaçant l’homme au cœur des questions de durabilité, en réunissant attractivité, bien-être et respect de l’environnement.

Dans le même temps, Nayla Mecattaf présentera Odyssey, en lice pour le prix du futur projet.

Infos :
Renewing the Vertical Model in France”
Conférence présentée par Jean-Luc Crochon
Mardi 24 septembre 2024, 16:10–17:35
Londres, Barbican Centre

Awards Presentation: Odyssey – Future Project
Présentée par Nayla Mecattaf
Mercredi 25 Septembre 2024, 13:35 – 15:00
Londres, Barbican Centre

CTBUH 2024, Renewing the Vertical Model in France - © Cro&Co
A.I. Architects for Innovative Research
Publication

Avec le soutien du programme Creative Europe de l’Union européenne, le Conseil des Architectes d’Europe publie aujourd’hui un nouveau rapport intitulé « A.I. : Architects for Innovative Research ». 

Ce rapport présente les conclusions et les lignes directrices du programme A.I. du CAE, qui vise à explorer et à intégrer la recherche innovante dans le domaine de l’architecture.

Dans ce cadre, le département de Recherche & Développement de Cro&Co Architecture a proposé le développement d’un programme permettant d’identifier et quantifier les émissions de CO2 dans le contexte urbain. 

Lire la publication sur ISSUU, page 13
A carbon simulation programme to assist architects in their design at the urban scale
Contributeurs : Roch Bigand, Felix Beyoux, Mélanie Uriot, Henri-Luc Julienne.

A.I.  Architects for Innovative Research - © Cro&Co
« Une nouvelle étape dans la vie du CNIT », Business Immo
Presse

Le prolongement du RER E à La Défense a « invité » Unibail-Rodamco-Westfield à réinventer le Cnit — le plus vieil ouvrage du quartier d’affaires — pour en faire une « nouvelle porte d’entrée ». Retour sur cette opération d’envergure avec Bruno Donjon de Saint martin, directeur général des opérations Europe du Sud d’URW, Jean-Luc Crochon, fondateur de l’agence Cro&Co Architecture, et Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense. « C’est une nouvelle étape dans la vie du Cnit. »

Business Immo, Benoît Léger, 5 juillet 2024
© Photo : Jad Sylla

« Une nouvelle étape dans la vie du CNIT », Business Immo - © Cro&Co
Tall Buildings 2024, Triennale Milano
Conférence

Nayla Mecattaf est invitée à participer à la conférence Tall Building 2024, organisée à la Triennale Milano par le Guamari avec l’Université Iuav di Venezia et le Politecnico di Milano. Elle présentera la vision de l’agence sur la désirabilité des tours de nouvelle génération, avec l’exemple de la Tour Trinity.

Tall Buildings 2024, Triennale Milano - © Cro&Co
« Les mille et une vies du CNIT », D'A
Presse

La restructuration du Centre national des industries et techniques par l’agence mandataire Cro&Co et O’zone architectures a nécessité trois ans de travaux. « Cathédrale des temps modernes », comme l’a défini André Malraux lors de son inauguration en 1958, le bâtiment de Robert Camelot, Jean de Mailly et Bernard Zehrfuss entame une nouvelle séquence de son histoire. 

Magazine D’A, Nayla Daou Lévi, Juin 2024
© Photo : Thomas Jorion

« Les mille et une vies du CNIT », D'A - © Cro&Co
Inauguration du nouveau Westfield CNIT
Opening

Le nouveau Westfield CNIT a ouvert ses portes !
Nous sommes fiers d’avoir inauguré les nouveaux espaces du CNIT, en mettant en avant l’héritage architectural, la dimension urbaine et l’expérience des usagers…

A l’occasion de l’arrivée du RER Eole à La Défense, le CNIT s’enrichit de nouveaux espaces de connexion, et d’un mail accueillant commerces et services. Bâtiment multifonction par excellence, le CNIT continue de s’adapter à son environnement, et reste, plus que jamais, une icône au cœur de la Défense !

Longue vie au CNIT !

Merci à Unibail-Rodamco-Westfield pour sa confiance renouvelée.
Merci à nos chers partenaires, O’Zone Architectures, Setec TPI, Sipec Ingénierie & INEX BET, Meta — Atelier acoustique, Les Ateliers de l’Eclairage.

© Photo : Cro&Co Architecture

Inauguration du nouveau Westfield CNIT - © Cro&Co
« A la Défense, le CNIT fait peau neuve », Les Echos
Presse

Après trois ans et demi de travaux et 80 millions d’euros d’investissement, le CNIT devenu le Westfield CNIT a été inauguré le 16 mai. Quelques jours après l’entrée en fonctionnement de la nouvelle gare du RER E située dans son sous-sol, inaugurée, elle, début mai.

Article Les Echos, Catherine Bocquet
© Photo : Les Echos

« A la Défense, le CNIT fait peau neuve », Les Echos - © Cro&Co
« La Défense : la tour Trinity affiche désormais complet », Les Echos
Presse

Petite éclaircie sous le ciel de la Défense (Hauts-de-Seine) pour Unibail Rodamco Westfield : le géant de l’immobilier vient de finaliser la location de la tour Trinity. L’ensemble immobilier de quelque 49.000 m 2 est désormais occupé en totalité, quatre ans après sa livraison.

Article les Echos, 4 avril 2024, Catherine Bocquet

« La Défense : la tour Trinity affiche désormais complet », Les Echos - © Cro&Co
MIPIM Global Urban Festival 2024
Event

Cro&Co Architecture et CroMe Studio reviennent au MIPIM Global Urban festival, du 12 au 15 mars à Cannes ! 🌍

Jean-Luc Crochon et Nayla Mecattaf seront présents pour vous rencontrer et échanger sur les projets en cours et futurs…

Nous avons hâte de vous rencontrer !
✉ Contactez-nous à office@​croandco.​archi
📍 Cannes, France, 12–15 mars
Stand R7.G23, France Architecture

MIPIM Global Urban Festival 2024 - © Cro&Co
New or Renew / Paris conference 2024
Event

Cro & Co et CroMe Studio se préparent pour la prochaine édition du CTBUH, qui se tiendra en septembre 2024 à Londres et Paris. 

Pour cela, nous avons accueilli les équipes du CTBUH France dans nos bureaux parisiens, en présence d’Arianne Dienstag (CTBUH France Leader), Antony Wood (CTBUH President), et une équipe d’une vingtaine de talentueux architectes et partenaires.

Cette année, la conférence abordera le thème New or Renew, addressing the density dilemma”, qui ouvre la question du renouvellement des bâtiments de grande hauteur. A cette occasion, la tour Trinity (primée par les CTBUH Awards 2021 et 2022), devrait accueillir une partie de l’évènement.

Nous accompagnons l’aventure du CTBUH depuis quelques années, avec Nayla Mecattaf (Présidente de CroMe Studio) comme membre du jury du prix de l’innovation, et nos bâtiments plusieurs fois lauréats des CTBUH Awards.

A suivre !

New or Renew / Paris conference 2024 - © Cro&Co
Chantier Austerlitz
Chantier

Photo : © Gaston Bergeret

Chantier Austerlitz - © Cro&Co

2023

Chantier CNIT Eole
Chantier

Photo : © Thomas Jorion

Chantier CNIT Eole - © Cro&Co
CTBUH 2023 / Conférence de Singapour
Conférence

L’agence CroMe Studio était présente à la Conférence Internationale du CTBUH 2023 à Singapour !

Cette nouvelle conférence a été l’occasion pour l’agence d’aborder le thème Mixing and scheduling uses: When the human being is at the heart of the project”, en l’illustrant par le projet d’Oydssey, trois tours mixtes à Paris la Défense en collaboration avec les agences Cro&Co Architecture et Studio Gang.

Nayla Mecattaf, présidente de CroMe Studio, a également eu l’honneur de faire partie du jury du Prix de l’Innovation, aux côtés de Ron Klemencic (Magnusson Klemencic Associates), Chris Chong (CapitaLand), Ming Yan (Shanghai Tower Construction Development Co., Ltd.) et Michael Conway (Hariri Pontarini Architects). Félicitations au projet primé Urban Sequoia” de Skidmore, Owings & Merrill (SOM) !

Découvrez le poster Mixing and scheduling uses: When the human being is at the heart of the project” en pdf.

3ème prix / Tour Witzelstrasse, Dusseldorf
Concours

CroMe Studio et Aldinger Architekten ont remporté le 3e Prix du Concours sur invitation pour la transformation de la Tour Witzelstrasse à Düsseldorf, Allemagne !

Le projet s’articule autour de la rénovation et de l’extension d’un édifice des années 70, situé sur un terrain en forme de pointe à l’entrée Sud de la ville. Déployant 11 000 m² de bureaux réversibles en laboratoires de recherche, notre concept prend la forme d’une tour signal de 44 mètres de hauteur, rejoignant decrescendo le bâti existant plus bas et exprimant par sa volumétrie et par le caractère de ses façades une forte identité dans le quartier.

Un noyau unique relie les plateaux existants et nouveaux par un système audacieux de paliers qui rattrape les niveaux différents.

Flexibilité, convivialité, durabilité et économie sont les caractéristiques du projet.
Des espaces de rencontre intérieurs et extérieurs à chaque étage ainsi que des terrasses végétalisées sur les toitures aux vues panoramiques inspirantes sur la ville assurent le lien social entre les utilisateurs et avec leur environnement.

Le socle du bâtiment largement transparent, établit des connexions visuelles avec l’espace public. Il met en valeur un hall en triple hauteur, s’ouvrant sur une place végétalisée, contribuant activement à l’animation du quartier avec l’intégration de fonctions publiques : espaces commerciaux, café, restaurant, espace de conférences. 

Client : Cuberealestate
Programme : bureaux, laboratoires, commerces, café/​restaurant, parking
Surface : 11 000 m² /​hauteur : 44 m
Architectes : CroMe Studio en collaboration avec Aldinger Architekten
Consultants : Peter und Lochner Beratende Ingenieure (Structure), Corall Ingenieure GmbH (Sécurité incendie)
Image : © Lemons Bucket.

3ème prix / Tour Witzelstrasse, Dusseldorf - © Cro&Co
Bienvenue au CroMAG n°2 !
Publication

Cinq années après notre première édition, nous sommes ravis de vous présenter notre CroMAG n°2, un magazine dédié à nos projets et aux thématiques de recherche qui animent notre pratique : la hauteur, la densité, la mixité, la réduction de l’empreinte carbone. Construire en hauteur et reconsidérer le patrimoine sont au cœur de nos réflexions, tout comme l’exploration des nouvelles tendances du life science. L’exercice passionnant de l’architecture et de la conception urbaine se révèle dans ce numéro, où la préservation des sols, le recyclage de la matière, et la surveillance du carbone redéfinissent nos approches.

Notre échelle de prédilection reste celle de l’humain, créant des lieux non seulement à vivre, mais aussi des climats propices au travail, à la recherche, au commerce, et à l’habitat, imprégnés d’une approche écologique et humaniste. Du coworking au coliving, nous explorons les dynamiques émergentes de cohabitation au 21e siècle, où les bureaux s’entourent de fonctions périphériques, le logement intègre les communautés au sein de l’habitat, et l’hôtel devient un lieu dynamique de jour comme de nuit. La cohabitation des temporalités guide nos conceptions, où les bâtiments s’adaptent au présent tout en anticipant le futur.

Rejoignez-nous dans cette exploration passionnante des échelles spatiale, temporelle, et humaine, au cœur de la pratique de la galaxie Cro, incarnée par Cro&Co Architecture et CroMe Studio. Bienvenue dans le CroMAG n°2, où chaque page conte une histoire d’innovation et d’engagement !

Direction éditoriale et artistique : Cro&Co/CroMe Studio/​AHA Paris, Rédaction : AHA Paris, Traduction : Annabel Gray — Groseille à Maquereau, Impression : Stipa.

Bienvenue au CroMAG n°2 ! - © Cro&Co
Etats généraux de la transformation des tours
Conférence

Hier soir s’est tenue la dernière conférence des Etats Généraux de la transformation des tours, initiative d’envergure lancée par Paris la Défense qui a réuni tous les acteurs de l’immobilier pour réfléchir et s’engager dans la décarbonation des tours. 

Nous sommes fiers que Cro&Co Architecture figure parmi les contributeurs de ces Etats Généraux ! Les enjeux de la hauteur habitable sont au cœur des réflexions de notre agence, qui travaille notamment sur les calculs de l’impact carbone des IGH, ainsi que sur la libération d’espaces au sol et l’optimisation des transports permises par l’intensité des usages.

Nous remercions nos bureaux d’études partenaires qui nous accompagnent à la fois dans nos projets et dans notre R&D : Barbanel, setec tpi et Eckersley O’Callaghan.

MATIERES I Edito et interview croisée
Presse

Le numéro d’avril 2023 de la revue Matières, éditée par ConstruirAcier, propose une interview croisée de Jean-Luc Crochon, président de Cro&Co Architecture, et de Nayla Mecattaf, présidente de CroMe Studio. L’occasion d’évoquer leurs parcours, leurs inspirations et les sujets de réflexion qui animent leurs agences complices. Ils ont également été invités à co-signer l’édito de ce numéro, sous le signe de leur mantra : haute qualité humaine et environnementale”.

Merci à l’équipe de Matières/​ConstruireAcier et au journaliste Olivier Namias.
Crédit portrait : Gaston Bergeret.

Nayla Mecattaf jury du Prix Femme Architecte 2023
Award

Nayla Mecattaf a l’honneur d’être membre du jury du prix Femme architecte 2023 !

L’Association pour la Recherche sur la Ville et l’Habitat (ARVHA) lance en 2023 la onzième édition du Prix des femmes architectes avec le soutien du Pavillon de l’Arsenal, du Conseil National de l’Ordre des Architectes, de la Région Ile de France et la Ville de Paris. Pour le Prix 2023, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP Paribas Real Estate, Ciments Calcia (HeidelbergCement France), Unibail Rodamco Westfield, Pitchimo, Bouygues Immobilier et Cogedim ainsi que le soutien des médias : Le journal de l’Architecte et Batiactu. Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine. ”
Quatre prix seront décernés le 23 novembre au Pavillon de l’Arsenal.

Le jury 2023 est composé de : Christelle AVENIER, Julie DEGAND, Сristina VEGA IGLESIAS, Claire GARCIA BARRIET, Adeline RISPAL, Béatrice Auxent, Rozana MONTIEL, Elizabeth Gossard, Sophie Berthelier, Catherine Guyot, Maria Acrivoulis et Nayla Mecattaf.

Pour candidater, rendez-vous sur le site de l’ARVHA avant le 15 septembre 2023 !

Nayla Mecattaf jury du Prix Femme Architecte 2023 - © Cro&Co
Trinity nommée aux Archdaily Building of the Year Awards 2023, catégorie "Offices"
Award

Nous comptons sur vous pour soutenir cette belle réalisation en votant ici avant le 15 février : https://​lnkd​.in/​e​A​5​abdgP

Pour cette 14e édition des prix ArchDaily Building of the Year”, la communauté de la plateforme My ArchDaily est invitée à voter pour son projet préféré par catégorie parmi 4500 projets dans 15 catégories différentes. La phase de nomination jusqu’au 15 février aboutira à une sélection de cinq projets finalistes par catégorie, puis les utilisateurs auront jusqu’au 23 février pour voter pour leur lauréat. 

Parmi les autres projets nommés dans la catégorie « Offices » figurent notamment BEEAH Headquarters de Zaha Hadid Architects aux Emirats Arabes Unis, DJI Sky City de Foster + Partners en Chine et CapitaSpring de BIG et Carlo Ratti Associati à Singapour.

Voir le projet

Trinity nommée aux Archdaily Building of the Year Awards 2023, catégorie "Offices" - © Cro&Co

2022

JEUXVIDEO.COM / La France est championne du monde...mais ce n'est pas ce que vous croyez
Presse

JEUXVIDEO​.COM | 22.12.22 | Par Durvil Amegeek (Extrait)

La France est championne du monde… mais ce n’est pas ce que vous croyez

Si nous n’avons pas réussi à gagner la coupe du monde de football de la Fifa, la France a quand même réussi à se classer première dans un championnat mondial très particulier, celui des tours de bureaux.

La France a été sacrée championne du monde… des tours de bureaux
Si vous avez suivi la coupe du monde de la Fifa qui s’est déroulée dimanche dernier au Qatar, vous aurez deviné que malgré l’exceptionnel parcours des bleus, il ne s’agit pas de cette coupe que nous avons ramenée à la maison, l’Argentine ayant réussi à gagner aux tirs au but après un résultat extrêmement serré. 

Et non, en effet, la France a remporté le titre de championne du monde… des tours de bureaux ! C’est lors de la conférence internationale de la CTBUH qu’a été décerné le prix du Best Tall Office Building” soit du meilleur immeuble de bureaux de grande taille. Si vous n’êtes pas familier avec la CTBUH, ou Council on Tall Buildings and Urban Habitat pour Conseil des grands bâtiments et de l’habitat urbain, c’est une organisation à but non lucratif qui s’intéresse à l’avenir des villes. Elle étudie comment une densité urbaine et une croissance verticale accrues peuvent favoriser des villes plus durables et plus saines, notamment face à l’urbanisation de masse et aux effets croissants du changement climatique dans le monde.

La tour Trinity de La Défense a gagné le prix de la meilleure grande tour de bureau
La tour Trinity, qui se situe à La Défense l’a ainsi emporté face à des tours situées dans des villes prestigieuses mondiales comme Tokyo, Melbourne, Sydney, Toronto ou même New-York City. Réalisée par l’agence Cro&Co architecture, le jury a notamment apprécié l’architecture durable et innovante dont le dossier avait été défendu par l’architecte Jean-Luc Crochon et Vincent Jean-Pierre d’Unibail-Rodamco-Westfield. (…).”

Article complet dans le PDF à télécharger.
Image © L’Autre Image

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Emmission "Regards sur l'architecture" de la journaliste Michèle Champenois
Presse

Nayla Mecattaf et Jean-Luc Crochon sont les invités de la journaliste Michèle Champenois dans l’émission de radio Regards sur l’architecture” !

Résumé de l’émission
Une fois n’est pas coutume : un gratte-ciel va faire son entrée dans ce studio : la tour Trinity à la Défense, qui vient d’être distinguée, à Chicago, comme le meilleur immeuble de bureaux au monde”.
Pour comprendre l’originalité de cette réalisation, nous recevons deux architectes, Jean-Luc Crochon, de l’agence Cro&Co Architecture et Nayla Mecattaf, qui dirige CroMe Studio. Afin de comprendre leur démarche constructive et les qualités originales de cet édifice, dans un monde du travail qui change et dont ils ont pris en compte les défis. Ils sont aussi en charge de la rénovation du CNIT, l’un des premiers bâtiments du quartier d’affaires, et d’un autre projet de tours de bureaux, près de la Seine.”

Emmission "Regards sur l'architecture" de la journaliste Michèle Champenois - © Cro&Co
ESTP Paris, "Les immeubles de grande hauteur de demain"
Conférence

Cette semaine, nous avons eu la chance d’être conviés à participer aux conférences du cycle Ingénieur Bâtiment 2ème année de l’Ecole spéciale des Travaux publics, du Bâtiment et de l’Industrie.

Nous avons notamment présenté nos réflexions sur les immeubles de grande hauteur de demain, à travers nos projets en conception et réalisés, ainsi que notre étude de R&D en cours sur le thème du carbone.

Nous pensons que cette sensibilisation à des cas concrets est vraiment nécessaire pour de futur.e.s professionnel.le.s du BTP, et nous sommes ravis d’avoir pu partager un peu de nos expériences d’architectes avec les étudiant.e.s. !

Un grand merci aux étudiant.e.s pour leur écoute et leurs questions et à Caroline Paul de Groupe-6 qui dirige ce cycle de nous y avoir invités!

Intervenants : Roch Bigand, David Lefrant, Mélanie Uriot, Jean-Luc Crochon

ESTP Paris, "Les immeubles de grande hauteur de demain" - © Cro&Co
LE FIGARO IMMOBILIER / La meilleure tour de bureaux au monde se trouve à La Défense
Presse

Le Figaro Immobilier | 02.12.2022

La tour Trinity vient de décrocher un prix mondial 2022 de la meilleure tour de bureaux devant des réalisations situées à Tokyo, Melbourne et Sydney.

Ça y est, la France est championne du monde… dans la catégorie des tours de bureaux! La Tour Trinity située à La Défense et réalisée par l’agence Cro&Co architecture vient en effet de décrocher le premier prix 2022 de la catégorie «Best Tall Office Building» dans le cadre du concours annuel organisé par l’association CTBUH (Council on Tall Buildings and Urban Habitat, Conseil des immeubles de grande hauteur et de l’habitat urbain). Cette structure américaine est un organisme à but non lucratif qui facilite l’échange de connaissances sur les questions relatives aux immeubles de grande hauteur et aux villes du futur. Ses informations sur les gratte-ciel font figure de référence.(…)”

Suite de l’article dans le PDF à télécharger.
Photos ©Cro&Co Architecture /​Luc Boegly /​Laurent Zylberman

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Trinity élue Best Tall Office Building 2022 au CTBUH à Chicago
Award

TRINITY a été élu Best Tall Office Building 2022 le vendredi 11 novembre, lors de la Conférence internationale Council on Tall Buildings and Urban Habitat — CTBUH à Chicago !

Trinity est le grand gagnant 2022 du prix Best Tall Office Building, sélectionné parmi 9 projets exceptionnels à New York, Melbourne, Sydney, Toronto, Tokyo, Jakarta et Baotou.

Suite à une présentation orale à Chicago, la Tour Trinity à Paris La Défense a été distinguée pour son extraordinaire contribution à l’évolution des immeubles de bureaux de grande hauteur et des villes de demain. Le jury a salué son architecture durable et innovante, qui en fait un lieu de travail inspirant, réinventant le vivre ensemble et reconnectant les usagers à leur environnement.

Félicitations à tous les participants, ainsi qu’aux équipes de Trinity chez Unibail-Rodamco-Westfield & Cro&Co Architecture x CroMe Studio représentées à Chicago par Vincent JEAN-PIERRE & Jean-Luc Crochon x Nayla Mecattaf !

Merci à tous ceux qui ont contribué à ce succès : Paris La Défense, setec tpi, Barbanel, Alliance Économie, Artelia, Tisseyre + Associés, Saguez & Partners, Ateliers Cruz-Diez, PHYTOCONSEIL, LES ATELIERS DE L’ECLAIRAGE, ALTO Ingénierie, ARCORA, CABINETFAUCHERELE FLOCH, BUREAU BAS SMETS, Restauration Conseil, CSD FACES, Gerard Plénacoste, Bureau Veritas France, SOCOTEC, BATEG, VINCI Construction en France, TK Elevator, Ville de Puteaux, Ville de Courbevoie.
Photo : Luc Boegly.

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Trinity élue Best Tall Office Building 2022 au CTBUH à Chicago - © Cro&Co
CTBUH CHICAGO / Conférence "High-rise offices of tomorrow : wellbeing & sustainability"
Conférence

Nayla Mecattaf est invitée à la session New Workpkace Experience” le 11 novembre à 13h à la Tall Building Conference du Council on Tall Buildings and Urban Habitat à Chicago.

Elle y partage, au nom de CroMe Studio Studio, des idées et des projets portant sur la durabilité et le bien-être dans les bureaux de grande hauteur. 

Résumé
A l’heure où la société est en pleine révolution entre pandémies et réchauffement climatique, l’évolution des lieux de travail est cruciale pour faire revenir les gens au bureau.
Parallèlement à la digitalisation croissante des pratiques professionnelles et au travail à distance, la valeur ajoutée du lieu de travail se trouve dans l’échange humain et le bien-être. Des espaces fluides avec de nombreuses zones de rassemblement favorisent la sérendipité, ce graal du 21ème siècle. La prise de conscience collective du changement climatique a placé les questions environnementales au cœur de chaque projet avec la nouvelle unité de valeur : l’empreinte carbone. Un immeuble de bureaux souhaitable doit être durable. La lumière du jour, l’orientation, les commodités partagées, la ventilation naturelle et surtout la relation entre l’intérieur et l’extérieur sont autant d’éléments de conception clés pour que les utilisateurs se sentent bien. Ces points seront illustrés par des extraits de quelques exemples conçus par notre agence. ”

CTBUH CHICAGO / Conférence "High-rise offices of tomorrow : wellbeing & sustainability" - © Cro&Co
SUR LA ROUTE DU CTBUH CHICAGO 2022 / Award of Excellence et conférence
Award

C’est une double actualité pour nous au CTBUH 2022 qui se déroule à Chicago du 9 au 12 novembre et qui rassemble des professionnels internatioaux de l’urbanisme vertical.

Nous sommes très fiers d’annoncer que la tour TRINITY a remporté un Award of Excellence dans la catégorie Best Tall Office Building” du CTBUH 2022, qui nous sera remis vendredi 11 novembre !
Nous concourons à présent aux côtés d’Unibail-Rodamco-Westfield pour le Grand Prix devant un jury international..croisons les doigts !

Cette année, le CTBUH nous a également fait l’immense honneur de convier Nayla Mecattaf à participer à la conférence ” New Workpkace Experience ” le 11 novembre à 13h00. Nayla partagera, au nom de CroMe Studio Studio, des idées et des projets portant sur la durabilité et le bien-être dans les bureaux de grande hauteur !

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SUR LA ROUTE DU CTBUH CHICAGO 2022 / Award of Excellence et conférence - © Cro&Co
VISITE / La tour Trinity ouvre ses portes à l'Ecole des Ponts ParisTech
Visite

La tour TRINITY a accueilli cette semaine 60 futur.e.s ingénieur.e.s du module « ouvrages construits » de l’École des Ponts ParisTech, dirigé par Isabel Soto et Laurie Rowenczyn.

L’occasion pour SETEC TPI d’expliquer toute la technicité structurelle de cet IGH pont de 33 étages avec un noyau décentré, et pour Cro&Co Architecture de faire découvrir tous les concepts architecturaux qui font de cette tour une exception à La Défense.

Merci aux étudiants et à leurs professeurs pour ce moment de découverte et de partage !

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VISITE / La tour Trinity ouvre ses portes à  l'Ecole des Ponts ParisTech - © Cro&Co
DÜSSELDORF / Concours pour la construction d'un bâtiment innovant pour l'administration technique municipale
Concours

Nous sommes très fiers d’avoir participé au concours pour la construction d’un bâtiment innovant pour l’administration technique de Düsseldorf !

Maître d’ouvrage : IPM Immobilien Projekt Management Düsseldorf
Programme : bureaux, centre de conférence, café, restaurants, hall d’exposition, centre de bien-être, café/​bar, station de mobilité, parking.
Surface : 67,335 m²
Hauteur : 110 m

Le nouveau bâtiment de l’administration technique de Düsseldorf que nous avons proposé, est une combinaison volumétrique de formes cubiques de différentes hauteurs du côté de la ville et d’une enveloppe polygonale et cristalline du côté du parc. Le bâtiment est aligné sur un axe nord-sud semblable à l’aiguille d’une boussole. Une coupe franche dans la diagonale crée une généreuse façade sud, qui est utilisée pour générer de l’énergie solaire. Depuis le point culminant de l’angle nord, le bâtiment s’incline uniformément vers le sud sur les deux flancs et coule” vers le parc. Au centre se trouve un atrium qui fournit un éclairage naturel et s’ouvre au public vers le parc.

Les espaces communs sont répartis sur les étages afin d’encourager le mouvement des utilisateurs dans le bâtiment et les rencontres qui en résultent. Les lieux de rencontre sont accompagnés de plateaux paysagers bordés d’arbres et de terrasses spacieuses qui créent une connexion entre le parc et les points hauts du bâtiment.

Le résultat est un environnement de travail convivial dans lequel les personnes sont au centre de l’architecture.

En collaboration avec : BM+P Architekten | Paysage : WKM Landschaftsarchitekten | BET Structure : Bollinger+Grohmann | BET Fluides : Ingenieurbüro Liebert, ibb Burrer & Deuring Ingenieurbüro GmbH | Sécurité incendie : Frank Hatscher | Image : ©Lemons Bucket

DÜSSELDORF / Concours pour la construction d'un bâtiment innovant pour l'administration technique municipale - © Cro&Co
E2 FORUM FRANKFURT / Keynote de Nayla Mecattaf
Conférence

Nayla Mecattaf, architecte et présidente de CroMe Studio, a été conviée au Forum E2 à Francfort pour intervenir sur le thème : Les immeubles de grande hauteur du futur : durabilité & bien-être”.

A l’heure où la société est en pleine révolution entre pandémies et réchauffement climatique, l’évolution de la ville d’aujourd’hui passe par la densification pour laquelle les immeubles de grande hauteur représentent une option intéressante, s’ils sont conçus pour être durables, pour offrir du bien-être à l’utilisateur, tout en ayant une faible empreinte carbone.

En mettant l’accent sur les lieux de travail, Nayla Mecattaf s’appuie sur quelques exemples d’immeubes de grande hauteur conçus par l’agence pour montrer comment conjuger la réduction de leur empreinte carbone avec la flexibilité, la résilience et le confort.

E2 FORUM FRANKFURT / Keynote de Nayla Mecattaf - © Cro&Co
GRANDS PRIX DU DESIGN 2022 / Le mobilier de Trinity est lauréat Platine
Award

Le mobilier d’accueil de la tour Trinity est lauréat Platine catégorie Design de produit /​Petite série & sur mesure” de la 15e édition des GRANDS PRIX DU DESIGN 2022 !

CroandCo Architecture a conçu un ensemble de trois sculptures tout en courbe qui se déploie sur 43 mètres dans la zone publique du hall. A la fois banc, table et banque d’accueil, cette œuvre sur mesure a été réalisée en aluminium par une entreprise spécialisée dans la construction navale.

Merci au jury international pour cette distinction qui met en lumière le savoir-faire de notre équipe de designers et de ses partenaires !

Design : Cro&Co Architecture | Fabrication : Ocea Shipbuilding | Photo : © Luc Boegly

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GRANDS PRIX DU DESIGN 2022 / Le mobilier de Trinity est lauréat Platine - © Cro&Co
LE POINT / Odyssey : triplette à la Défense
Presse

Le Point | 09.06.2022 | Par Bruno Monier-Vinard

Odyssey : triplette à la Défense

En limite de Courbevoie et en surplomb du boulevard circulaire, Odyssey est le nom de code des trois tours (« 0 », « D », « C ») qui feront table rase des Miroirs, immeuble des années 1980, ex-siège de Saint-Gobain. Bureaux, hôtel, hébergements, commerces, cet ensemble (130 000 mètres carré) encadrera une vaste place centrale. Au menu du bâtiment « O », 33 étages, 150 mètres de hauteur, conçu par Jean-Luc Crochon : halle gourmande publique, loggias, hôtel logé dans un prisme de verre, toit-terrasse avec bars et restaurants. Des femmes signeront les deux autres totems, une première dans le quartier d’affaires. Nayla Mecattaf a dessiné l’immeuble « D », 20 niveaux mixtes et réversibles grimpant jusqu’à 90 mètres d’altitude. Après deux tours à Chicago, l’Américaine Jeanne Gang réalise ici le gratte-ciel « C » : 42 étages d’une hauteur de 180 mètres, des façades courbes où des planchers se rejoignent au sein de cocons filants. Baptisés « kiss », ces espaces de travail et de détente offriront des belvédères aux points de vue différents. Ouverture du projet porté par Primonial Reim : 2026.”

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LE MONITEUR / Un trio de tours vivantes et ouvertes sur la ville
Presse

Le Moniteur | 20.05.2022 | Par Nathalie Moutarde

Porté par Primonial REIM France depuis 2017, Odyssey vient d’obtenir son permis de construire et devrait voir le jour en 2026. Le programme occupera, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), la parcelle des Miroirs. Ces huit corps de bâtiment ont été construits en 1981 par Henri La Fonta autour d’une place d’où émerge une œuvre de Michel Deverne, mais dont le socle, fermé sur 10 m de hauteur, a transformé l’ensemble en obstacle pour les habitants. La réhabilitation de la moitié des bureaux existants a d’abord été envisagée mais selon une étude, ce choix aurait eu un impact carbone plus élevé qu’une démolition.

L’opération de 134 100 m² SU articulera donc trois tours imaginées par autant d’architectes. « Notre client voulait une diversité sans collage », précise Nayla Mecattaf de CroMe Studio. L’Américaine Jeanne Gang, de Studio Gang, confirme que « chaque tour aura sa propre architecture mais elles dialogueront ». Et Jean-Luc Crochon, de Cro & Co Architecture de poursuivre : « Nous sommes tous les trois dans l’expression du mouvement. » Depuis la rue, de grands emmarchements donneront accès à une place publique conçue avec le paysagiste Bas Smets et reliée à l’esplanade de La Défense par une passerelle. L’espace urbain pénétrera dans les halls à triple niveau dont le revêtement de sol prolongera celui de la place. Leurs pieds seront occupés par des commerces. Les services, comme l’auditorium ou le restaurant d’entreprise, seront mutualisés entre les trois entités. (…).”

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Image © Cro&Co Architecture /​CroMe Studio /​Studio Gang

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LES ECHOS / Le projet Odyssey ambitionne de créer un nouveau pôle d'attractivité à la Défense
Presse

Les Echos | 07.01.2022 | Par Adelaïde Tenaglia

La préfecture a délivré le permis de construire du projet Odyssey, qui doit remplacer les tours Miroirs à la Défense. Ce projet ambitieux prévoit trois immeubles mixtes mêlant bureaux, logements et commerces.

La préfecture a donné son feu vert. A la Défense (Hauts-de-Seine), les emblématiques tours Miroirs, à l’entrée du quartier d’affaires en bordure du boulevard circulaire, côté Courbevoie, vont bientôt être détruites. Inoccupées depuis 2020, suite au départ de Saint-Gobain, elles vont être remplacées par un projet colossal, le programme Odyssey, porté par le promoteur Primonial Reim.
Le permis de construire était très attendu : la préfecture avait refusé une première fois, en mars 2021, de donner l’agrément nécessaire à son obtention à Primonial Reim. Avant de finalement l’accorder en mai suivant, puis de mettre à nouveau le projet en pause, pour demander une évaluation environnementale supplémentaire. Le 20 décembre dernier, le permis de construire a enfin été délivré, donnant ainsi le coup d’envoi du projet.

Trois tours par trois architectes différents
A la place des tours Miroirs, de 69 mètres de haut et construites en 1981, vont donc être érigés trois nouveaux immeubles de 95, 150 et 187 mètres de haut, articulés autour d’une place centrale piétonne et ouverte au public avec un nouvel accès direct au parc Diderot en contrebas. Avec 141.000 mètres carrés au total, le programme augmente sa surface de près de 40.000 mètres carrés par rapport aux anciennes tours, le tout imaginé par trois cabinets d’architectes internationaux : Cro&Co Architecture, Studio Gang et CroMe Studio.
Le projet porte une ambition forte : refaire une couture urbaine entre Courbevoie et l’esplanade de la Défense. « L’ensemble existant est une forteresse repliée sur elle-même qui crée une fracture entre la ville et le quartier d’affaires. Nous voulons recréer ce lien entre la Défense et les territoires qui l’entourent », affirme Charles Ragons, directeur Asset Management chez Primonial Reim France. (…)”

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Image © Cro&Co Architecture /​CroMe Studio /​Studio Gang

2021

SIMI Awards 2021 / Trinity nommée pour les tours de bureaux
Award

Le Grand Prix SIMI Tour de Bureaux récompense une tour de bureaux neuve de plus de 10 000 m², située en France, livrée entre le 30/​09/​2020 et le 30/​09/​2021.
La tour Trinity, située à Paris La défense, est nommée aux côtés de la tour Silex 2 à Lyon et de la tour Alto à La Défense.

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SIMI Awards 2021 / Trinity nommée pour les tours de bureaux - © Cro&Co
ESTP Paris / Conférence de Jean-Luc Crochon
Conférence
CTBUH Conférence / La ville du future, face aux crises carbone, climatique et sociétale
Conférence

La ville du future”
Conférence le 9 novembre,
à Sorbonne Université Paris

Organisé par Ariane Dienstag, CTBUH France

Se déroulant dans 16 villes des Amériques, d’Australie, de Chine, d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est, les délégués de la CTBUH se réunissent pour discuter de la réponse locale nécessaire aux défis mondiaux auxquels le monde urbain est confronté, notamment la lutte contre l’empreinte carbone, le changement climatique, la justice sociale et la santé humaine.

CTBUH France a le plaisir d’offrir aux délégués une opportunité extraordinaire d’échanger sur trois concepts majeurs : les écoquartiers, le bois massif urbain et la réhabilitation des tours existantes. La journée débutera par des échanges et des visites d’installations dans le quartier des Docks de Saint-Ouen sur Seine, une zone industrielle redynamisée et désormais incontournable du Grand Paris.
L’accent sera ensuite mis sur la construction en bois dans le Quartier Bruneseau. Cela comprendra une discussion sur une tour en bois de 180 mètres sous permis et une visite du bâtiment Opalia achevé, un bâtiment en bois de huit étages utilisant du béton et de l’acier.
Enfin, la discussion portera sur la rénovation de certains des immeubles les plus hauts de France, ainsi que sur la réalité de la reconversion des structures existantes. Les événements de la journée se clôtureront par un cocktail et une réception de réseautage en profitant des vues panoramiques depuis le 24e étage de la Tour Zamansky au centre du Campus Jussieu.

Les sessions seront enregistrées sur vidéo et mettront en vedette des conférenciers internationaux, y compris des présentateurs du Royaume-Uni, afin de favoriser une perspective internationale plus large sur ces questions importantes.

18h00 — Session 3 : Recycler la ville Rénover les bâtiments de grande hauteur
Accessible sur ZOOM ici

Avec la participation de Jean-Luc Crochon (Cro&Co Architecture) et Nayla Mecattaf (CroMe Studio).

CTBUH Conférence / La ville du future, face aux crises carbone, climatique et sociétale - © Cro&Co
AFEX / Exposition Universelle Dubaï : La ville réversible
Conférence

L’approche française de la Ville Durable & Désirable
Rencontre organisée par l’AFEX – Architectes Français à l’Export
Mercredi 3 novembre 2021
au Pavillon Français, Exposition Universelle de Dubaï 2021 

« La Ville Réversible », Table-ronde
Avec la participation de Nayla Mecattaf, CroMe Studio

LE JOURNAL DU GRAND PARIS / La Défense : un nouvel ensemble tertiaire érigé à la place de l'ancien siège de Saint-Gobain
Presse

Le Journal du Grand Paris | 27.10.2021

Primonial reim France, Orfeo développement et BNP Paribas immobilier projettent de construire à la place de l’ancienne tour Saint-Gobain un ensemble de 140 000 m2 composé essentiellement de bureaux répartis dans trois tours, dont une de plus de 200 m de haut. Le projet « Miroirs » fait l’objet d’une participation électronique du public jusqu’au 26 novembre 2021.

C’est à l’occasion du lancement de la participation du public par voie électronique, le 25 octobre 2021, qu’a été dévoilé le colossal projet immobilier porté par Primonial reim France, Orfeo développement et BNPPIE (BNP Paribas immobilier promotion immobilière d’entreprise) à La Défense (Hauts-de-Seine), plus précisément à l’emplacement de l’ancien siège, pendant près de 40 ans, de Saint-Gobain. Ce dernier a en effet emménagé en 2020 dans une nouvelle tour située à proximité.

Alors que la préservation du bâti existant est dans l’ère du temps, l’opération dite des « Miroirs » va à l’encontre de tous les discours ambiants. Livrés en 1981, Les Miroirs, composés de huit corps de bâtiments rassemblés en deux ailes de 16 étages autour d’une cour d’honneur, vont être détruits, soit au total 97 126 m2 qui seront démolis, ainsi qu’une partie de la passerelle Louis Blanc.
« Un accord a été trouvé par les trois propriétaires pour réunir juridiquement les bâtiments à travers leur reconfiguration en un seul ensemble architectural », indique le dossier, d’une complexité inouïe, soumis au public. Le projet, confié à « une équipe internationale et pluridisciplinaire » afin d’assurer une « diversité des langages », est décliné dans trois tours réparties autour d’un socle commun. L’ensemble totalise une superficie de 140 643 m2, dont 111 531 m2 de bureaux, 20 000 m2 d’hébergement hôtelier et touristique (347 chambres), 9 400 m2 de commerces dont 7 756 m2 de restaurants et 9 608 m2 de stationnement.

« Restaurer une continuité urbaine »

Réalisée par Studio Gang architects, la plus haute des trois tours, culminant à 218 m de hauteur, accueillera un programme de « bureaux contemporains », selon l’expression des maîtres d’ouvrage. La seconde tour (186 m de haut), confiée à Cro&Co architecture, présentera un programme mixte alliant bureaux, un hôtel et un attique ouvert au public avec un restaurant. Entre ces deux « verticalités », une plus petite tour (132 m) proposera « un programme flexible et mutable » (bureaux et hébergement touristique), conçu par CroMe studio. La végétalisation du programme sera assurée par des toitures et des terrasses dotées d’espaces verts. (…)”

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Image © Cro&Co Architecture /​CroMe Studio /​Studio Gang

LES ECHOS / Un espace de coworking haut de gamme dans la tour Trinity
Presse

Les Echos | 26.10.2021 | Par Adelaïde Tenaglia

Après les start-up, les grandes entreprises commencent aussi à s’installer dans des espaces de coworking. L’entreprise Welkin & Meraki leur propose des bureaux flexibles de luxe dans la tour Trinity à la Défense.

Qui dit espace de coworking, dit souvent sièges colorés, baby-foot et console de jeux dans un coin de la pièce. Avec le Belge Welkin & Meraki, rien de tout ça. L’entreprise s’est en effet positionnée, depuis sa création en 2018, sur le secteur des espaces de coworking de luxe, ou plutôt « d’espaces de travail flexibles », selon l’expression de son président Alain Brossé.
C’est justement l’un de ces lieux que la société, déjà présente aux Pays-Bas et bientôt au Royaume-Uni, inaugurera le 2 novembre prochain, au sein de la toute nouvelle tour Trinity, à la Défense .« Nos espaces de travail ne s’adressent pas aux start-up, mais plutôt à des multinationales », précise Alain Brossé.

De plus en plus de sièges sociaux
Les entreprises qui s’installent dans ces bureaux flexibles louent en moyenne une trentaine de postes de travail pour un bail de deux ou trois ans. La plupart du temps, il s’agit de grandes entreprises devant faire face à un surplus d’activité ou désireuses d’héberger des équipes travaillant en mode projet. Mais Welkin & Meraki reçoit de plus en plus de demandes d’entreprises qui veulent y installer leur siège social.
Alain Brossé en est convaincu, la pandémie de Covid va accélérer cette tendance : selon lui, les grandes entreprises vont vouloir diminuer leurs surfaces et augmenter la flexibilité de leurs bureaux. C’est justement ce que leur propose Welkin & Meraki avec, en outre, des prestations haut de gamme.

Une prise en charge intégrale
En plus de la location des bureaux, l’entreprise prend en charge les services d’hôtellerie : accueil dans le hall d’entrée, réception des colis et du courrier, bar et restauration. Côté bureaux, pas de baby-foot donc, mais plutôt une ambiance chic et feutrée avec une insonorisation parfaite et une sécurité renforcée des locaux. Le tout pour un coût compris entre 700 et 750 euros par mois et par poste de travail, bien plus cher que la moyenne des espaces de coworking classiques.
A la Défense, la tour Trinity était la structure parfaite pour accueillir ce coworking de luxe. « Sa localisation, sur le parvis de la Défense, était un argument de poids », admet Alain Brossé. Les prestations environnementales de la tour ont aussi joué en sa faveur : façades bioclimatiques, espaces végétalisés, capteurs de présence pour moduler la consommation d’énergie…
Welkin & Meraki a déjà signé des contrats avec trois entreprises pour ses espaces à la Défense. A leur ouverture, les bureaux seront occupés à un peu plus de 30 %. Un second espace est prévu à Paris dans le IXe arrondissement.”

Image © Cro&Co Architecture

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DEFENSE-92 / Odyssey, un complexe innovant pour La Défense
Presse

Défense — 92 | 22.10.2021

Primonial REIM France prévoit de lancer l’année prochaine Odyssey, un complexe de près de 130 000 mètres carrés mêlant des bureaux, un hôtel, de l’hébergement et des commerces, le tout dans trois édifices érigés autour d’une vaste place centrale.

C’est l’un des projets les plus importants de l’histoire de La Défense que Primonial REIM France s’apprête à lancer. L’ensemble des Miroirs érigé du côté de Courbevoie au tout début des années 80 par le célèbre promoteur Christian Pellerin va bientôt s’effacer. A la place de ce bâtiment occupé partiellement par Saint-Gobain jusqu’au début de l’année dernière, Primonial REIM France, projette de bâtir un projet se voulant « résolument urbain et humain », afin de s’inscrire parfaitement dans « la stratégie territoriale et durable » de Paris la Défense et de la ville de Courbevoie, et qui entend « pousser les limites des standards actuels ».

Un complexe inédit qui sera précurseur pour La Défense à plusieurs égards en matière d’architecture, de construction, mais aussi d’engagements environnementaux. D’abord sur l’aspect architectural. Pour la première fois dans l’histoire du quartier d’affaires, deux femmes architectes vont signer chacune un bâtiment dans cet univers très masculin. L’autre point novateur sera la mixité du projet et la faculté de ce projet à épouse « les évolutions sociales, et les attentes des utilisateurs et des riverains ». Ce complexe baptisé « Odyssey » va abriter sur environ 130 000 mètres carrés utiles, des bureaux, un hôtel, des hébergements, des commerces, des services et restaurants et même un rooftop accessible à tous, ou « chaque destination sera mutualisée, ouverte et inclusive ». « Nous avons appelé ce projet Odyssey car c’est une invitation au voyage », assurent les développeurs du projet.

Odyssey s’articulera autour d’une vaste place centrale ouverte au public et avoisinant les 3 900 mètres carrés imaginée par le paysagiste belge Bas Smets pour s’adapter selon les cycles de la journée et proposer différents usages (terrasses, animations éphémères). Trois tours borderont l’espace, se voulant être un véritable lieu de vie, une place de village.

Un projet composé de trois tours : « O/​», « D/​» et « C/ »
Les tours prendront les noms de « O/​», « D/​» et « C/​», qui dits phonétiquement en anglais forment le mot Odyssey. « Faire que les trois bâtiments distincts fonctionnent mieux ensemble que séparément, notre collaboration entre architectes repose sur ce dialogue », disent, conjointement, les trois architectes. « O/​», la première a été imaginée par Jean‑Luc Crochon le fondateur de Cro&Co Architecture, à l’origine de Trinity. Culminant à 150 mètres environ, le bâtiment de 33 étages totalisera 62 000 mètres carrés. En son socle seront aménagés sur près de 3 400 mètres carrés, des commerces mais aussi et surtout l’offre de restauration de l’ensemble du projet. Pour Odyssey, Primonial REIM France entend casser les codes du traditionnel Restaurant Inter-Entreprises (RIE) à la faveur d’un grand food court ouvert à tous. (…)”

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Image : © Cro&Co Architecture /​CroMe Studio /​Studio Gang

SALON Maison & Objet / La tour Trinity
Conférence

RIEN D’IMPOSSIBLE POUR LA TOUR TRINITY À LA DÉFENSE
Conférence dans le cadre du salon MAISON&OBJET Paris 2021
Samedi 11 septembre /​16:00

Avec Jean-Luc Crochon
Fondateur de Cro&Co Architecture

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SALON Maison & Objet / La tour Trinity - © Cro&Co
TROPHEES de la Construction / Trinity remporte le prix
Award

La tour Trinity remporte le Trophée de la construction, dans la catégorie Bureaux.

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TROPHEES de la Construction / Trinity remporte le prix - © Cro&Co
ESSEC Business School / Quartiers d'affaires et bureaux dans la ville post-covid
Publication

Depuis 2012, la Chaire publie chaque année, à l’occasion du MIPIM (le Marché international des professionnels de l’immobilier) dont elle est partenaire, son Cahier de Chaire consacré aux grands enjeux urbains et immobiliers auxquels seront confrontées les villes de demain.
Constitué d’une vingtaine d’entretiens menés auprès d’acteurs et de penseurs de la ville et de l’immobilier, il développe un regard critique et prospectif sur une thématique renouvelée chaque année. 

Ce huitième numéro des Cahiers de la Chaire Immobilier et Développement Durable donne la parole à une vingtaine d’universitaires et acteurs de l’immobilier pour dresser un état des lieux, un an et demi après le déclenchement de la pandémie de Covid-19, de ses effets sur le devenir des bureaux et des quartiers d’affaires.

Ont participé à cet ouvrage :
Mahmoud AL BURAI, Méka BRUNEL, Jean-Luc CROCHON, Antoine DERVILLE, Assem EL ALAMI, Serge FAUTRE, Emmanuel GREGOIRE, Eric GROVEN, Pierre-Yves GUICE, Ronen JOURNO, Diane LE LUYER, Patrick LEVY-WAITZ, Xavier MUSSEAU, Ingrid NAPPI, Patrick OLLIER, Nathalie PALLADITCHEFF, Carlo RATTI, Richard SHEARMUR, François TRAUSCH, Dominique TURCQ, Stéphane VILLEMAIN.

Le cahier est accessible en téléchargement ici

LES ECHOS / Immobilier tertiaire de demain : six agences d'architecture donnent leur vision
Presse

Les Echos | 07.09.2021 | Par Cyrille Véran (Extrait)

Qui sont les architectes qui dessinent l’immobilier tertiaire de demain ? Quels sont leurs projets phares ? Focus sur six nouveaux bâtisseurs.

Ville du quart d’heure, végétalisation des bâtiments, prolongements extérieurs et espaces informels, construction en bois…Six agences d’architecture font part des thèmes de travail qu’elles développent dans leurs projets d’immobilier tertiaire pour répondre à la transition écologique, à la crise sanitaire et aux nouvelles attentes sociales. (…)

Tour Trinity : réinventer la tour

Jean-Luc Crochon réfute l’idée que la tour de bureaux serait devenue un modèle obsolète. Pour casser cette image de l’objet solitaire et introverti, son agence Cro&Co Architecture a réalisé dans le quartier d’affaires Paris-La-Défense un projet tout à la fois architectural, paysager et urbain.
En créant son propre foncier au-dessus des infrastructures, la tour Trinity concourt à la lutte contre l’étalement urbain, et fait aujourd’hui le lien entre deux quartiers. L’ascenseur et les paliers déportés en façade participent de son intégration dans l’environnement, comme les grandes terrasses plantées, loggias végétalisées et balcons. Même les fenêtres peuvent s’ouvrir ! (…)”

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Photo © Luc Boegly

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BATIACTU / Trinity, une tour de lien au cœur excentré
Presse

Batiactu | 30.07.2021 | Basile Delacorne

Une tour de bureaux construite sur une autoroute et faisant le lien entre deux quartiers auparavant isolés : la tour Trinity, à La Défense, présente plusieurs innovations structurelles autant que conceptuelles.

La skyline de La Défense a encore une nouvelle venue : Trinity est une tour de 32 étages construite ex nihilo sur une dalle de béton coulée au-dessus d’une sept voies, une première en France. Prouesse majeure de génie civil, la dalle est fertile, offrant 3.500 m2 d’espace public paysager qui métamorphosent le site et relient les quartiers précédemment déconnectés du CNIT et Coupole-Regnault : une solution concrète pour améliorer la qualité de vie des usagers et des habitants à l’échelle urbaine”, pour l’architecte du projet, Jean-Luc Crochon, qui a raconté la genèse du projet à Batiactu.

L’objectif du projet est double. Créer une tour de bureaux innovante, ouverte et en interaction avec son environnement, adaptée aux modes de travail actuels et futurs, en y privilégiant la convivialité, la sérendipité, la mutualisation des espaces et la présence de nombreux services. Le site envisagé a ensuite donné lieu à un second objectif conjoint, celui de métamorphoser une faille urbaine monofonctionnelle routière en un vaste espace végétalisé et piéton, reliant deux quartiers précédemment déconnectés. (…)”

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Image : © Luc Boegly

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Maison de l'Architecture / ConstruirAcier
Conférence

Conférence par ConstruirAcier
Maison de l’architecture, Paris

Vivre, Habiter et travailler parès la crise
Comment repenser logements et lieux de travail ?
Animée par : Olivier Leclercq, architecte
mercredi 20 juillet 2021

Invités :
Jean-Luc Crochon, Cro&Co Architecture
Cyrill Meynadier, Opalia
Catherine Sabbah, IDHEAL

Vidéo ici

Maison de l'Architecture / ConstruirAcier - © Cro&Co
D'A / Dossier Espaces de Travail / Cro&Co Architecture : Tour Trinity, Paris, La Défense
Presse

D’Architectures Intérieurs n°290 | Juin 2021 | Par Karine Dana

Très ouverte sur l’extérieur et constitutive d’une nouvelle centralité urbaine, la tour Trinity démontre que les nouvelles attentes des espaces de travail en termes de vie collabo-rative et de diversité d’usage rejoignent les réflexions sur la ville dense, que l’on souhaite toujours plus appropriable et habitable.

Implantée sur un espace routier délaissé, au pied de l’A14 et des voies connexes, du CNIT et entre deux quartiers très distincts que sont Courbevoie avec ses trois IGH et La Défense, la tour Trinity est issue d’un contexte très singulier de construction architecturale à partir de réhabilitation urbaine. Les concepteurs ont en effet dû inventer sa place et créer sa constructibilité à partir du tissu complexe existant, sans consommer de foncier. En étudiant la capacité du site en termes de fondations, d’assises et d’appuis, ils imaginent ainsi des grands pieds droits de 200 mètres de long qui permettent d’asseoir la future tour et créent un socle – telle une « gaufre structurelle » – qui profite de la différence d’altimétrie de 5 mètres entre les deux quartiers qui se chevauchent. Ce dénivelé sera notamment l’occasion de repenser fondamentalement le pied de la tour. En collaboration avec le paysagiste Bas Smets, les architectes fabriquent ici 3 500 m² de nouvelles liaisons urbaines tout à fait inattendues entre les deux quartiers, auparavant déconnectés et simplement rattachés par une passerelle. Cette démarche rejoint la politique d’aménagement urbain en cours qui consiste à recoudre La Défense avec son sol naturel. Cet enjeu fort appuyé de concertations a rendu possible ce projet qui dépasse le seul champ de l’architecture. (…)”

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Image : © Luc Boegly

BAUNETZ media / Turm auf Tunnel
Presse

Bürohochaus in Paris La Défense von Cro&Co
Das westlich der Pariser Stadtgrenze gelegene Viertel La Défense wurde Ende der 1950er Jahre auf einer riesigenBetonplatte errichtet, unter der sich ein Netz aus Parkplätzen, Straßen und Tunneln erstreckt. Der urbane Raumist auch heute noch geprägt von zahlreichen Brüchen, der in die Jahre gekommene Altbestand gilt schon längstnicht mehr als zeitgemäß. Erst seit 2015 tut sich hier wieder Größeres: Nicht nur sollen mithilfe einesumfassenden Modernisierungsplans Altbestand und öffentlicher Raum auf Vordermann gebracht werden, eswerden auch wieder neue Hochhäuser gebaut. Höher, schöner und besser als ihre alten gläsernen Verwandtensollen diese natürlich sein – ein gutes Beispiel dafür ist der Büroturm The Link
von PCA-STREAM, der 2025fertiggestellt werden soll.
Auch für den Trinity Tower, der Ende 2020 fertiggestellt wurde, bemühte sich das Pariser Büro Cro&Co etwasNeues zu schaffen. Das 32-stöckige Haus ist zwar nicht höher als die anderen Türme und reiht sich auchansonsten in das übliche Erscheinungsbild von La Défense ein. Dafür wurde der Trinity Tower über einersiebenspurigen Fahrbahn errichtet – laut Architektinnen eine Premiere in Frankreich. Die Plattform, auf der dasHaus steht, wurde dabei so angelegt, dass hier ein öffentlicher Raum entstanden ist, der das CNIT (NationalesZentrum für Industrie und Technik) mit dem Viertel Coupole-Regnault neu verbindet.
Trinity sei außerdem das erste Hochhaus in La Défense, das den traditionell innen gelegenen Gebäudekern nachaußen kehre und hierdurch eine offene Interaktion mit seiner Umgebung ermögliche, erklären dieArchitekt
innen. Eine Besonderheit sind sicherlich die zahlreichen Außenflächen, die insgesamt acht Terrassenmit Bäumen, zwölf bepflanzte Loggien, 23 Balkone sowie eine großzügig angelegte Dachterrasse umfassen. DieseFlächen befinden sich zum großen Teil in der Nähe der gläsernen Aufzüge, die sich entlang der ebenfallsgläsernen Fassade erstrecken. Im Inneren des Turms bieten 45.000 Quadratmeter Raum für flexibleArbeitsbereiche. An der Spitze des Turms wurden sechs Geschosse zu drei Duplexen verbunden, in der 25. Etageprofitiert ein vielseitig nutzbarer Raum von der großzügigen Panoramaterrasse. Weiterhin finden sich Cafés undBars sowie ein Wellness-Center im Gebäude.
Für das Tragwerk wurde eine Struktur entwickelt, die von langen Betonwänden getragen wird, welche wiederumauf insgesamt 850 Mikropfählen ruhen. Dabei versuchte man das Gewicht möglichst zu minimieren undgleichzeitig eine maximale Bauhöhe zu erreichen. Gebäudekern und Stützen des Überbaus sind aus Stahlbeton,während die Decken aus Stahlträgern bestehen. Laut Angaben der Planer konnte durch die Kombination vonHoch- und Tiefbau der Betonverbrauch um 50 Prozent für den Tunnel und um sieben Prozent für das Gebäudereduziert werden. Dabei sprangen nebenbei auch noch drei Stockwerke extra Bürofläche für den Bauherrn raus.
Interessant und erwähnenswert sind noch die skulpturalen Möbel im Eingangsbereich, die von denArchitekt*innen entworfen und von einem französischen Bootsbauer gefertigt wurden. Drei 43 Meter lange,gebogene Aluminiummöbel strukturieren die Halle und dienen als Sitzgelegenheiten, Empfangstresen oderBartisch.
(dsm)

5 FACADES / Enveloppe grande hauteur
Presse

5 façades | Mai/​Juin 2021 | Par Stéphanie Miget (extrait)

L’enveloppe des tours 
Aucune métropole hexagonale n’y échappe : tours et immeubles de grande hauteur sont de retour après une longue absence. À tort ou à raison, ces édifices forcément exceptionnels signent la modernité et l’attractivité des villes en concurrence entre elles. Construire des tours, c’est afficher son dynamisme. Et aussi, dans une certaine mesure, une façon de densifier la ville sur elle-même. De plus en plus souvent à usage mixte, parfois à structure bois, de hauteur variable, ces bâtiments éminemment complexes demandent une attention particulière sur leur enveloppe. En neuf ou en rénovation, ils doivent répondre aux exigences les plus fortes, qu’il s’agisse de performances environnementales ou de qualités architecturales.

(…) La tour Trinity, signée Cro&Co Architecture, est bien plus qu’une tour supplémentaire dans ce quartier déjà bien pourvu de Paris La Défense. En effet, cet édifice de 32 étages est la partie immergée d’un projet urbain ambitieux. Implantée au-dessus du périphérique, elle fait désormais le pont entre deux quartiers historiques, celui du Cnit (Centre des nouvelles industries et technologies) et celui de Coupole-Regnault. Une première en France, puisque, sous l’impulsion des architectes, la dalle créée au-dessus des voies de circulation est fertile. Ainsi, les 3 500 m2 d’espace public paysager, véritable îlot de fraîcheur, relient ces deux quartiers auparavant déconnectés : « Une solution concrète pour améliorer la qualité de vie des usagers à l’échelle urbaine », résume David Lefrant, architecte directeur de projets, Cro&Co Architecture. (…)”

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Image : © Luc Boegly

MATIERES / Dossier Tour Trinity
Presse

Matières | Avril 2021 | 

TOUR TRINITY, PARIS-LA DÉFENSE
Au pourtour du Cnit

Dernière-née à Paris-La Défense, à proximité du Cnit, la tour Trinity ne doit rien à l’opération du Saint-Esprit, mais au génie « foncièrement » prospectif et technique du trio constitué d’Unibail-Rodamco-Westfield, Cro&Co Architecture et Setec. Non programmés par l’aménageur, les 32 étages de cet édifice ont été érigés ex nihilo au-dessus d’une route à sept voies, en partie grâce au recours à l’acier.

Sol Fiction
Il y a dix ans, Jean-Luc Crochon réaménageait le Cnit pour le compte d’Unibail. Sur son flanc est, une faille – surplombant les quatre voies de l’A14 et trois autres de service – entaillait la dalle, interrompant abruptement la continuité urbaine entre l’emblématique monument et le quartier de la Coupole-Régnault voisin. Le promoteur confie à l’architecte une étude de faisabilité visant à y créer du foncier, si rare dans ce quartier d’affaires tant prisé, en couvrant la crevasse afin d’y ériger une tour de bureaux, assimilant celle-ci à une « restructuration d’un site déjà imperméabilisé ».
Retenue par le commanditaire et approuvée par l’aménageur, la solution proposée par l’architecte et l’ingénieur structure de Setec interpose, de part et d’autre des différentes voies de circulation, quatre piédroits en béton longs de 200 m et reposant sur mille micropieux. La structure et la portance de la dalle engendrée par cette prouesse de génie civil ont déterminé la morphologie de la tour, à savoir 45 000 m2 de planchers sur 1 500 m2 d’emprise au sol. S’y ajoutent 3 500 m2 de « dalle fertile » à ses abords assurant la couture urbaine et ses aménités piétonnières. « La conception commune de l’infrastructure et de la superstructure du bâtiment a été un atout pour l’ensemble du projet : une réduction de 50 % du béton utilisé pour la construction du tunnel et de 7 % pour la tour. Ces économies équivalent à une réduction des émissions de CO2 et à un gain de trois étages de surface de bureaux. »

Une tour Cosmopolie”
Quoique née aux forceps, la tour s’insère respectueusement dans son environnement (monolithe noir de la tour Areva, voûte du Cnit, intimité de la chapelle Notre-Dame-de-Pentecôte). Façonnée en trois volumes siamois ménageant des hauteurs distinctes (25 et 32 étages), Trinity ose excentrer son noyau. Abritées dans un pylône d’acier entièrement vitré, les deux batteries d’ascenseur, jumelles, desservant les quinze derniers niveaux animent la façade ouest de leurs va-etvient aléatoires. Les circulations centrales cruciformes ainsi engendrées captent lumière naturelle et vues panoramiques aux quatre points cardinaux. Se greffent à ce véritable coeur de vie des terrasses arborées de 45 m2 que transperce une aiguille de 166 m de hauteur et que surplombent salles de réunion ou de convivialité suspendues et balcons. La façade ouest jouit, tous les deux étages, d’une terrasse végétalisée de 30 m2, tandis que celle, bien plus vaste, du business center du 25e héberge un bel auditorium elliptique auquel sa couverture acier en porte-à-faux arrimée au noyau préserve le spectaculaire panorama. Un authentique coup de maître (d’oeuvre) pour la première tour de Cro&Co Architecture !”

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DEFENSE-92 : Trinity a trouvé son premier preneur
Presse

Trinity a trouvé son premier locataire et ce sera TechnipFMC
Le groupe industriel installera à l’automne prochain ses bureaux parisiens dans la nouvelle tour Trinity d’Unibail-Rodamco-Westfield.

Un premier occupant pour Trinity. Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé ce lundi avoir conclu avec TechnipFMC un bail de neuf ans portant sur près de 7 000 mètres carrés, au septième, huitième, neuvième et dixième étages de sa nouvelle tour Trinity. Le groupe industriel dont le siège est basé à Houston aux États-Unis mais aussi à Londres y installera ses nouveaux bureaux parisiens suite à la scission du groupe TechnipFMC en février dernier.
« Trinity est avant tout un lieu de rencontre et d’échange qui représente exactement ce que nous recherchions pour nos collaborateurs. De plus, il s’agit d’une tour résolument moderne qui s’engage pleinement dans une démarche de développement durable avec un palmarès exemplaire en termes de certifications environnementales. Dans les décisions que nous prenons nous ne faisons aucun compromis sur la sécurité, l’intégrité, la qualité, le respect et la durabilité. Nous retrouvons toutes nos valeurs dans cette tour », explique Vincent Julien, le vice-président Subsea Projects & Commercial France/​Africa de TechnipFMC.
Dès l’automne prochain environ 500 salariés de Technip N Power, la branche ingénierie de TechnipFMC (dont la mission est désormais la gestion de projets, la conception, fabrication, installation : Subsea et Surface), quitteront ainsi leur tour Adria pour intégrer les quatre étages de Trinity. De leur côté les salariés de Technip Energie (sa mission est l’ingénierie et construction d’infrastructures de production d’hydrocarbures, de sites pétrochimiques et de raffineries : Onshore et Offshore), l’autre nouvelle entreprise issue de la scission du groupe, s’établiront dès cet été dans Origine, en face de la Paris La Défense Arena.
Haute de 140 mètres pour trente-trois étages, Trinity abrite 49 000 mètres carrés d’espaces de travail et de services. Le gratte-ciel édifié à l’arrière du Cnit au-dessus une bretelle du tunnel de l’A14 propose une multitude de services comme un Wellness Center au vingt-cinquième étage ainsi qu’un Business Center en rooftop avec terrasse panoramique, le tout complété par plusieurs restaurants. Mais la grande particularité de Trinity est son noyau central, véritable colonne vertébrale du bâtiment. Une partie des ascenseurs de Trinity sont ainsi décentrés sur la façade offrant une ascension panoramique unique à La Défense pour un immeuble de bureaux.
Cette signature est une bonne nouvelle pour la foncière parisienne Unibail-Rodamco-Westfield qui a réceptionné il y a quelques mois son building imaginé par Jean-Luc Crochon. « Nous sommes fiers que TechnipFMC ait choisi Trinity dont l’architecture a été intégralement pensée pour relever les nouveaux défis des entreprises : rassembler, proposer des lieux qui génèrent les rencontres informelles, l’envie et l’engagement des talents au quotidien », s’est félicité Vincent Jean-Pierre, le directeur général du Pôle Bureau et Projets Mixtes d’URW. Mais pour remplir les 40 000 mètres carrés restant de Trinity, URW va devoir continuer à séduire, car la concurrence est actuellement forte notamment avec Alto, l’autre nouvelle tour de La Défense.
Dans le cadre de cette transaction, Unibail-Rodamco-Westfield était conseillé par CBRE France et TechnipFMC par Simmons & Simmons LLP et les équipes de CBRE Advisory.

ARCHISTORM / Tour Trinity - Focus
Presse

La tour Trinity, située dans le quartier des affaires de Paris-La Défense, est une tour de 32 étages construite ex nihilo sur une dalle de béton coulée au-dessus d’une sept voies, une première en France. Prouesse majeure du génie civil, la dalle est fertile, offrant 3 500 m2 d’espace public paysager et reliant les quartiers précédemment déconnectés du CNIT et Coupole-Regnault : une solution concrète pour améliorer la qualité de vie des usagers à l’échelle urbaine. De plus, Trinity est la première tour de
La Défense à développer un noyau décentré avec un « coeur de vie » qui déporte les ascenseurs en façade. En rupture avec le format traditionnel des immeubles de bureaux, Trinity est une tour vivante et ouverte, conçue pour faciliter l’interaction avec son environnement, les échanges entre collaborateurs, et promeut une nouvelle façon de travailler, à travers ses espaces mutualisés, ses 43 terrasses et balcons végétalisés, son rooftop et ses 4 000 m2 de services.
Bénéficiant de normes environnementales élevées, Trinity a obtenu la double certification HQE Exceptionnel et BREEAM Excellent. Elle est la première tour de bureaux en France à réaliser un sans-faute sur la certification HQE avec la totalité des 14 cibles atteintes au niveau Très Performant.

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LE MONDE / Photo mystère : la tour Trinity
Presse

Vous êtes face à la nouvelle tour Trinity, dans le quartier d’aìaires de la Défense (Hauts-de-Seine). Une
tour surprenante. Avec ses 140 mètres et 33 étages, elle n’est certes pas très haute. Et pour cause, elle
enjambe les sept voies de circulation de l’avenue de la Division-Leclerc. Elle a été imaginée par
l’agence Cro&Co, à l’origine de son architecture, comme une couture urbaine soudant deux dalles de
la Défense, avec 3 500 m2 d’espaces publics paysagés de liaison.
Trinity bouscule les codes traditionnels de la tour de bureau. Habituellement, les tours se
développent autour d’un noyau central renfermant les escaliers et cages d’ascenseurs. Ici, ce noyau
est décentré, avec des ascenseurs panoramiques en façade. Aussi, la tour ne compte pas moins de 43
terrasses ou balcons qui viennent rompre la monotonie habituelle des façades de gratte-ciel. On
retrouve ainsi, tous les quatre étages, de grandes terrasses de 80 m2 agrémentées d’arbres en pleine
terre, lesquelles alternent avec des loggias végétalisées de 20 m2 et des salles de réunion en porte-àfaux,
toutes pourvues de balcons. Poursuivez la découverte de cet audacieux édiíce grâce à un récent
article du Monde.

Laetitia Van Eeckhout

CHRONIQUES D'ARCHITECTURE / La Trinity selon Cro&Co
Presse
LE MONDE / Trinity, la tour qui embellit la Défense
Presse

Les architectes de Cro&Co ont fait le choix audacieux de bâtir l’édifice sur
du vide, au-dessus du boulevard circulaire.

Des tours peuvent-elles réparer la ville ? Ce n’est pas ce qu’on leur demande en général, mais à la Défense (Hauts-de-Seine), la question se pose.
A l’heure où les urbanistes n’ont plus à la bouche que les mots de «ville durable», «îlots de fraîcheur», «réversibilité», ce quartier qui a jadis incarné la folle ambition de la France des «trente glorieuses» n’est plus que le symbole des errements du mouvement moderne. Le zonage fonctionnel qui a conduit à isoler le centre d’aìaires du tissu urbain dans lequel il s’insère, à séparer par ailleurs les îux automobiles (en dessous de la dalle) des îux piétons (au-dessus), impose partout sa logique hostile.
On continue de bâtir, pourtant. Un programme de relance de la construction a été lancé au milieu des années 2000, et ces douze derniers mois, on a encore vu trois tours sortir de terre : la tour Saint-Gobain de Valode & Pistre, la tour Alto de SRA Architectes et la tour Trinity de Cro&Co. Si la première est occupée par les salariés du groupe dont elle porte le nom, rien n’indique que les deux autres vont trouver preneur, la crise sanitaire et les conséquences qu’elle a sur l’organisation du travail n’étant pas particulièrement favorables à l’immobilier de bureau.
Pour rendre au quartier une forme d’attractivité, la société d’aménagement Paris-La Défense voudrait le voir muter. L’objectif, tel qu’elle le formule dans son projet de modernisation, est qu’il devienne un « lieu de vie ».
Cela ne se décrète pas. La brutalité monolithique de l’urbanisme sur dalle ne se laisse pas attendrir facilement et les projets de construction apparaissent ínalement comme les seuls leviers susceptibles – et encore, à la marge – d’en atténuer les eìets.

Suture urbaine
Nichée entre l’église Notre-Dame de Pentecôte (Franck Hammoutène, 2001) et l’arrière du CNIT(Bernard Zehrfuss, 1958), l’édiícation de la tour Trinity a ainsi été l’occasion d’une transformation urbanistique et paysagère intéressante. Mandatée par Unibail, Cro&Co Architecture connaît bien la Défense. Ses architectes ont travaillé pendant plusieurs années à la rénovation de l’intérieur du CNIT, ce bâtiment iconique dont l’inauguration, en 1958, a donné le coup d’envoi à la construction du quartier (livraison en 2009). Ils planchent actuellement sur un nouvel aménagement de son espace, dans la perspective de la gare Eole du Grand Paris Express qui doit occuper son sous-sol à partir de 2022. Ils ont par ailleurs été chargés de la transformation du Carré Michelet, autre bâtiment emblématique du quartier (livraison en 2019).
Plutôt qu’implanter la tour Trinity sur la parcelle dont ils disposaient, ils ont proposé de la construire sur du vide, au-dessus du boulevard circulaire. Un choix audacieux qui conduisait à libérer 3 500 m2 d’espace public et à créer des liaisons avec le tissu urbain de Courbevoie.Planté de soixante arbres, aménagé par les paysagistes de l’agence Bas Smets, le terrain descend en pente douce et se scinde en deux artères qui enjambent le boulevard circulaire, apportant une aménité certaine au paysage. La tour elle-même peut être vue comme une suture urbaine, son socle venant prolonger les dalles de part et d’autre de la route.
Le poids de la tour repose sur de grands murs longilignes insérés entre les voies de circulation. Dansces conditions, elle ne pouvait pas faire plus de 150 mètres, soit trente-trois étages, une hauteurmoyenne pour la Défense, explique Jean-Luc Crochon, fondateur de l’agence et architecte en chef duprojet.

C’est par sa structure qu’elle se distingue : un assemblage de trois volumes hétérogènes. Celui dumilieu agrège lui-même trois parallélépipèdes de hauteurs, de couleurs et de matières diìérentes.C’est le noyau de la tour, la machinerie des ascenseurs qui occupe généralement le centre desbâtiments qui fait ici spectacle : leur incessant ballet et le squelette métallique blanc dans lequel ils’inscrit sont visibles depuis l’extérieur. Ce bloc donne l’impression de s’extruder de deux autres,deux volumes de hauteurs diìérentes, taillés en biseau et uniformément enveloppés d’un manteaude verre bleu. Imbriquée dans l’angle qu’il forme avec le plus haut des deux, une colonne de terrasseset de salles de réunion en suspension crée encore une extrusion dans l’extrusion.

Circulations en courbes
Avec ce projet, les architectes ont voulu « repenser le modèle de la tour traditionnelle », explique Jean-Luc Crochon. « A l’opposé de ces tours sans âme où l’on n’est personne, nous avons voulu fabriquer aucontraire une tour à vivre, un lieu où chacun sente qu’il est quelqu’un. »
Placer le noyau à l’extérieurn’était pas seulement un parti pris esthétique, pas seulement un gadget qui transforme le tourd’ascenseur en attraction foraine avec vue imprenable sur la Défense vue du ciel. C’était aussi une manière de faire circuler la lumière naturelle de part en part, à tous les étages, quicontribue à ce bien-être au travail que l’agence cherche à promouvoir. Il passe en outre par un rapportà l’extérieur, à l’air libre, aux bruits de la ville, et même au végétal. Une rupture revendiquée avec lecauchemar associé aux tours de « l’air en boîte » et des espaces standardisés.

Dans la tour Trinity, on peut ouvrir les fenêtres. Mieux : on peut sortir à tous les étages. Tous les quatre niveaux, des terrasses plantées de 80m2 invitent à prendre un bol d’air face à la Grande Arche et aux tours Nuages d’Emile Aillaud, avec Paris, greìée aux méandres de la Seine, qui s’étale à l’horizon. Elles alternent avec des terrasses plus petites mais tout aussi sympathiques, de 20m2, et des salles de réunion en porte-à-faux, toutes pourvues de balcons. Des circulations en courbes, une architecture d’intérieur extrêmement soignée contribuent à diìuser un sentiment de confort haut de gamme et ce dès le lobby, espace sur deux niveaux particulièrement bien aménagé.Tous les étages sont diìérents, assure l’architecte, la tour étant dotée comme il se doit aujourd’hui d’une salle de ítness, de cuisines d’étage et autres espaces de convivialité. Au niveau le plus haut, une vaste terrasse «rooêop» accessible à tous force à admettre que subsiste à la Défense un certain génie des lieux.

Isabelle Regnier

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AMC / Trinity, tour de bureaux
Presse

La Défense, dressée près du Cnit, la tour Trinity est construite sur un terrain « inventé ». Avec ses 43 terrasses, elle offre une promesse de la grande hauteur que les gratte-ciel ne tiennent pas toujours : la possibilité d’habiter le ciel et de travailler dans un belvédère ouvert sur la capitale.

Construire la ville sur la ville : l’expression forgée dans les centres historiques s’applique aussi à La Défense. Vieux d’à peine un demi-siècle, le quartier d’affaires ne cesse de se reconstruire sur lui-même, entre liftings thermiques, reconnexion de son socle à la ville, et autres chantiers lancés pour augmenter la densité et la rente foncière y afférente, ou redonner de l’attractivité locative. Quelques mois après la restructuration d’un immeuble tertiaire de la partie sud de La Défense — le carré Michelet (lire AMC n°281) — , Cro&Co livre une tour de 32 étages réalisée pour Unibail, propriétaire du Cnit, réhabilité au début des années 2000 par la même agence, alors nommée Crochon Brullmann et Associés. A partir de 2010, le promoteur envisage de nouveaux projets dans le quartier, tandis qu’il tente de construire la tour Phare de Thom Mayne. Celle-ci ne sortira pas de terre, mais révélera le potentiel de gisements fonciers, comme cette parcelle occupée par un tronçon de l’A14. Unibail négocie ce non-terrain avec l’aménageur, tandis que Cro&Co et le bureau d’études Setec tracent les esquisses d’un projet ne se limitant pas au bâtiment. Pour l’Epadesa(*), c’est l’occasion d’opérer une liaison entre la dalle et le sol naturel, 14 m plus bas, et d’améliorer les liaisons entre le quartier du Dôme et le parvis. Unibail réalisera 3 500 m2 d’espace public, qu’il rétrocédera à l’aménageur.

Construire un sol
La course à la hauteur n’est pas le propos de cet IGH, dont la taille et l’implantation des volumes sont limitées par la nature de ses fondations, une suite de murs parallèles de 200 m de long, fondés sur 850 micropieux entre les voies de l’A14.

« Au-delà de 200 m de hauteur, les tours deviennent un sujet d’ingénierie pure. En deçà, l’architecte garde un rôle à jouer », estime Jean-Luc Crochon. Cette construction, en site occupé, relève d’un exploit technique caché dans le socle : la dalle de fondation sert aussi de couverture à l’infrastructure routière, une première à La Défense. L’utilisation d’une structure mixte pilier béton-plancher acier allège le bâtiment. L’insertion urbaine a modelé l’épannelage de Trinity, ses biseaux ménageant les vues des tours voisines ou depuis le quartier de la Coupole. La tour est scindée en deux volumes, de 32 et 26 niveaux, articulés par une broche verticale courant sur la hauteur de la façade ouest. Un élément dynamique aux accents constructivistes né des particularités du terrain. La faible épaisseur de la parcelle a permis l’entorse à la règle du « noyau central » qui semble incontournable dans les IGH français. La disposition s’inspire des tours londoniennes : la batterie haute desservant les plateaux à partir du 15e niveau s’insère dans une structure métallique ouverte sur le Cnit et l’Arche de La Défense, offrant une vue imprenable à chaque palier. Le ballet coloré des ascenseurs dans le pylône anime la façade — clin d’œil à ceux de la tour Eiffel -, multiplié par un système
« duo », deux cabines qui évoluent dans une même gaine.

Passé l’étonnement devant la prouesse technique, se pose la question de l’habitabilité. L’usager tire-t-il bénéfice de cette exploitation presque outrancière du terrain ? Outre ses paliers paysagers, le projet propose plusieurs façons « d’habiter la hauteur ». Six unités autonomes s’alignent le long de la broche de circulation, déclinant des séquences de quatre niveaux à la manière d’un contrepoint dans une fugue. Indépendant des plateaux, ils offrent dans leur partie inférieure une terrasse de 80 m2, surmontée de salles aménageables en cuisines, salles de réunion, petites unités intimistes ouvertes par des fenêtres d’angle sur le cœur de l’esplanade. Au 25e niveau, une grande salle vitrée ovoïde a été construite sur la toiture- terrasse. Le clou d’un étage doté de salles de réunion communes redonnant une part de ciel aux usagers. Agrémentés d’arbres plantés en pleine terre, ces lieux partagés dont la continuité avec les intérieurs est soignée doivent servir d’espaces de travail autant que de détente. A l’heure où la sphère professionnelle investit la sphère domestique, ces plateformes suspendues devraient encourager les employés à reprendre le chemin de l’entreprise, au moins à temps partiel.

Olivier Namias

CHALLENGES / Comment La Défense fait face à la crise ?
Presse
AA - Architecture d'Aujourd'hui / Sainte Trinity
Presse

Faut-il continuer à bâtir des immeubles de bureaux à l’heure du télétravail généralisé ? En attendant les premières réponses à cette question, les architectes continuent de livrer les programmes tertiaires définis avant l’ère du Covid-19. L’un des derniers-nés français est la tour Trinity, conçue par Cro&Co Architecture pour Unibail- Rodamco-Westfield, 32 étages et 49 400 m² situés dans le quartier d’affaires de La Défense, et pas n’importe où : sur une dalle de béton coulée au-dessus d’une sept-voies. Reconnaissable entre tous avec ses ascenseurs déportés en façade, cet IGH a créé une emprise foncière… auparavant inexistante. Le bâtiment-pont se fait passerelle en proposant, au-delà du strict programme composé d’espaces de travail, des aménagements extérieurs de 3 500 m2 permettant de lier deux quartiers auparavant déconnectés, celui du CNIT et celui de la Coupole-Regnault. Une apparition.

NEWS TANK Cities / Trinity casse les codes de la tour de bureaux
Presse

La tour Trinity dans le quartier Paris La Défense (Hauts-de-Seine) est un IGH de 140 m et 32étages (49 000 m2 de bureaux
SDP ) livrée en novembre 2020, construite ex nihilo sur une dallede béton coulée au-dessus d’une 7 voies. « La dalle de 3 500 m² relie les quartiers précédem-ment déconnectés du CNIT et Coupole-Regnault (côté Courbevoie). Conçue pour Unibail Ro-damco Westfield (URW), maître d’ouvrage, Trinity casse les codes de la tour de bureaux, loindes espaces standardisés et mono-fonctionnels », indique Jean-Luc Crochon, architecte del’agence Cro&Co Architecture (Paris), le 13/​01/​2021. Les travaux menés par Bateg (filiale de Vinci Construction France) ont duré de novembre 2015 à octobre 2020.

OFFICE & CUTLURE / Tour Trinity, La Défense
Presse

Haute de 150 mètres, la tour Trinity signée par l’agenced’architecture Cro& Co bénéficie d’une situation exceptionnelle dans le quartierd’affaires de La Défense, à Paris, sur un terrain qu’il a fallu inventer. Afin de s’intégreravec succès dans ce contexte particulièrement dense, entouré d’icônes architecturales(CNIT, tour Areva, tour Total), Trinity est posée au-dessus de voies de circulation.

WORKPLACE Magazine / Chantier Trinity, c'est fini !
Presse

Nous l’avions visité fin 2019, encore en chantier. Après plusieurs années de construction, la tour Trinity, nouvel édifice construit au-dessus de la dalle de la Défense, vient finalement d’être livrée (…).
Suite dans le PDF à télécharger

CTBUH Awards 2021
Award

La Tour Trinity, située à Paris La Défense, remporte l’Award of excellence 2021 du CTBUH — Council on Tall Buildings and Urban Habitat, dans la catégorie Urban Habitat — Single scale”.
+ info ici

CTBUH Awards 2021 - © Cro&Co
LE MONITEUR / La Défense : Trinity, la tour extravertie
Presse

Dernière née des tours de La Défense, Trinity n’est pas la plus haute ou la plus tapageuse, mais elle affirme un grand sens de l’ouverture. Dans cet édifice, livré en novembre dernier par Unibail-Rodamco-Westfield, les futurs occupants de ses 49 400 m² SP ne manqueront rien du spectacle de la ville, ni depuis leur plateau de bureaux enveloppé de verre extraclair et les espaces extérieurs en terrasses et balcons, ni depuis les ascenseurs. L’agence Cro & Co Architecture a choisi de placer le noyau des circulations verticales en façade ouest de l’édifice. L’ascension des 32 étages peut se faire en cabines panoramiques, et on jouit depuis les paliers d’une vue plein cadre sur la Grande Arche. Tour éclairée, Trinity joue aussi de légèreté. Elle a en effet été construite hors-sol, au-dessus de voies routières, par Bateg, filiale de Vinci Construction France.

Marie-Douce Albert

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BATIACTU / Trinity, un tour de bureaux proposant des lieux de partage
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LE FIGARO / Découvrez les secrets de Trinity, la nouvelle tour de La Défense
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Sans locataire pour l’instant, cette nouvelle tour n’arrive pas sur le marché au meilleur moment. Elle ne manque pourtant pas d’atouts et de surprises.

Une tour vide dans un quartier fantôme… Cette période de pandémie avec la récente extension du couvre-feu n’est certes pas le meilleur moment pour visiter un nouvel immeuble de bureaux à La Défense. Celui-ci est d’autant plus vide que ce bâtiment d’Unibail-Rodamco-Westfield a été conçu « en blanc », sans locataire particulier en tête. Et actuellement, les candidats potentiels sont plutôt attentistes et attendent des jours meilleurs.
Pourtant, force est de constater que ce projet dont les racines remontent à 2010 a retenu plusieurs options qui s’avèrent plutôt compatibles avec la crise sanitaire. Il mise notamment sur de généreux espaces extérieurs et de vastes parties communes propices aux échanges d’idées, sans oublier des systèmes de traitement de l’air très localisés avec deux blocs dédiés à cet usage sur chaque plateau. Mais cette tour de 32 étages révèle bien d’autres surprises.

1. Construite sur de l’air
Avec ses 140 mètres de haut depuis la dalle (et 151 m depuis le sol naturel), Trinity ne fait clairement pas partie des tours géantes de La Défense (la tour First y culmine à 231 mètres). Et pour cause, ce gratte-ciel hors norme a été construit sur de l’air… Ou plus précisément au-dessus d’un gros axe routier de 7 voies dont la circulation n’a jamais été interrompue durant le chantier. Dans la mesure où il n’y a quasiment plus de foncier disponible à La Défense, les projets les plus récents s’appuient tous au moins partiellement sur la voirie.
Ici, il a fallu créer une dalle par-dessus la route pour que la tour s’appuie dessus. Au passage, ce chantier a permis de créer 3500 m² d’espaces publics paysagers reliant deux parties de La Défense : le quartier du Cnit et celui de la Coupole. Mais forcément avec ce genre de fondations, le poids maximal pouvant être supporté est bien plus faible qu’avec des fondations profondes classiques. Il a donc fallu opter pour une structure mêlant le béton et l’acier pour gagner en légèreté et ne pas monter trop haut.

2. Des ascenseurs panoramiques à la lumière du jour
Traditionnellement, les tours se développent autour d’un noyau central renfermant les circulations et cages d’ascenseur. À La Défense, c’était le cas de la totalité des tours jusque-là puisque cela permet de réserver plus de lumière aux bureaux tout en facilitant l’accès aux ascenseurs. Dans la tour Trinity, en revanche, ce noyau est décentré avec des ascenseurs qui se retrouvent en façade. Une disposition rendue possible notamment par la forme fine du bâtiment qui épouse la largeur de la route sur laquelle il repose et dont la forme est prévue pour ménager les vues sur les constructions emblématiques qui l’entourent.
« Ces ascenseurs panoramiques créent des vues pour les usagers mais permettent aussi de rendre le bâtiment vivant de l’extérieur avec le va-et-vient des cabines », souligne l’architecte Jean-Luc Crochon, fondateur du cabinet Cro&Co Architecture qui a piloté ce projet. Sans oublier qu’une fois n’est pas coutume, il est parfaitement possible de s’orienter pour savoir où l’on se trouve dans le bâtiment en sortant de l’ascenseur. La vue sur la Grande Arche ou sur le Cnit permet de se repérer instantanément. Et pour une fois, la cage d’ascenseur qui est un endroit que l’on fuit habituellement, gagne en chaleur et en lumière.

3. 43 terrasses et balcons
La tendance lourde dans la construction actuelle qui consiste à ménager de multiples espaces extérieurs, a été parfaitement respectée. Trinity compte pas moins de 43 terrasses ou balcons végétalisés. Au total, les 4500 salariés attendus dans les 45.000 m² de bureaux de la tour disposeront de 1500 m² d’espaces extérieurs végétalisés. En plus de donner sur l’extérieur, ces espaces permettent de rompre la monotonie habituelle des façades de gratte-ciel et casse l’impression d’immensité. On retrouve ainsi tous les quatre étages une grande terrasse de 80 m² et tous les deux niveaux un espace extérieur de 20 m².

4. Des fenêtres qui s’ouvrent
L’aération a beau être entièrement régulée dans une tour (ou du moins elle est censée l’être…), la plupart des occupants apprécient de pouvoir ouvrir les fenêtres. Pas question de disposer de larges ouvertures, ce serait bien trop dangereux mais les architectes ont néanmoins pensé à installer de nombreuses lamelles d’une quinzaine de centimètres de larges qui s’ouvrent comme des fenêtres. « L’effet sur l’aération est très limité, reconnaît Jean-Luc Crochon, mais cela permet surtout d’entendre les bruits de la ville pour ne pas en être totalement isolé.»

5. En rouge et jaune
La tour est équipée d’une technologie d’ascenseur assez peu courante développée par l’Allemand ThyssenKrupp. Elle permet de glisser deux cabines indépendantes dans une même gaine. Contrairement à un système courant où les deux nacelles sont fixées l’une à l’autre, là elles sont indépendantes (mais ne peuvent évidemment pas se croiser). Attachés à l’animation visuelle que créent ces ascenseurs depuis l’extérieur, les architectes les ont choisis de couleurs très vives : rouges et jaunes. « C’est une référence directe à la teinte des ascenseurs de la tour Eiffel, précise Jean-Luc Crochon. Ce sont les rares de la capitale qu’on identifie depuis l’extérieur. »

6. Des espaces communs originaux
Puisque l’heure est au travail collaboratif, les équipes de Cro&Co ont voulu créer dans cette tour une « architecture de la rencontre ». L’endroit compte 4000 m² de services (conciergerie, salle de sport, restauration, local à vélos…). En plus des nombreuses terrasses, le business center, cet espace quasi-circulaire du 25e étage, figure parmi les espaces partagés et sa belle terrasse panoramique sera donc accessible à tous.
Un ensemble de loggias où l’on peut installer des kitchenettes, salles de réunion ou autres, va également fonctionner comme des espaces communs mutualisables. Tous ces lieux de rencontres et de convivialité ont vocation notamment à développer la sérendipité, ces hasards heureux qui permettent de créer de grandes choses lorsque des gens d’horizons différents discutent ensemble.

7. Un architecte naval pour le mobilier
Dans le vaste hall de la tour, on ne peut pas rater les trois immenses meubles en aluminium tout en courbes, mesurant 14 mètres de long. Cette création sur mesure a, elle aussi, été dessinée par le cabinet d’architectes de la tour. Ces meubles ont vocation à orienter les flux de circulation quotidiens tout en offrant des espaces de rencontres. Ils doivent aussi donner une impression de mouvement et se marient parfaitement avec l’oeuvre de l’artiste cinétique Carlos Cruz-Diez qui orne le mur en changeant de couleur au fil de la journée. Que ce soit pour incarner le mouvement ou pour maîtriser le travail de l’aluminium, Cro&Co a fait appel à un charpentier naval des Sables d’Olonnes, Ocea Shipbuilding, afin de construire ces meubles.

Jean-Bernard Litzler

ARCHITECTURES CREE / Avec Trinity, Cro&Co Architecture marque une rupture avec le bureau d'hier
Presse

La tour Trinity, signée Cro&Co Architecture, casse les codes de la tour de bureau et mise sur la mutualisation des espaces de travail. Sa structure illustre à la fois la compréhension du contexte urbain et la métamorphose de La Défense en un quartier végétalisé et humain.

Juchée au-dessus des voies de circulation, la tour Trinity observe le passage frénétique des véhicules qui traversent La Défense. Et qui la traverse. Petite dernière du quartier d’affaires, la tour réalisée par Cro&Co Architecture repose sur 4 voiles longilignes en béton posées entre les voies. Ces structures, longues de 200 mètres et renforcées de 850 micropieux, permettent de garder la route en service et d’accueillir les deux dalles sur lesquelles elle repose.
Les dalles des quartiers du CNIT et de la Coupole-Regnault, séparées à l’origine par l’avenue de la Division Leclerc, ont dû être agrandies. Désormais, elles se superposent et permettent aux 3 volumes glissés de la tour de s’élever dans la paysage. Afin de minimiser le poids de la construction, et soulager les fondations, il a été privilégié une structure mixte : le noyau est en béton et la charpente en métal. Les plateaux sont constitués de poutres d’acier crénelé, traversées par les gaines qui portent les planchers en acier ondulé rempli de béton.

Mutualiser les espaces
Il se dégage de la tour Trinity une effervescence, renforcée par le noyau décentré de la structure. La valse des ascenseurs panoramiques, visibles depuis la rue, qui se croisent et déposent les salariés d’un étage à un autre, attirent l’œil du passant. Tout comme les nombreux espaces extérieurs qui fleurissent le long de la tour.
Cro&Co Architecture casse les codes en mettant à disposition, à chaque étage, un accès à l’extérieur. 8 terrasses, 12 loggias et 23 balcons répartis sur 1 500 m2 le long des façades Est et Ouest permettent aux travailleurs de se retrouver, d’échanger et de se reposer.
Ces terrasses et balcons sont directement connectés aux parties communes, et participent de la mutualisation des espaces. Dans le hall, trois ensembles en aluminium tout en courbe, sculptés sur mesure par un charpentier naval français, de 43 mètres de long, structurent l’espace. L’accueil, les coins salons, l’espace d’attente, les cafés sont autant de lieux qui favorisent la rencontre.

Au 15e étage, le Skylobby et sa double-hauteur entièrement vitrée offrent un volume dédié aux réceptions et aux rassemblements, en profitant d’une vue panoramique sur la ville.
Le 25e étage est dédié à la rencontre entre les collaborateurs et les partenaires de l’entreprise. Le Business center, espace modulable, se transforme notamment en auditorium de 170 places.
Au sommet de la tour, 6 étages fusionnent en 3 duplex de façon à rassembler la communauté et faciliter la collaboration entre les équipes. Les escaliers qui relient les étages créent des points de connexion, propices aux rencontres informelles. Les bureaux disposent d’une hauteur sous plafond de 3,50 mètres et dominent la ville.

Taillée pour le paysage
La silhouette de la tour Trinity a été façonnée par le paysage urbain environnant. Située entre la Tour Areva, le CNIT et l’église Notre-Dame de Pentecôte, elle est composée de 3 volumes glissés que sont le noyaux central, un volume qui prend pied sur le parvis du CNIT et se termine au R+25, et un autre qui débute sur le parvis de la Coupole et culmine au R+30.
Les façades de la tour signée Cro&Co sont aussi adaptées au contexte. Au Nord et à l’Est, composées d’une simple peau, sont marquées par la succession des terrasses et par une grande fenêtre urbaine à mi-hauteur qui souligne le Skylobby.

La façade Sud est constituée d’une double peau pour protéger des importants apports solaires. La couche bright” permet un reflet continu sur toute la hauteur, mettant en valeur l’élancement de la tour par gommage du pas d’étage.
La façade Ouest est constituée de lames de verres sérigraphiées en dégradé, au léger effet de voilage, qui unifient les volumes et estompent la lecture horizontale des planchers qui se fait depuis le parvis. D’un point de vue environnemental, leur inclinaison agit comme un masque, qui écrête les pics d’apport solaire. D’un point de vue architectural, ces lames donnent l’illusion d’une façade cinétique.

La tour aux 100 arbres”
Trinity repose sur une dalle fertile de 3 500 m2, qui permet à la nature d’investir l’espace urbain public. Les 60 arbres qui y sont plantés contribuent notamment à la réduction du vent et au confort des piétons. Les nombreux autres arbres ont été plantés sur les terrasses et balcons. La végétalisation de La Défense illustre la métamorphose de ce quartier, qui s’éloigne peu à peu du paysage bétonné, encombré et bruyant qu’on lui connaît.

Voir le projet

LE MONITEUR / La tour Trinity
Presse

Livrée en novembre dernier, l’immeuble de grande hauteur a trouvé sa place hors des surfaces de la dalle du quartier d’affaires. Conçue par l’agence Cro&Co Architecture, la tour se tient au-dessus de voies routières et autoroutières.

Au cœur des années 2000, l’architecte Jean-Luc Crochon et son équipe sont mobilisés sur le projet de restructuration des programmes abrités par le Cnit de La Défense quand leur maître d’ouvrage, Unibail (aujourd’hui Unibail Rodamco Westfield) s’interroge sur l’opportunité de bâtir une nouvelle tour juste à côté de l’emblématique voûte de béton.
Drôle de question, puisque le site envisagé n’est pas un foncier disponible. Plus précisément, il n’y a pas de terrain du tout, pas même une parcelle de la dalle du quartier d’affaires des Hauts-de-Seine, juste une tranchée de 4 voies routières et autoroutières. « Unibail nous a demandé une faisabilité pour envisager quel actif pouvait être réalisé au-dessus de l’emprise de ces voies », explique Jean-Luc Crochon.

Une structure béton et métal
En novembre dernier, l’agence Cro&Co (anciennement Cuno-Brullmann, puis Crochon Brullmann + Associés) a donc livré Trinity, une tour de 32 étages. Ainsi 45 000 m² SP de bureaux et 4 000 m² SP de services ont trouvé là leur équilibre. Si l’immeuble n’a pas encore trouvé ses locataires, il peut accueillir jusqu’à 4 500 personnes.
Les travaux menés par Bateg, filiale de Vinci Construction France, ont en effet commencé par la réalisation de longs voiles de béton le long des voies de circulation, sur laquelle est ensuite reposer la tour elle-même. « La question du poids de l’édifice a été prédominante et sa structure est donc un mixte de béton, pour le noyau et les poteaux, et de métal pour les plateaux », soulignent Jean-Luc Crochon.
Projet architectural aux arrêtes tranchantes, Trinity se distingue aussi pour sa contribution à l’urbanisme du quartier. En effet, la couverture des voies a permis la création de 3 500 m² de nouveaux espaces publics. La réalisation du projet d’Unibail a donc permis de réduire la fracture entre le site du Cnit et le secteur Concorde-Regnault où se dressent notamment les tours Total et Areva. L’aménagement du pied de la tour participe enfin à la reconnexion du quartier sur dalle avec le sol naturel de Courbevoie grâce à la création de nouveaux escaliers.

Marie-Douce Albert

2020

SIATI Awards 2020 : Trinity remporte la mention spéciale
Award

SIATI 2020 (Sommet Immobilier, Aménagement des Territoires et Innovation)

Tour Trinity
Architecte : Cro&Co Architecture
Maître d’Ouvrage : Unibail Rodamco Westifield
Entreprise : Bateg (Vinci Construction France)
Structure : Setec TPI
Fluides : Barbanel
MOEX : Artelia

En savoir plus ici

SIATI Awards 2020 : Trinity remporte la mention spéciale - © Cro&Co
TROPHEE EIFFEL / Carré Michelet Lauréat
Award

LAUREAT DU TROPHEE EIFFEL 2020

Le Carré Michelet remporte le Prix mention Restructuration.
Merci à ConstruirAcier et à toute l’équipe du Carré Michelet .

Interview des architectes ici

Architectes
Cro&Co Architecture
Architecture&environnement
Maître d’Ouvrage : Gecina
AMO : Orfeo Develeppement

TROPHEE EIFFEL / Carré Michelet Lauréat - © Cro&Co
AMC / La tour Trinity et son paysagiste Bas Smets
Presse

Entretien avec Bas Smets, Paysagiste
(Extrait)

Comment travaillez-vous face à un site totalement artificialisé, comme sur la dalle de La Défense, au pied de la tour Trinity?
J’essaie de trouver une équivalence naturelle à une situation artificielle. A La Défense, il y a ce vent en permanence qu’on prend dans le visage et ces bâtiments lisses qui, tels des glaciers, reflètent violemment la lumière du soleil. On n’est finalement pas si loin d’une situation de montagne! Mais il manquait la composante végétale, cette fameuse limite jusqu’où les arbres peuvent pousser en altitude.
Nous avons donc implanté cette ligne d’arbres sur la dalle, au-dessus de l’autoroute urbaine. Nous avons travaillé avec les ingénieurs de structure pour voir comment créer une dalle fertile continue, non compartimentée. Nous avons recensé toutes les zones plantables en fonction de toutes les contraintes — de structure, d’accès pompiers, d’accès PMR- et nous les avons plantées densément d’aulnes. Les contraintes techniques et urbaines sont pour moi l’équivalent des contraintes naturelles: une poutre qui passe sous une dalle, c’est comme un rocher caché dans la nature sur lequel on ne peut pas planter. Et sur la tour elle-même, nous avons transposé l’étagement de la végétation en montagne, avec huit variétés différentes, de l’aulne au pied de la tour jusqu’au pin sylvestre, 150 m plus haut.

AUTODESK & BIM / Reportage sur Cnit Eole
Vidéo

Reportage vidéo sur la future gare Eole, située sous le CNIT (Paris LA Défense).
Autodesk, Revit, BIM

A DECOUVRIR ICI

Le CNIT est le bâtiment de tous les superlatifs ; ouvrage remarquable et historique, il nécessitait d’être rénové afin de faire entrer l’une des futures gares du Grand Paris construite par la SNCF. Un défi relevé avec finesse et élégance par l’agence CRO&CO qui avait déjà rénové ce monument des temps modernes il y a quelques années.

À travers le témoignage de plusieurs intervenants sur ce projet hors normes ; dont celui de son créateur Jean-Luc Crochon, Architecte et fondateur de l’Agence Cro&Co ; découvrez comment le BIM a permis d’éviter les surprises de chantier et d’assurer la cohérence globale entre restructuration de l’existant — afin de faire entrer lumière naturelle et flux de voyageurs — et création d’une gare moderne et accueillante.

AUTODESK & BIM / Reportage sur Cnit Eole - © Cro&Co
CTBUH Journal / Case study : Trinity Tower
Publication

Retrouvez le dossier complet sur la tour Trinity (Paris La Défense)
paru dans CTBUH Journal (issu 2, 2020) en cliquant ici.

LE FIGARO / Restructurer les tours plutôt que les démolir
Presse

La densité crée des contraintes spécifiques
Pour l’établissement de Paris la Défense, choisir une rénovation représente un manque à gagner. «Une rénovation nous donne moins de droits à construire (c’est-à-dire le potentiel constructible maximal possible dans le cadre du permis de construire), reconnaît Marie-Célie Guillaume. Donc ce n’est pas forcément un choix évident économiquement. Mais on pousse dans cette direction, malgré tout.» Il existe toutefois des solutions pour limiter cet impact. La tour Aurore passera ainsi de 28 à 33 étages dans sa version modernisée.

L’orientation forte donnée aux restructurations ne signifie pas que l’on ne construit pas de tours totalement neuves. Actuellement, il y a en trois en construction: le futur siège de Saint-Gobain, la tour Trinity et la tour Hekla. Là aussi, le lieu implique des spécificités importantes. «La Défense est un quartier très dense, ce qui crée des contraintes spécifiques, explique Marc Guerpin, chef du chantier de la tour Hekla pour Vinci. Il faut d’abord réfléchir à minimiser les contraintes pour les riverains ; puis réfléchir à la gestion de l’espace et la logistique ; enfin assurer la sécurité, car il y a beaucoup de passage aux abords de la tour.»

Ces préoccupations rejoignent celles des rénovations. La différence tient aux sous-sols. «Nous construisons juste à côté du boulevard circulaire et de deux voies ferrées, ce qui nécessite de mesurer en permanence que nos travaux n’ont pas d’impact sur ces ouvrages», signale Marc Guerpin.

PLD / La restructuration d’actifs, une démarche stratégique et vertueuse
Presse

En 15 ans, les restructurations d’immeubles ont totalisé 650 000 m², soit 70 % de la surface totale livrée sur le périmètre de l’OIN de La Défense. On vous en dit plus sur cette tendance qui allie modernisation du quartier d’affaires et réduction de son empreinte environnementale.

Longtemps considérées comme complémentaires aux constructions neuves, les restructurations d’immeubles ont
pourtant dominé le marché de l’offre disponible.
Pour Paris La Défense, cette solution offre de nombreux avantages :

  • intégration d’une vraie dimension durable (réduction des déchets, réemploi des matériaux, diminution de la production ou de l’acheminement de nouveaux matériaux) ;
  • optimisation des calendriers de travaux (chantiers plus courts, risques juridiques minimisés, coûts moins importants) ;
  • réduction de l’impact pour les riverains (nuisances sonores et visuelles).

Pour les investisseurs, la restructuration est parfois synonyme de défi technique (reconstruire à
partir de l’existant en gérant les contraintes structurelles).

2009–2019 : 14 opérations de restructuration
En 10 ans, les tours de bureaux du quartier d’affaires ont connu une profonde mutation. Parmi
les restructurations emblématiques :
First (86 000 m², livrée en 2011)
Belvédère (18 000 m², livré en 2018) ;
Carré Michelet (38 000 m², livré en 2019).

(…)

ADC Awards 2020 / Carré Michelet finalsite
Award

Le Carré Michelet est sélectionné aux ADC Awards, dans la catégorie Lieux de travail. 
L’ouverture des votes en ligne sera du 17 février au 15 mars 2020.

ADC Awards 2020 / Carré Michelet finalsite - © Cro&Co
LE PARISIEN / Ces grands projets qui vont marquer 2020
Presse

Paris et La Défense voient haut

Deux gratte-ciel parisiens côte à côte culminant à 120 et 180 m, asymétriques, désaxés.C’est un chantier inédit qui a pris racine au sud du XIIIe, entre les voies ferrées de PAris-Austerlitz, la Seine et le périphérique, à la limite d’Ivry (Val-de-Marne). Les Tours Duo de l’architecte Jean Nouvel comprendront 39 et 29 étages. Livraison attendue fin 2020. (…)

La Défense n’est pas en reste avec la livraison de deux tours cette année. Trinity en avril, Alto en principe d’ici l’été. Là aussi, les prouesses techniques se multiplient. de 140 m de haut et 33 étages, Trinity a été édifiée sur une dalle de béton coulée au-dessus de voies de circulation. Ce gratte ciel de bureaux, conçu par Jean-Luc Crochon, permet ainsi de relier, après quatre ans de travaux, le quartier Regnault et le Cnit.
(…)

LE PARISIEN / Ces grands projets qui vont marquer 2020 - © Cro&Co
LE PARISIEN / En 2020, La Défense aura plus d’une nouvelle tour dans son sac
Presse

Saint-Gobain, Trinity, Alto et Hekla. Ce sont les noms des quatre nouvelles tours de La Défense, fruit de promesses techniques hors normes, qui doivent rythmer la skyline du quartier cette année.
La première, futur siège du groupe éponyme, a même été livrée le mois dernier. Trinity (140 mètres) et Alto (150 mètres) doivent l’être au premier semestre de cette année. Il faudra attendre deux ans supplémentaires pour la tour Hekla, imaginée par Jean Nouvel.
Faute de foncier disponible au cœur du quartier d’affaires, ces trois dernières constructions ont dû s’adapter aux voies de circulation, voire les enjamber, pour poser leurs fondations. La tour de Saint-Gobain n’a pas eu cette difficulté puisqu’elle a été érigée en lieu et place d’un immeuble existant.

Mieux intégrées dans l’espace public
Contraintes de s’adapter aux voies de circulation qu’elles surplombent les tours des années 2020 sont de fait davantage ouvertes sur le quartier.
« La tour Trinity crée une couture urbaine, souligne l’architecte Jean-Luc Crochon. C’est un projet urbain global avec 3 500 m² d’espace public végétalisé, commun aux salariés et aux habitants. »
Deux restaurants en pied de tour seront même accessibles depuis l’extérieur. Ils ne seront ainsi pas réservés aux seuls occupants des bureaux.

Hekla sera la deuxième plus haute tour du quartier
Même volonté affichée par l’Américain Hines et le Belge AG, les promoteurs de la tour Hekla, dont on ne voit aujourd’hui que le quatrième sous-sol, au centre de la Rose-de-Cherbourg.
Cet édifice, qui sera le plus haut (220 mètres) côté Puteaux et le second du quartier derrière First (231 mètres), va enjamber un ancien viaduc routier bientôt transformé en promenade piétonne. Les piétons passeront donc entre les deux pieds de la tour et n’en seront pas exclus.
Contrairement aux usages qui exigent de montrer patte blanche avant de passer les portillons. « Le lobby (NDLR : hall d’accueil) de 14 mètres de hauteur disposera d’un bar accessible à tous avant le contrôle d’accès », précisent Patrick Bosque, le directeur général adjoint de Hines et Vincent Virlogeux, directeur de projet chez AG Real Estate.
Hekla aura aussi un auditorium de 250 places, avec les normes d’un établissement recevant du public, c’est-à-dire des clients ou des utilisateurs autres que les employés.
Avec une capacité d’accueil de 5 800 personnes sur 49 étages, Hekla sera dotée d’un roof-top végétalisé, destiné à des événements d’entreprise, et de loggias à tous les niveaux avec balcon ou terrasse.

De l’air extérieur dans les bureaux
L’architecte de Trinity, lui, a installé les ascenseurs en façade et créé des paliers vitrés, avec vue sur la Grande Arche, ainsi que des terrasses arborées ou des balcons à presque tous les étages.
Comme la tour Majunga, elle est équipée d’ouvrants manuels, qui laissent entrer l’air extérieur dans les bureaux. « On ne pourra plus dire qu’on ne peut pas ouvrir les fenêtres des tours », argumente l’architecte Jean-Luc Crochon.
Dans ce quartier, plus on monte, plus on a d’espace, plus en descend, plus on est serré. Les architectes font des plafonds de bureaux plus hauts (2,80 mètres chez Trinity). Les promoteurs vantent des volumes plus « généreux ». Une attention est portée à la circulation intérieure des collaborateurs et aux espaces de convivialité.

Toujours plus de monde dans les transports
La tour Trinity, propriété d’Unibail-Rodamco-Westfield, est en cours de commercialisation. Si elle se remplit rapidement, ses 4 500 collaborateurs rejoindront en grande majorité les actuels usagers des transports.
Ce qui risque de poser des problèmes de flux. Le matin dans les couloirs du métro, du RER et du Transilien, des agents en gilet rouge sont déjà obligés de gérer les flux piétons à l’aide de micros et de bâtons lumineux tellement la masse est compacte.
La tour Alto, elle, n’est pas la plus grande du secteur comme le laisse penser son nom. Haute de 150 mètres pour 38 étages, cet édifice imaginé par l’agence IF Architectes a été acquis par un fonds d’investissement, représenté par LaSalle Investment Management.
Drapée de 3 700 écailles de verre, l’édifice doit son originalité à sa silhouette et ses formes sans arêtes, puisque son sommet dessine presque les courbes du boulevard circulaire. Lui aussi accueillera des bureaux et est en cours de commercialisation.

2019

LE MONITEUR / Cro&Co construit hors sol la tour Trinity pour Unibail
Presse

Cette opération ex nihilo relève de la couture urbaine”, estime l’architecte Jean-Luc Crochon de l’agence Cro&Co à propos de la tour Trinity, dont les travaux s’achèveront au printemps prochain. 

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CTBUH Awards / Trinity sélectionnée
Award

La Tour Trinity est sélectionnée aux CTBUH Awards 2020 (Council on Tall Buildings and Urban Habitat) , dans la catégorie Best Tall Builging. 

+ d’info ici : https://​www​.ctbuh​.org/

CTBUH Awards / Trinity sélectionnée - © Cro&Co
LES ECHOS / Nouvelles tours à l'horizon
Presse

Après une année 2019 relativement calme, 2020 s’ouvrira sur de nouvelles livraisons de tours et un regain d’activité sur le marché locatif de la Défense.

Si l’année 2019 a été calme sur le marché des tours de bureaux, il n’en sera pas de même en 2020. Le quartier d’affaires de La Défense attend, en effet, une série de livraisons qui devraient faire baisser la pression locative.
Dès l’an prochain, un important stock de mètres carrés sera livré : plus de 240.000 m2 répartis entre les tours Alto (51.000 m2), Trinity (49.000 m2), M2-Saint Gobain (49.000 m2) et Landscape (70.000 m2), sans compter la prise à bail de Total des 130.000 m2 de bureaux du projet The Link qui s’achèvera en 2021. Suivront, entre autres, les livraisons d’Hekla (82.000 m2). D’ici à 2022, 450.000 m2 arriveront sur le marché, et très peu de ces grands immeubles sont déjà loués. De quoi faire remonter le taux de vacance aujourd’hui inférieur à 5 %. 

Un marché cyclique
« Le marché de La Défense a connu une période de creux après le premier flux de livraison de tour des tours Majunga, Carpe Diem et D2 qui avait poussé le taux de vacance à 13 % et généré un surcroît d’activité sur le marché locatif », explique Virginie Houzé, directrice études et recherche du conseil JLL.
Le développement de ce quartier est cyclique et lié à la livraison ou la mise en chantier de ces très grands immeubles qui alimentent ou privent le marché de plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés à la fois.
En l’absence de ces livraisons, le marché fonctionne, depuis trois ans, grâce aux petites et moyennes surfaces, et forcément moins bien. « Le tissu économique de La Défense ne repose plus uniquement sur les grands comptes mais aussi sur les moyennes entreprises », indique Olivier Schoentjes, codirecteur de l’Aménagement, de l’Etablissement Public Paris La Défense qui se réjouit, d’ailleurs, de voir arriver de nouveaux secteurs d’activité tels que les services informatiques (Hewlett Pacard), le transport (Gefco) ou encore le tout-venant dans les espaces de co-working.

Opérations de restructuration
Au pied des tours, l’émergence du secteur péri-Défense s’inscrit dans le plan de redynamisation du quartier d’affaires et de renouvellement de ses immeubles obsolètes. « Les grands projets qui sortent de terre récréent un environnement urbain dans le secteur de Nanterre, attractif pour les entreprises quitte à concurrencer les quartiers de l’ouest parisien », ajoute Olivier Schoentjes.
TechnipFMC va ainsi s’établir à proximité de la future gare de Nanterre-La Folie dans le programme Origine développé par Icade : un îlot urbain de 69.000 m2 situé dans le prolongement de Paris-La-Défense et des jardins de l’Arche. Vinci en fait de même en positionnant son siège social a u coeur du futur quartier des Groues qui fait la jonction entre la ville et le quartier d’affaires.
Ces projets mixtes intègrent les problématiques de construction de structures plus écologiques, flexibles et ouvertes sur l’extérieur (avec balcons, terrasses, jardins).
Les tours, aussi, se mettent au diapason de la nouvelle donne architecturale : parmi les projets à venir, plusieurs sont des opérations de restructuration qui réutilisent les structures existantes plutôt que de les démolir. C’est le cas des chantiers Aurore, Carré Michelet, Balzac ou Berkeley. « Ces travaux de rénovation ont vocation à répondre aux nouveaux modes de travail et aux attentes des utilisateurs en matière de confort et de bien-être. Ils témoignent aussi de la confiance des investisseurs dans le marché de La Défense », souligne Nicolas Verdillon, directeur du département investissement du conseil CBRE France. Ces immeubles modernisés, proposés à des niveaux de loyer bien en deçà de ceux du centre de la capitale et qui seront reliés, dès 2022, par Eole à la gare Saint-Lazare, pourraient, à terme, faire de l’ombre au marché parisien.

PIERRES D'OR / La Tour Trinity nommée
Award
PIERRES D'OR / La Tour Trinity nommée - © Cro&Co
CHRONIQUES D'ARCHITECTURE / Tour Trinity
Presse

Projet emblématique du Groupe Unibail-Rodamco-Westfield, la tour Trinity, signé Cro&Co et Saguez & Partners en construction à La Défense (Hauts-de-Seine), révolutionne le concept de la tour de bureaux pour répondre aux nouveaux enjeux RH des entreprises, soucieuses d’attirer et de fidéliser les meilleurs talents. Livraison : printemps 2020. Communiqué de synthèse du maître d’ouvrage (avec les précisions de l’agence Cro&Co).

Après le succès de la Tour Majunga, achevée en 2014, le pôle bureaux et projets mixtes du Groupe Unibail-Rodamco-Westfield va plus loin encore dans l’innovation au service de la qualité de vie au travail, et présente sa nouvelle réalisation : la Tour Trinity, qui verra prochainement le jour au cœur de Paris-La Défense.
Grâce à une architecture et à un design intégralement pensés autour des usages et des attentes des nouvelles générations, Trinity offrira à ses hôtes une expérience inédite, en adéquation parfaite avec les nouveaux modes de travail.

«Trinity est un IGH-pont de 33 étages pour 150 mètres de hauteur, dont la caractéristique exceptionnelle est d’être posée sur une dalle de béton suspendue au-dessus d’une sept voies. Au total ce sont 56 000 m² de bureaux et 4 000 m² de services qui accueillent près de 4 500 salariés», précise Cro&Co.

Pleinement connectée à son environnement et aux mouvements du monde, Trinity dépasse la simple tour de bureaux et devient un véritable écosystème pensé pour inspirer les talents de demain. Fruit d’un partenariat public-privé, elle représente 340 M€ d’investissement.

Une Tour pensée «sur-mesure» pour les talents de demain

Les bureaux deviennent de plus en plus un critère décisif au moment de choisir son futur travail. Ainsi, près de la moitié des collaborateurs estiment aujourd’hui que les bureaux sont un élément décisif dans le choix de leur entreprise, un taux en augmentation constante (30 % en 2017 et 39 % en 2018). Une tendance générationnelle, qui devrait se confirmer voire se renforcer encore au cours des années à venir.
Celle-ci ne se limite pas au recrutement : les collaborateurs recherchent aujourd’hui des espaces de travail conviviaux, favorisant les échanges, le partage, la créativité. Ils sont sensibles à la lumière du jour, aux espaces extérieurs et à des parcours fluides et enrichis par le digital.
C’est pour répondre à ces nouvelles attentes, et sur la base de leur expérience et d’échanges avec des sociologues, recruteurs, directions RH, designers et usagers, que le pôle bureaux d’URW, avec les architectes Cro&Co et l’agence Saguez & Partners ont conçu la tour Trinity.

La qualité de vie au cœur de l’expérience

Bénéficiant d’un emplacement exceptionnel sur le parvis de la Défense, Trinity se dresse tout en finesse et transparence au premier plan de la «skyline», entre les bâtiments iconiques du CNIT et de la Tour Areva. Avec ses ascenseurs panoramiques en façade, son habillage en lames de verre bioclimatique, ses terrasses plantées d’arbres, ses espaces hybrides et modulables, ses services connectés, Trinity multiplie les innovations au bénéfice de la qualité de vie et de l’expérience.
«Trinity est la première tour de La Défense à développer un noyau décentré avec un cœur de vie qui déporte les ascenseurs derrière une façade vitrée. De la sorte, l’activité de l’immeuble se dévoile, les salariés sont visibles depuis l’extérieur et profitent du paysage de La Défense. Les terrasses végétalisées et les zones de réflexion collectives sont situées à proximité des ascenseurs pour devenir des points de rencontre improvisés», précise Cro&Co.
Le parcours utilisateur démarre avec la dernière œuvre de l’artiste Carlos Cruz-Diez, figure internationale de l’art cinétique, au cœur du lobby d’accueil. Il se poursuit dans l’ascenseur panoramique offrant une vue époustouflante sur la ville, puis à travers les bureaux lumineux, décloisonnés, pour certains reliés en duplex à l’étage supérieur au moyen d’escaliers intérieurs. Il est ponctué d’espaces de restauration, d’un espace wellness et d’un business center en rooftop.

Favoriser les interactions et la connectivité

Trinity propose des espaces exceptionnels hyperconnectés, hybrides et modulables, pour que le simple fait de venir travailler soit un réel plaisir. La tour proposera des lieux de travail flexibles et entièrement décloisonnés qui encouragent la libre circulation des personnes et des idées. Une innovation majeure imaginée pour répondre aux exigences des collaborateurs d’aujourd’hui qui aspirent à se rencontrer et à échanger plus librement.
L’expérience collaborateur sera enrichie par des services connectés comme l’application «Workwell» qui facilite le quotidien des utilisateurs.
«Trinity compte au total huit terrasses agrémentées d’arbres en pleine terre, douze loggias végétalisées et 23 balcons, soit 1 500 m² d’espaces extérieurs. Au sommet de la tour, six étages fusionnent en trois duplex, le 25ème étage est doté d’une terrasse panoramique et le 33ème pourra accueillir une grande salle de réunion», précise encore l’agence Cro&Co.
«Sur un marché de plus en plus compétitif, Trinity illustre pleinement notre vision des lieux de vie urbains de demain, des lieux centrés sur l’expérience, qui réinventent le vivre ensemble», conclut Bruno Donjon de Saint Martin, Directeur Général Bureaux, Hôtels et Projets mixtes Europe Unibail-Rodamco-Westfield.

DEFENSE-92 / Trinity, la petite dernière qui veut séduire les grands
Presse

Sa silhouette si atypique marque désormais la skyline de La Défense. Avec une bonne année de retard le chantier de la tour Trinity érigée à l’arrière du Cnit, à cheval sur les communes de Puteaux et Courbevoie touche enfin à sa fin. Avant la fin des travaux prévus pour le début de l’année prochaine, Unibail-Rodamco-Westfield (URW) qui finance et porte ce projet à 340 millions d’euros vient d’inaugurer il y a quelques jours un showroom au 23ème étage de ce building qui en compte 33 pour une hauteur de 140 mètres.

Un témoin pour séduire les futurs occupants
Dans cet espace aménagé par l’agence Saguez & Partners, URW souhaite en mettre plein la vue aux potentiels preneurs des 49 000 mètres carrés de ce gratte-ciel imaginé par l’architecte Jean-Luc Crochon de l’agence Cro&Co Architecture. Plein la vue, avec déjà son superbe panorama offert sur l’Arche de La Défense, mais plein la vue surtout avec sa pléiade de services.
« On a vraiment eu l’ambition avec Trinity d’être sur un objet qui casse tous les codes que l’on a pu connaître sur les tours que l’on a pu livrer jusqu’à aujourd’hui, explique Bruno Donjon de Saint-Martin, directeur général du développement des bureaux chez URW. Nous avons travaillé sur la notion du chez-soi augmenté ».

Une quarantaine d’arbres plantés sur les terrasses et loggias
Alors que l’offre immobilière s’annonce concurrentielle à La Défense dès l’année prochaine avec entre autres les projets Alto et Landscape, Trinity veut se distinguer par ses terrasses et loggias à tous les étages où seront plantés une quarantaine d’arbres « en pleine terre », ses ascenseurs panoramiques qui seront une première en France pour un building de bureaux mais aussi son offre de restauration.
Si le building ne disposera pas d’un restaurant panoramique, Trinity offrira à ses futurs occupants quatre concepts de restauration baptisés : « Java », une cantine décontractée ; « Tivano », un coffee shop ; « Source », une offre « brandée » de produits « sourcés » et « Eat Tank », une autre cantine ouverte tout au long de la journée.

Une brasserie et un café ouvert au public
Les passants eux aussi pourront pénétrer dans le socle de Trinity. Une brasserie ouverte au public s’installera dans le socle de l’édifice tandis qu’à l’opposé un « café concept » est prévu. Mais ce n’est pas tout puisque 3 500 mètres carrés d’espaces urbains végétalisés accessibles à tous ont été créés au pied de Trinity.
« Trinity aura son noyau façade. Il sera un cœur de vie. Le bâtiment sera interactif avec ses ascenseurs en façade. On verra la tour vivre », se réjouit Jean-Luc Crochon. Les cabines de ses ascenseurs de façade seront d’ailleurs avec leurs couleurs jaune et rouge un clin d’œil à celles de la Tour Eiffel.

Un business center et un fitness dans les nuages
Habituellement placé dans les tréfonds des buildings, l’espace business center proposé par URW dans Trinity promet d’être unique en son genre. Situé au 25 ème étage, cet espace proposera des salles de réunion et un grand auditorium. A ce même niveau on retrouvera également un espace de fitness. Les six derniers niveaux seront eux organisés en trois duplex. Là aussi une véritable originalité pour le quartier d’affaires.
« On veut donner aux gens l’envie de venir travailler dans Trinity, assure Bruno Donjon de Saint-Martin. Fini les matériaux trop froids comme le métal, le verre ; il y aura un usage surabondant du bois ». C’est ainsi que les paliers ascenseurs conçus comme des « lieux de vie » ouverts sur l’extérieur grâce au noyau décentré seront revêtus d’un parquet massif.

« On a des marques d’intérêts d’entreprises »
« C’est un bâtiment où l’on pourra ouvrir les fenêtres, où l’on pourra aller dehors », rajoute l’architecte à qui l’on doit la dernière rénovation du Cnit situé juste à côté. Et c’est pour faire écho à la façade nord du plus vieux bâtiment de La Défense que Jean-Luc Crochon a choisi entre-autres d’habiller la façade sud de Trinity de lames verticales faisant office de brise-soleil.
Avec tous ces atouts la riche foncière française, propriétaire à La Défense du Cnit et du centre commercial Westfield Les 4 Temps souhaite désormais remplir sa tour. « On a des marques d’intérêts d’entreprises. Un seul utilisateur c’est peu probable. On aura deux ou trois grands utilisateurs et pour la fin de la commercialisation des plus petits, reconnait Bruno Donjon de Saint-Martin ». Pour commercialiser les 49 000 mètres carrés de Trinity qui seront livrés en avril 2020 Unibail-Rodamco-Westfield s’est entouré du broker de BNP Paribas Real Estate. Mission à eux de remplir ce building dernier cri.

BATIACTU / La Défense : Trinity
Presse

RÉALISATION.
A quelques centaines de mètres de la Grande Arche de La Défense, la tour Trinity, construite par Bateg (groupe Vinci), attaque la dernière ligne droite de son chantier. Avec une livraison prévue en avril 2020, le bâtiment ambitionne d’accueillir jusqu’à 4.500 personnes sur 49.000 m² d’espaces de travail. Focus.
Et une de plus à La Défense. A quelques centaines de mètres de la Grande Arche, la tour Trinity attaque la dernière ligne droite de son chantier : avec une livraison prévue en avril 2020, le bâtiment affichera à cette date une hauteur de 140 mètres, et pourra accueillir jusqu’à 4.500 collaborateurs sur 49.000 m² d’espaces de travail. A ces derniers s’ajouteront quelque 4.000 m² de services, 1.500 m² d’espaces extérieurs — à savoir 8 terrasses arborées, 12 loggias végétalisées et 23 balcons — et 3.500 m² d’espaces urbains végétalisés. Le tout sur 33 étages (dont 3 duplex sur 6 niveaux, du R+25 au R+30), avec 165 places de stationnement et plus de 1.000 m² dédiés aux deux-roues. De quoi offrir un bel écrin neuf aux futurs salariés. Et pourtant, les concepteurs de la tour Trinity souhaitent justement proposer aux occupants un lieu de travail… qui ne leur fasse pas penser à un lieu de travail.

Une emprise de 3.500 m² qui recouvre la voirie existante
Le chantier de la tour Trinity est réalisé par un groupement réunissant Bateg, GTM Bâtiment et Sogea TPI, des filiales de Vinci Construction France, ainsi que par Vinci Energies s’agissant de certains lots techniques. Le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, promoteur du gratte-ciel, mise sur ce partenariat public-privé au coeur de La Défense pour mettre en valeur un site emblématique, prenant le relais de la tour Majunga, elle aussi implantée dans le quartier d’affaires parisien.
Représentant un investissement de 340 millions d’euros, les travaux de la tour Trinity se démarquent également par leur spécificité technique qui vient à contre-courant des pratiques traditionnelles pour les tours de bureaux. En effet, l’édifice repose sur un socle artificiel de 3.500 m², recouvrant la voirie existante : C’est un site ex nihilo, avec la création d’un foncier puis d’une dalle — un travail de couture urbaine’”, assure Jean-Luc Crochon, architecte de l’agence Cro&Co. Les disponibilités foncières étant pour le moins limitées sur l’esplanade de La Défense, les équipes ont donc dû prendre en
compte cette contrainte spatiale particulièrement importante dès le début de la réflexion. Un défi que l’on retrouve d’ailleurs dans d’autres projets de constructions sur le parvis, à l’image de la tour Saint-Gobain, également bâtie par Vinci, ou de la tour Alto, édifiée par Bouygues.
Cette construction surplombant des voies de circulation s’inscrit plus largement dans une complexité inhérente aux fondations et à la volumétrie architecturale de Trinity. Pour supporter le poids de la tour, tous les éléments verticaux du bâti sont en béton et s’accompagnent de charpentes métalliques.

Attirer les salariés avec un cadre innovant
L’architecte Jean-Luc Crochon, du cabinet Cro&Co, et l’agence de design Saguez & Partners, ont donc souhaité que la tour Trinity soit un lieu de travail qui ne ressemble pas à un cadre professionnel. Pour ce faire, il a fallu travailler sur nombre d’aspects esthétiques et de caractéristiques techniques. Tout d’abord, les ascenseurs panoramiques avec paliers vitrés à chaque étage seront situés en façade, au lieu d’être intégrés au coeur de la structure, comme c’est le cas usuellement. Les codes traditionnels des IGH sont donc battus en brèche, l’idée étant ici de placer le coeur en façade de manière à créer un bâtiment interactif”, offrant une vision de l’extérieur qui permettrait de mieux s’orienter”, selon l’architecte.
Plus largement, la réflexion s’est étendue sur les notions d’espace, de lumière, de confort et de bien-être des occupants : ainsi, la tour revêtira des lames de verre et sera dotée de terrasses arborées. A l’intérieur, les espaces de bureaux font la part belle à la flexibilité : hybrides et modulables, ils seront complétés par un imposant hall d’accueil, deux restaurants ouverts sur l’extérieur, et un centre des affaires — regroupant un auditorium, des salles de réunion et un espace fitness — situé, non pas en rez-dechaussée ou en sous-sol, mais au 25e étage, surplombant ainsi La Défense et Paris.

Repenser le rôle et la place des immeubles de bureaux
Nous avons voulu reprendre les mêmes codes qu’à domicile : le choix s’est porté sur des matériaux domestiques comme le bois et le développement de volumes inattendus, comme les terrasses”, explique Jean-Luc Crochon. Les paliers, généreux en lumière naturelle, permettent de créer des zones déconnectées du plateau, des lieux différents
des espaces traditionnels. Derrière ces choix, nous posons la question du rôle et de la place des immeubles de bureaux : comment le lieu et le volume participent de la créativité ?”
Trinity se veut par ailleurs exemplaire sur le plan environnemental : d’après les équipes du projet, elle aurait atteint les 14 cibles du référentiel de Haute qualité environnementale, lui assurant ainsi de décrocher les certifications HQE Exceptionnel” et Breeam Excellent”. La végétalisation du site joue évidemment dans cette évaluation, mais la sélection des matériaux ne doit pas être négligée. De plus, des compteurs situés sur chaque plateau mesureront les ressources énergétiques nécessaires et pourront moduler les consommations d’énergie en se référant à des capteurs de présence, de température, de luminosité et de dioxyde de carbone. En outre, Trinity récupèrera l’énergie produite par les mouvements de ses ascenseurs et par ses centrales d’air.

Nouveaux usages, nouveaux plateaux
Avec une capacité d’accueil moyenne de 150 personnes pour une surface unitaire de 1.600 m², les plateaux ont pour objectif de s’adapter aux nouveaux usages tout en proposant une certaine qualité de vie. Par conséquent, les libertés de parcours” sont garanties grâce à l’adaptabilité du cloisonnement”, d’après le directeur général de Saguez & Partners, Patrick Roux. La capacité des plateaux à se densifier ou à s’aérer” doit assurer confort et bien-être aux futurs utilisateurs, l’objectif étant de ne pas leur donner l’impression d’être enfermé” dans leur lieu de travail.
Afin d’optimiser la concentration des collaborateurs, l’environnement sonore a été travaillé pour garantir un confort acoustique optimal : des faux-planchers et des fauxplafonds phoniques se conjuguent à des façades au niveau d’isolation élevé et à un système de climatisation silencieux.
Cette recherche d’équilibre personnel comme professionnel a même été poussée jusqu’à la création d’une application pour smartphone, intégralement dédiée au fonctionnement des différents espaces et services de la tour, et que chaque salarié pourra télécharger et utiliser.

L'OPINION / A La Défense, la tour du futur
Presse

A La Défense, la tour du futur veut faire oublier qu’elle est une tour (sauf pour la vue)
Souhaitant casser les codes de la tour, Trinity, à la Défense, a mis ses ascenseurs en façade pour que la lumière du jour se diffuse à360 degrés dans les étages.

Les faits — En avril 2020 devrait être achevée la tour Trinity, projet d’Unibail-Rodamco-Westfield représentant 340 millions d’euros d’investissement, et fruit d’un partenariat public-privé.
Si l’on vous dit que vous allez travailler dans une tour, à quoi pensez-vous ? Les ascenseurs austères, dont on sort sous une lumière artificielle blafarde, les couloirs gris qui tournent en rond, l’atmosphère insonorisée qui coupe du monde extérieur, l’empilement de matériaux industriels où le végétal ne saurait poindre…

Tous ces critères, les tours des prochaines années vont tenter de les renverser. Parmi les premières à s’y essayer, la tour Trinity doit sortir de terre en avril 2020. Elle mesurera 140 mètres de haut (33 étages), pour 49 000 m d’espaces de travail dont 4 000 m de services.

Elle est « totalement en rupture avec les codes du bureau et de la tour », s’est réjoui jeudi Bruno Donjon de Saint Martin, directeur général bureaux, hôtels & projets mixtes en Europe pour Unibail-Rodamco-Westfield (URW), le développeur et promoteur de l’ensemble, qui a investi 340 millions d’euros.

Pour la première fois en Ile-de-France selon URW, la tour mettra ainsi en façade son « noyau », qui comprend les voies de circulation verticales (ascenseurs et escaliers de secours, conduites d’eau, réseaux électriques) et la structure porteuse du bâtiment.
Du coup, « il n’y a plus cette différence droite gauche quand on sort de l’ascenseur, on arrive directement sur un grand palier inondé de pleine lumière, alors que d’habitude c’est dans le noir. Sur les plateaux de travail, on a systématiquement 360 degrés de vue sur l’extérieur », s’est enthousiasmé Bruno Donjon de Saint Martin jeudi, à l’occasion de la 1 visite presse de la tour.
De même, souvent les espaces communs, comme l’auditorium, sont au sous-sol. « Nous les avons mis au 25 étage, raconte le responsable : là où les personnes se rassemblent, on leur donne le meilleur de la tour. » De même pour le centre de fitness.

Il n’a pas été facile de faire ressembler les espaces de travail à des lieux de vie, à cause des nombreuses normes. Où mettre les portes coupe-feu quand les volumes sont plus grands ? Utiliser un matériau chaleureux comme le bois est compliqué pour des raisons de sécurité incendie. En plus, les architectes souhaitaient blanchir le bois, mais sans ammoniaque car cela aurait fait perdre des points dans le référentiel haute qualité environnementale HQE — la tour Trinity se targue d’être la première à atteindre 14 cibles sur 14. « Il a fallu trois ans d’études avec notre fournisseur de bois qui s’est arraché les cheveux », sourit Francesca Benente, directrice du projet chez Cro&Co Architecture.
Autre innovation : créer des escaliers ouverts au milieu des six derniers étages, pour les relier comme des duplex, ce qui là aussi multiplie les contraintes de sécurité incendie.

Ex nihilo. Trinity aura enfin ses terrasses arborées, qui deviennent un incontournable de La Défense. Déjà présentes sur la tour Majunga (2014), elles seront aussi un point fort de la tour TheLink qui doit voir le jour en 2023. « Nous avons mis dans la tour ce qu’on aimerait avoir chez soi mais dont on n’a pas les moyens, surtout à Paris », résume Bruno Donjon de Saint Martin. Les employés pourront même ouvrir les fenêtres pour entendre le bruit de la ville.
La plus grande originalité de la tour est néanmoins son emprise. Là où elle a été érigée, entre le Cnit et la tour Areva, il n’y avait pas de terrain, mais un gros axe routier. Il a fallu construire une dalle ex nihilo.
Certaines entreprises ont déjà montré des marques d’intérêt, soit parce qu’elles cherchent à regrouper leurs salariés, soit parce que leurs bureaux actuels ne correspondent plus aux attentes des salariés.

BUSINESS IMMO / La tour Trinity se pose à La Défense
Presse

Lancé fin 2017, le chantier de la tour de bureaux Trinity, de l’investisseur Unibail-Rodamco-WestDeld (URW) et Cro&Co Architecture, s’achève bientôt à La Défense. Enchâssé entre le Cnit et la discrète église Notre-Dame-de-Pentecôte, cet IGH-pont de 140 m de hauteur réussit le tour de force de se poser sur une dalle de béton suspendue au-dessus d’une sept voies. En effet, le bâtiment est « hors-sol », au-dessus d’une bretelle qui rejoint le tunnel de l’A14 et d’une voie locale qui relie le centre de La Défense au boulevard du tramway T2. Plus qu’une simple tour, c’est une véritable extension de la dalle de La Défense et c’est la première fois qu’un opérateur privé construit audessus du domaine routier national. Une convention tripartite a été signée avec l’État et l’aménageur Paris La Défense pour déterminer comment concevoir le projet, le construire, et déDnir les modalités d’exploitation du futur tunnel. Ce partenariat public-privé représente pour Unibail-Rodamco-WestDeld un investissement de 340 M€.

Sur une emprise de 1 500 m2 vient désormais s’élancer ce petit IGH construit en X et à la forme longiligne de 75 de long sur 20 m de large. Les planchers sont en métal et en béton, contrairement à la pratique classique du tout béton pour alléger la structure. EnDn, au sol, 3 500 m2 d’espaces publics paysagers assurent les connexions piétonnes entre la dalle et le sol naturel grâce à des escaliers mécaniques et des ascenseurs. La tour Dnance ces espaces publics qui seront rétrocédés à l’aménageur Paris La Défense d’ici Dn 2019, date d’achèvement des travaux.

Chiffres clés :
Durée de construction du socle : 24 mois
Une salle de réception au 25e étage, à 100 m de haut
6 derniers étages en duplex
1 500 m2 de terrasses de 80 m2 en double hauteur, sur les façades est et ouest
50 arbres plantés dans 50 cm de terre
3 500 m2 d’espaces publics créés
Programme : construction d’un IGH de bureaux et commerces
Adresse : La Défense, Courbevoie (92)
Surface : 52 600 m²
Livraison : avril 2020
MOA : URW, SCI Trinity
Architecte mandataire : Cro&Co Architecture

LE JOURNAL DU GRAND PARIS / Trinity offre une nouvelle liaison entre le parvis et Courbevoie
Presse

Jouxtant le Cnit, bâtie sur une nouvelle dalle posée au-dessus de l’avenue de la division Leclerc, la tour Trinity se distingue également par ses ascenseurs panoramiques extérieurs et des terrasses en hauteur.
La tour Trinity présente la singularité de s’élever au-dessus de l’avenue de la division Leclerc, voie de circulation routière. Unibail n’a donc pas acquis le foncier mais seulement des volumes, en hauteur, reconstituant une dalle de 3 500 m2, dont 2 000 seront restitués à l’espace public géré par l’Agence Paris La Défense.
Les ascenseurs panoramiques extérieurs, rouges et jaunes en clin d’oeil à ceux de la tour Eiffel, de même que les 20 terrasses et 23 balcons, des fenêtres que l’on peut ouvrir, constituent les autres spécificités de cette tour de 45 000 m2, avec la quarantaine d’arbres en pleine terre plantées sur ces terrasses, auxquels s’ajouteront ceux qui s’élèveront sur la dalle de La Défense.

Les aménagements intérieurs répondent à des standards désormais classiques, vastes plateaux en open space, tisaneries à tous les étages et espaces adaptés à chaque heure, stimulant la créativité en favorisant la rencontre fortuite, c’est désormais la règle. Le tout pour placer les futurs preneurs, inconnus à ce jour, en bonne place pour attirer les meilleurs talents. Et les garder. « Nous avons voulu casser les codes des tours, offrir aux futurs occupants les prestations qu’ils rêveraient d’avoir chez eux, comme des terrasses surplombant Paris », souligne Bruno Donjon de Saint-Martin,
directeur général pôle bureaux d’Unibail-Rodamco-Westfield.

Business center en rooftop
Dans le même esprit, la disposition en hauteur, des espaces de conférence et de wellness, et non enterrés ou dans des rez-de-chaussée peu lumineux comme c’est souvent le cas, ainsi qu’un business center en rooftop, répondent à une conception nouvelle du rôle des bureaux à l’heure du nomadisme, lieux de rencontre, d’échanges, et de partage des valeurs de l’entreprise. Des escaliers relient plusieurs niveaux entre eux, créant autant de plateaux en duplex là aussi pour favoriser les interactions et la convivialité.
Unibail-Rodamco Westfield indique que l’immeuble, construit par Vinci construction, atteint les 14 objectifs du référentiel HQE, pour un investissement de 340 millions d’euros..
Une hauteur de plafond de 2,80 m (3,80 de dalle à dalle), et des baies vitrées à 360° des plateaux confèrent une grande luminosité naturelle, de même qu’une vue spectaculaire à cet immeuble construit en béton (pour la structure verticale) et en métal (pour l’horizontale). La tour a été conçue par le pôle bureaux d’URW, les architectes de Cro&Co et l’agence Saguez & Partners, et accueillera la dernière oeuvre de l’artiste Carlos Cruz-Diez, figure internationale de l’art cinétique, au coeur du lobby d’accueil. Livraison : printemps 2020.

En chiffres
340 millions d’euros d’investissement
140 m de haut et 33 étages
49 000 m2 d’espaces de travail, dont 4 000 m2 de services (pouvant accueillir jusqu’à 4 500
collaborateurs)
1 500 m2 d’espaces extérieurs : 8 terrasses arborées, 12 loggias végétalisées et 23 balcons
3 500 m2 d’espaces végétalisés
3 duplex sur 6 niveaux, une surface de 2 000 m2 par duplex
165 places de parking & + de 1 000 m2 dédiés aux 2 roues
Double certifications HQE « exceptionnel » et BREEM « excellent »

INNOVAPRESSE / Trinity, une tour qui "casse les codes"
Presse

Il y a deux ans, Bruno Donjon de Saint Martin, aujourd’hui directeur général bureaux, hôtels et projets mixtes Europe d’Unibail-Rodamco-Westfield, s’était attardé sur les fondations de la tour Trinity – un chantier de l’impossible” à ses yeux -, qui s’élève sur un foncier créé ex-nihilo, au-dessus de l’avenue de la Division Leclerc, à La Défense. Un foncier qui fera office de couture urbaine entre Courbevoie (92) et la dalle du quartier d’affaires, sur lequel s’est élevé l’immeuble de 49 000 m2 de bureaux mais pas que… L’empreinte au sol de l’actif (situé entre le Cnit et la tour Areva, ndlr) n’est que de 1 500 m2”, remarque le dg d’Unibail-Rodamco-Westfield. Ce qui nous a permis de créer 3 500 m2 d’espaces paysagers, avec 50 arbres plantés, et publics, où deux commerces prendront place”. Il ajoute : c’est tout simplement l’aboutissement d’une réflexion menée entre acteurs privés et publics” (maître d’ouvrage, investisseur : Unibail-Rodamco ; aménageur : Paris La Défense ; architectes : Cro&Co ; design : Saguez & Partners ; entreprise générale : Vinci Construction). Montant de l’investissement : 340 M€.

En ce 28 novembre, à six mois de la livraison – plus lointaine que prévue initialement -, Bruno Donjon de Saint Martin a, cette fois, orienté son discours sur l’intérieur de cet objet” de 140 mètres de hauteur (33 étages), censé casser tous les codes” et favoriser la qualité de vie au travail”. Il dit : Trinity doit contribuer à l’épanouissement du collaborateur (’actif pourra en accueillir 4 500, ndlr). Notre souci permanent : l’attirer, le retenir et favoriser son engagement”. URW veut ainsi lui proposer une sorte de chez soi augmenté”.

Au 23e étage de l’ensemble, où commercialisateurs – BNP Paribas Real Estate notamment, dans le cadre d’un mandat exclusif – et potentiels locataires sont attendus dans les prochaines semaines, ce discours ambitieux, également tenu par les porteurs de la tour Hekla (lire notre article), prend forme. On y retrouve des matériaux domestiques, avec une place importante laissée au bois, des plateaux en éventail ouverts – car faire circuler des collaborateurs c’est faire circuler des idées”, remarque Patrick Roux, directeur général de Saguez & Partners -, huit terrasses positionnées tous les quatre étages, ainsi que douze loggias végétalisées et vingt-trois balcons, des paliers éclairés par une lumière naturelle ou encore des escaliers réintroduits entre deux étages au sommet de la tour, dans le hall ou encore au 15e niveau pour provoquer des échanges entre les salariés”, résume Bruno Donjon de Saint Martin, qui vante la liberté laissée au(x) futur(s) utilisateur(s) en termes d’aménagement.

Cette liberté est en partie possible grâce au noyau décentré, situé en façade. Des ascenseurs panoramiques ont ainsi été déportés derrière une façade vitrée”, commente Jean-Luc Crochon, architecte des lieux. Ils seront rouges et jaunes : clin d’oeil à la Tour Eiffel. Le bâtiment se veut ainsi interactif car les personnes extérieures à celui-ci le verront vivre, contrairement à la plupart des tours de La Défense, assez refermées sur elles-mêmes”.

Autres caractéristiques de Trinity : sa conciergerie ouverte 24h/​24, un wellness center et un business center situés au 25e étage – on offre ainsi aux salariés le meilleur de l’immeuble” -, une bibliothèque communautaire ou encore une application dédiée à la tour (WorkWell), certifiée HQE exceptionnel et Breeam excellent.

LE MONITEUR / Le Carré Michelet prend son indépendance
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Autrefois partie intégrante d’un ensemble immobilier plus vaste, l’édifice a été restructuré et forme une entité unique.
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EQUERRE D'ARGENT 2019 / Le Carré Michelet nommé
Award

Equerre d’argent
Les vingt-cinq opérations sur les rangs de l’édition 2019
Les réalisation sélectionnées par AMC et Le Moniteur seront scrutées par le jury. Le palmarès des Prix d’architecture du Moniteur sera dévoilé ce 25 novembre. 

Vingt-cinq nommés et pas un de plus. Ces drenières semaines, les journaliste architecture” des rédactions des magazines AMC et Le Moniteur ont évalué quelque 220 dossiers de candidature pour dresser une liste de réalisations révélatrices de la production architecturale récente en France. Ils ont ainsi établi cette sélection de 25 opérations qui doit désormais être soumise aux jurés de la 37è édition de l’Equerre d’argent.

Titre convoité
Parmis ces ouvrages en lice pour les Prix d’architecture du Moniteur, cinq ont été conçus par de jeunes architectes (moins de 35 ans au moment du dépôt de la demande du permis de construire) et sont donc en compétition pour le prix de la première oeuvre. Les vingt autres convoitent le titre de bâtiment de l’année”, autrement dit l’Equerre d’argent 2019. Ces derniers concourent également chacun dans leur catégorie respective, à savoir habitat”, activités”, culture, jeunesse et sport” et ouvrage d’art”. (…)

AMC / Restructuration de bureaux
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Implanté au sud-est du quartier de La Défense, le bâtiment de bureaux des années 1980 d’Andrault & Parat a été restructuré. Epaissi et surélevé, il affirme la clarté géométrique de sa nouvelle volumétrie, en favorisant des liaisons urbaines vers le centre-ville de Puteaux.

Reflet du bouillonnement économique mondial, l’activité immobilière frénétique de La Défense se poursuit sans trêve autour de deux axes : la construction, moins fréquente à mesure que les terrains s’amenuisent, et la réhabilitation, portant sur un parc difficile à louer dès lors qu’il ne correspond plus aux critères, rapidement périmés, du confort tertiaire. L’agence Cro & Co a eu l’opportunité de travailler simultanément sur ces deux types d’intervention dans le quartier d’affaires. A proximité du Cnit, la tour Trinity est un projet neuf construit sur une emprise foncière gagnée sur une route. Il sera livré au début de l’année 2020. Achevé en juillet dernier, le projet du carré Michelet porte sur la réhabilitation lourde d’un bâtiment édifié au milieu des années 1980 par l’agence Andrault & Parat : des cubes en verre miroir bleuté, articulés par des prismes noirs laqués, qui se succèdent sur 260 m entre la dalle et le périphérique ceinturant La Défense. De cet ensemble cachant trois immeubles distincts, Cro & Co a été chargé de réhabiliter la partie centrale. Après avoir envisagé une intervention a minima, le maître d’ouvrage a finalement opté pour une transformation radicale de l’image du bâtiment.

Atelier d’artiste tertiaire
« Le pas d’étage est le premier critère décidant de la viabilité d’une réhabilitation tertiaire, explique Jean-Luc Crochon, fondateur de Cro & Co. Nous devions nous assurer qu’une fois les fluides intégrés, nous pourrions conserver une hauteur sous plafond compatible avec les normes de l’immobilier de bureau. » La réhabilitation devait ensuite tenir compte de l’évolution du secteur Michelet, arboré et en contrebas de l’esplanade centrale de La Défense ; elle devait favoriser les relations entre le cœur du quartier et les communes voisines. La première intervention a consisté à isoler le centre de l’édifice de ses parties gauches et droites, recréant des vues vers Puteaux. Une opération que la présence de joints de dilatation entre chaque immeuble constituant l’ensemble immobilier a facilitée. La partie nord du bâtiment a été élargie et surélevée de sept étages.
Une deuxième surélévation, de deux niveaux, couronne désormais l’ensemble : elle confère au bâtiment son nouveau statut de palais tertiaire se singularisant dans un contexte encombré.
Le verre réfléchissant a laissé place au verre transparent, ce qui favorise les continuités visuelles depuis la place Michelet. A travers le hall, on aperçoit maintenant le patio, qui se développe sur une hauteur de 16 étages. Des terrasses relient en douceur le niveau haut de la dalle avec le sol naturel, 14 m plus bas. Les façades adoptent la trame carrée de la structure porteuse en béton, exhumée lors de la réhabilitation. Sauf sur les trois derniers niveaux, attique magnifié par le joint creux dessiné par les façades en retrait. « Nous voulions donner une impression d’atelier d’artistes, de loft ouvert sur le paysage urbain », relate l’architecte. Une atmosphère « bohème » que transmettent les vitrages verticaux et les plateaux en double hauteur. Classé en catégorie « Code du travail » de la réglementation incendie, cet étage peut recevoir une mezzanine sur la moitié de sa surface. Sa transparence est amplifiée par l’usage de vitrages extraclairs, tandis qu’une façade double peau vient compenser les performances thermiques moindres de ce produit verrier. Posées sur des niveaux de parking indépendants de l’immeuble, les façades existantes s’avéraient trop faibles pour porter ces niveaux supplémentaires. Une structure métallique en reporte les charges sur les noyaux centraux : les étages créés sont suspendus à ces bracons et tirants, ce qui apporte une atmosphère inédite au plateau de bureau.

MATIERES / Le Carré Michelet, une surélévation exemplaire
Presse

La restructuration lourde du Carré Michelet à La Défense insuffle une dynamique nouvelle au quartier en favorisant son ouverture vers le centre-ville de Puteaux. Au-delà de son inscription dans le développement urbain, l’immeuble à la géométrie désormais parfaitement claire est un modèle en matière de restructuration, d’extension et de surélévation. 

Jusqu’ici un peu enclavé et n’ayant pas, été rénové depuis une trentaine d’années, le quartier Michelet de La Défense retrouve un second souffle grâce à la restructuration, l’extension et la surélévation du Carré Michelet, réalisées par les agences Cro&Co Architecture et Archictecture et Environnement. Situé en façade du boulevard circulaire sud, le projet visait en partie à renforcer les liaisons entre le quartier de La Défense et la ville de Puteaux. Compris dans un ensemble de trois immeubles tertiaires non IGH et datant de 1986, le Carré Michelet a ainsi entamé sa métamorphose dès 2016 dans un environnement particulièrement contraint impliquant un complexe travail de reprise de l’existant conjugué à la construction d’une surélévation en charpente métallique de trois niveaux à plus de 30 mètres de hauteur par rapport à la dalle de La Défense. 

ET LE CARRÉ REDEVINT CARRÉ 
Pour que le Carré redevienne carré, il a fallu en effet désolidariser le bâtiment de ses deux volumes voisins grâce à des percées. De quoi permettre à l’aménageur de créer les nouvelles liaisons entre la dalle de La défense et Puteaux. Homogénéisée, la nouvelle silhouette du Carré Michelet, passant d’une surface de 30 000 à 37 000 m2, confère désormais au paysage de ce quartier d’affaires une lecture parfaitement claire. Et pour éviter l’aspect monolithique et accroître son insertion urbaine, trois niveaux supplémentaires, détachés du corps du bâtiment, ont été créés en partie haute. Ainsi surélevé, le neuvième étage comprend une mezzanine pour former un attique panoramique destiné à accueillir de nouveaux espaces. Totalement démarquée du reste du Carré, la surélévation est traitée comme un étage unique et exceptionnel qui valorise l’ensemble de l’ouvrage.

JOINT CREUX ET STRUCTURE MÉTALLIQUE COMPLEXE 
Créé au sommet de l’immeuble, le rehaussement de trois niveaux a été conçu en joint creux avec une structure métallique complexe. Pour couronner l’édifice, les concepteurs ont en effet opté pour un étage en joint creux au niveau R + 8. L’effet a donc été obtenu par un retrait des façades simple peau de façon à ne pas les surcharger. De fait, les trois planchers en porte-à-faux sont suspendus sur les quatre côtés du bâtiment à l’ossature de la verrière. Le choix de l’acier s’est imposé comme une évidence puisqu’il a permis à l’ouvrage en porte-à-faux de 7 m de résister aux déformations avec un poids minimal. Les deux derniers niveaux abritent derrière une double peau thermique de vastes espaces de bureaux en double hauteur du côté rue et des mezzanines du côté cour.
Comptabilisant quelque 13 500 heures de travail, l’entreprise Gagne Construction Métallique a déployé 643t d’ossature métallique pour la charpente, conçue comme un authentique ouvrage d’art. La p’Ose de la charpente de l’attique a été effectuée pièce par pièce à environ 4011) de hauteur.

MATIERES / Le Carré Michelet, une surélévation exemplaire - © Cro&Co
LE MONITEUR / Un immeuble de bureaux plus haut et plus carré
Presse

Après trente mois de travaux, Eiffage Construction achève pour le compte de Gecina la réhabilitation-extension du Carré Michelet (38 000 m2 ), situé dans le secteur sud-est du quartier d’affaires de La Défense. Datant de 1986, ce programme tertiaire se composait de deux immeubles en L (ex-PB20 et PB21) imbriqués autour d’un patio central. Confié à l’agence Crochon Brullman, devenue Cro & Co, associée à Architecture et Environnement, le projet de restructuration a d’abord consisté à désolidariser l’ensemble immobilier de deux volumes de bureaux mitoyens (par la suppression de deux ailettes qui le flanquaient de part et d’autre). Ces démolitions ont non seulement permis de lui donner sa forme carrée mais aussi de créer des liaisons urbaines entre Puteaux (Hauts-de-Seine) et la dalle de La Défense.

Un gain de 7 000 m2. Le Carré Michelet a aussi fait l’objet d’une surélévation de trois niveaux : l’un en joint creux (retrait des façades) surmonté d’un attique double hauteur avec des planchers et façades en porte-à-faux suspendus à la structure métallique. Entre les démolitions et les constructions neuves qui ont nécessité, selon Eiffage, « une synchronisation parfaite pour assurer le maintien du contreventement du bâtiment », le Carré Michelet a gagné 7 000 m2.

Livraison du Carré Michlet
News

Nous sommes heureux de vous annoncer la fin du chantier du Carré Michelet, à Paris La Défense (92).

Livraison du Carré Michlet - © Cro&Co
LE MONDE / Le gratte-ciel de bureaux se réinvente
Presse

A l’image de Hekla, les nombreuses tours qui renouvellent le quartier d’affaires se veulent flexibles et ouvertes sur l’extérieur.
Ses façades découpées en prismes de verre s’élanceront jusqu’à 220 mètres de haut, couronnées au dernier étage par un jardin sous une verrière. La tour Hekla, dont la première pierre a été posée lundi 17 juin à la Défense, marque l’arrivée de l’architecte Jean Nouvel dans la collection de gratte-ciel du quartier d’affaires après plusieurs projets avortés. Elle témoigne aussi de la vitalité de la Défense et de la réinvention du modèle de la tour de bureaux, pour s’adapter aux nouveaux modes de travail.

Au-delà d’Hekla, les tours Alto (160 mètres), Trinity (176 mètres) et Saint-Gobain (178 mètres) sont en chantier, et deux projets de tours jumelles, The Link (244 et 176 mètres) et Sisters (229 et 131 mètres), sont lancés. De quoi renouveler sensiblement la skyline du quartier d’affaires. « On a dit un moment que la tour c’était fini, que la mode était aux campus de bureaux horizontaux. Or, on s’aperçoit que la verticalité garde toute son attractivité », estime Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de l’établissement public Paris la Défense.

Pas de mystère : il faut monter
Point fort du quartier d’affaires et de sa concentration verticale : sa centralité. « Le défaut des campus, c’est qu’ils sont très loin des centres-villes, or l’emplacement est aujourd’hui fondamental : les millennials veulent travailler et avoir une vie sociale au même endroit », analyse Patrick Bosque, directeur général adjoint de Hines, investisseur de Hekla avec AG Real Estate – les deux groupes ont vendu les 80 000 mètres carrés de la tour à Amundi Immobilier et Primonial REIM pour 572 millions d’euros hors taxes.

Pour offrir des dizaines de milliers de mètres carrés en zone dense, pas de mystère : il faut monter. Mais pour répondre à la demande des entreprises – flex office, grands plateaux ouverts, espaces modulables, etc. – et aux envies des nouvelles générations – accès à l’extérieur, ambiance informelle –, la tour s’adapte.

COURRIER DE L'ARCHITECTE / L'art constructif de Cro&Co
Presse

Autrefois, Crochon-Brullman. Aujourd’hui, Cro&co. L’agence demeure et reste un ovni dans la production architecturale française. Par son «style» d’abord si tant est qu’elle en revendique un. Ensuite, par ses savoir-faire en matière d’architecture tertiaire, de restructuration lourde et d’immeuble de grande hauteur. Une exposition intitulée «Sens dessous dessous» explore son approche à la Galerie d’Architecture, à Paris, jusqu’au 15 juin 2019.

Il y a chez Cro&co un petit air high tech. Ne le dite pas trop fort car Jean-Luc Crochon pourrait ne pas apprécier l’étiquette. Elle serait à ses yeux un peu ringarde, «old school», dit-il, sourire aux lèvres. Et pourtant si belle.
Jamais la France, contrairement au Royaume-Uni, n’a osé verser dans «l’économie de matière» telle qu’appelée de ses vœux par Norman Foster ou encore Richard Rogers. Seul François Deslaugiers s’y était risqué avec brio mais, sans doute, avec rareté.

Cro&co apprécie pourtant cette efficacité ; en témoigne la transformation du CNIT ou encore son dernier projet, la tour Trinity, tous deux à La Défense. En chantier, le gratte-ciel de 167 mètres de haut expose sa structure, son noyau et même ses ascenseurs.
«La technique fait partie de l’architecture. Il est évident que nous ne cherchons pas à la cacher mais nous ne voulons pas non plus l’exacerber. Nous souhaitons simplement des bâtiments communicants et dynamiques», souligne Jean-Luc Crochon.
L’architecte voit dans cette «écriture» encore «unique à La Défense», le moyen de «casser les codes de la tour enfermée». De fait, il y a placé des ascenseurs panoramiques, certes, mais aussi des terrasses à profusion et deux belvédères au sommet. «Nous voulions créer un foisonnement de situations. En d’autres termes, il s’agissait de cultiver une sérendipité», affirme-t-il.

Il y a donc une intention généreuse. C’était sans compter une réponse adaptée au contexte. «Ce projet est avant tout l’histoire étrange d’une construction située au dessus des voies», prévient-il. Car, en effet, il s’agissait d’un site sans parcelle… ou presque.
«Cette tour n’a été possible qu’en ayant été, dès l’origine, étudiée en association avec des ingénieurs structure», précise Jean-Luc Crochon. Ensemble, ils ont défini toutes les contraintes qui ont donné «l’orientation de cet objet».
L’obligation de maintenir le flux automobile n’a d’ailleurs pas été sans conséquence ; il a donc été, entre autres, impossible de creuser de long en large le sol, comme l’exige souvent la règle, pour créer les fondations nécessaires. Il a fallu, au contraire, procéder lentement, point par point, pour créer les micropieux d’une tour suspendue au dessus de la rue.
De fait, le noyau s’est trouvé excentré, visible de tous, et la hauteur contrainte. Cro&co est donc allé au maximum de ce qu’autorisait un tel dispositif structurel. «La forme résulte ensuite d’une appréciation des vues et des perspectives vers la Coupole ou encore vers Notre-Dame de Pentecôte. Elle a été sculptée et découpée pour éviter qu’elle ne donne l’impression d’un mur», explique l’architecte.
«Ce projet est aussi la gestion d’un ouvrage de couverture. Il nous appartenait également de créer toutes les liaisons piétonnes pour rattacher la dalle de La Défense à Courbevoie», poursuit-il. Bref, de l’architecture avec une pointe d’urbanisme et paysage.

Avec ou sans l’exécution ?
Pour ces projets de grande ampleur commandés par des clients privés, l’agence Cro&co n’assure que très rarement la maîtrise d’oeuvre d’exécution, un exercice jugé trop «chronophage».
«Nous préférons nous concentrer sur le détail et nous gardons le contrôle architectural grâce au visa de plans. Nous signons chaque pièce, chaque couleur… mais nous ne coordonnons pas les corps d’état», prévient Nayla Mecattaf, architecte.
De fait, les plans de la tour Trinity ont été «exécutés» par Artelia. «Nous voyons aussi dans cette manière de travailler la capacité de la maîtrise d’oeuvre d’exécution à faire tampon», souligne-t-elle. C’est aussi un moyen efficace pour Cro&co de ne pas être une agence à géométrie variable et d’avoir donc une équipe solide.

Aujourd’hui, à l’heure où s’achève son premier Immeuble de Grande Hauteur (IGH), Jean-Luc Crochon a créé une seconde entité, CroMe studio avec, justement, Nayla Mecattaf. «J’avais après 25 ans passés chez Renzo Piano en tant qu’associée envie de vivre ma propre vie. En créant CroMe nous voulons prospecter à l’international et nous élargir géographiquement», dit-elle.
En mire d’une stratégie européenne, l’Allemagne et la Suisse. L’expérience en matière d’IGH est trop rare pour ne pas la faire fructifier. Pour autant, l’agence propose également d’autres références en restructuration et construction neuve y compris pour des maîtrises d’ouvrage publiques mais cette fois-ci exécutées par Cro&co, cela va sans dire. Bref, de quoi réussir.

CTB / Carré Michelet, un rehaussement avec porte-à-faux
Presse

Carré Michelet, un rehaussement avec porte-à-faux 
Cet immeuble de bureaux du quartier de la Défense a été lourdement restructuré avec un rehaussement de trois niveaux dont deux en attique avec planchers et façades suspendues. Livraison en avril 2019.

Le Carré Michelet fait partie d’un chapelet d’immeubles tertiaires non IGH construits en 1986 et implantés Cours Michelet dans le quartier de la Défense. Sa rénovation extension a été confiée par son propriétaire Gecina (ex Eurosic) aux agences Cro&Co et Architecture & Environnement. La géométrie complexe de l’ancien édifice a été simplifiée pour donner un volume homogène et indépendant et a été rehaussée sur trois niveaux. « Le projet s’est révélé difficile et très contraint avec un important travail de reprise de l’existant et la construction d’un rehaussement. Pourvu d’une vaste cour intérieure, l’immeuble a été isolé par rapport à ses voisins en créant de nouvelles liaisons urbaines entre Puteaux et la dalle de la Défense. À son sommet nous avons créé un étage supplémentaire en joint creux qui est dépourvu de porteurs en façades et un attique double hauteur avec des planchers et façades en porte-à-faux suspendus à la structure métallique », confie l’architecte Jean-Luc Crochon. Les travaux confiés à l’entreprise générale Eiffage Construction Grands Projets ont été conséquents. Le bâtiment a été désolidarisé de ses deux volumes mitoyens, la surface de bureaux disponibles est passé de moins de 30 000 à 37 500 m² et une surélévation de trois niveaux a été construite. Le travail de reprise de l’existant en structure poteaux poutres béton a nécessité un important travail de déconstruction et de reconstruction. L’attique est conçue avec une structure métallique complexe reprenant les efforts sur le noyau. Le porte-a-faux fait environ sept mètres. « Les planchers en encorbellement ainsi que ceux des bureaux en mezzanine sont en panneaux CLT d’environ 20 cm d’épaisseur. Nous avons été contraints par la hauteur de 3,10 mètres de dalle à dalle y compris pour la partie neuve. Les faux planchers ne font que 6 cm d’épaisseur mais les plafonds rayonnants dans les circulations réduisent la hauteur libre », complète l’architecte François Lafonta, de l’agence Architecture & Environnement. (…)

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SLASH / Cro&Co Architecture Sens Dessus Dessous
Exposition

Habituée des exercices de haute voltige comme des mises en abîme, Cro&Co Architecture présente l’exposition Sens Dessus Dessous à partir du 21 mai à La Galerie d’Architecture. Une invitation à prendre de la hauteur et regarder le process derrière le projet, considérer le sujet derrière l’objet, et regarder les intentions autant que la résolution.
(…)
Structurée autour de deux architectes associés, Jean-Luc Crochon, fondateur historique et musicien à ses heures, et Nayla Mecattaf, ancienne associée de RPBW qui dirige désormais CroMe Studio, l’équipe est composée d’une quinzaine de personnes aux compétences complémentaires. L’agence développe des projets aux typologies variées, condensés de ville et précipités de fiction, institutionnels ou émotionnels, aux métamorphoses garanties.

CREE / Cro&Co Architecture Sens Dessus Dessous
Exposition

L’agence Cro&Co Architecture présente l’exposition « Sens Dessus Dessous » jusqu’au 15 juin 2019 à La Galerie d’Architecture.

Cette exposition est une invitation à prendre de la hauteur et à regarder le process derrière le projet afin de comprendre les intentions autant que la résolution. « Sens Dessus Dessous » accueille trois grands écrans présentant les concepts clefs de l’agence Cro&Co et leurs traductions dans la Tour Trinity, les réhabilitations du CNIT et du Carré Michelet à La Défense, le parking Circé ou encore des logements à Chartres ainsi que les recherches et intentions volumétriques et paramétriques dont ils procèdent.

Une vision en stéréo structurée autour de deux architectes associés, Jean-Luc Crochon, fondateur historique et musicien, et Nayla Mecattaf, qui dirige CroMe Studio. Cro&Co aborde la problématique du sol, de son activation ou de son absence afin de développer des projets inédits qui, « dessus comme dessous font la part belle » à des usages innovants.

GALERIE d'Architecture / Cro&Co Architecture Sens Dessus Dessous
Exposition

Vernissage en présence des architectes
Jeudi 23 mai de 18h30 à 21h

à la Galerie d’Architecture
11 rue des Blancs Manteaux 75004 Paris
ouverture du mardi au samedi 11h-19h

Sens Dessus Dessous

Habituée des exercices de voltige comme des mises en abîme, l’agence
Cro&Co Architecture invite à prendre de la hauteur et regarder le process derrière le projet, considérer le sujet derrière l’objet, et regarder les intentions autant que la résolution. Mais ne nous y trompons pas ! Cette vision en stéréo dévoile l’étonnante faculté avec laquelle Cro&Co aborde la question du sol, de son activation ou de son absence, pour développer des projets qui, dessus comme dessous font la part belle à des usages innovants et catalysent une vision de la ville émancipée de conceptions trop terre à terre. Elle reflète aussi la dynamique d’une agence qui cultive la réciprocité par son dialogue entre Cro&Co Architecture, dirigé par Jean-Luc Crochon et CroMe Studio, satellite prospectif et double réflexif dirigé par Nayla Mecattaf.

Opening with the architects
Thursday May 23, 6.30 pm — 9pm 

at La Galerie d’Architecture
11 rue des Blancs Manteaux 75004 Paris
open tuesday –saturday, 11am — 7pm

Upside Down

As accustomed to aerialist feats as deep reflection, Cro&Co Architecture invites you to take to the heights and look at the process behind the project, consider the subject behind the object, and discern the intention as much as the resolution. But don’t be misled – this stereoscopic perspective reveals the amazing dexterity with which Cro&Co approaches a piece of ground, its activation or its absence, to create projects that, above like below, give center stage to innovative techniques and promote a vision of the city emancipated from unduly down-to-earth conceptions. It also reflects the dynamism of an agency that cultivates reciprocity through the dialogue between Cro&Co Architecture, run by Jean-Luc Crochon, and CroMe Studio, its prospective satellite and reflective counterpart, led by Nayla Mecattaf.

TEMA ARCHI / Prendre de la hauteur avec l'exposition Sens Dessus Dessous
Presse

ÉvénementDu 21 mai au 15 juin à La Galerie d’Architecture à Paris, l’agence Cro&Co Architecture présente l’exposition « Sens Dessus Dessous ». Une mise en perspective des projets de l’agence, aux typologies variées, condensés de ville et précipités de fiction. (…)

Nouvelle page linkedin !!!
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Nouveau compte instagram !!!
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On lance notre tout nouveau compte instagram !
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GALERIE d'Architecture / Cro&Co Architecture Sens Dessus Dessous
Exposition

As accustomed to aerialist feats as deep reflection, Cro&Co Architecture invites you to take to the heights and look at the process behind the project, consider the subject behind the object, and divine the intention as well as the resolution. This is the aim of Upside Down”, an exhibition at the Galerie d’Architecture in Paris, from May 21st.
Simultaneous projections on three large screens will present the firm’s three guiding concepts, their incarnations — Trinity Tower and the rehabilitated CNIT and Carré Michelet buildings at La Défense, the Circé parking garage, new laboratories for INRA, housing programs in Chartres and Montpellier — and their underlying spatial and parametric analyses and intentions. Cro&Co’s stereoscopic vision reflects the dynamism of a firm that encourages reciprocity through the dialogue between Cro&Co Architecture and CroMe Studio, its prospective satellite and reflective counterpart. And, in just a blink of the eye, these two ocular images coalesce to reveal the amazing dexterity with which Cro&Co approaches a piece of ground, its activation or its absence, to create projects that, above as below, promote a vision of the city emancipated from down-to-earth conceptions.

DEFENSE-92 / Une semaine pour démonter la base de vie du chantier Trinity
Presse

Le chantier de construction de la tour Trinity n’est pas encore fini mais on commence déjà à remballer. Bateg, la filiale de Vinci Construction en charge de la construction du gratte-ciel va démonter une grande partie de la base vie du chantier durant trois semaines, du 18 février au samedi 9 mars prochain. Le retrait de ces bungalows qui abritent les vestiaires des ouvriers et les bureaux de l’encadrement situés au-dessus de l’avenue de la Division Leclerc, le long de Cnit va entrainer la fermeture de cette voie de jour comme de nuit du lundi au samedi jusqu’au midi.

Le parvis de la tour qui a remplacé l’ancienne passerelle Leclerc sera neutralisé toutes les nuits de 21 heures à 5 heures (sauf les week-ends). L’accès au parking du Cnit restera en revanche fonctionnel.

Haute de 150 mètres Trinity proposera au début de l’année prochaine 49 000 mètres carrés de bureaux répartis sur 33 étages. Le projet conçu par le cabinet d’architectes Cro&Co est financé et porté par Unibail-Rodamco-Westfield (URW).

CTB / Construire des tours autrement
Presse

Le renouveau des tours
Loin de la course à la hauteur observable à l’international, la construction des tours dans l’Hexagone est revitalisée par quelques projets emblématiques, en neuf ou en rénovation, qui inscrivent la question de la ville verticale au cœur des enjeux énergétiques et environnementaux.
(…) (Extrait)

Ventilation semi-décentralisée pour la tour Trinity
La tour Trinity, actuellement en chantier, a la particularité d’être construite sans foncier sur la sortie de l’A14. Une nouvelle dalle arborée relie la dalle de logements de Puteaux et la dalle du quartier de La Défense et supporte le nouvel édifice de 140 m de hauteur. « Nous avons conçu ce projet en apportant aux usagers de la lumière naturelle, et à chaque niveau l’accès à des espaces extérieurs, des terrasses arborées pour 80% des niveaux ou des balcons, décrit l’architecte Jean-Luc Crochon, de l’agence Cro&Co. De même, le confort d’été a été pris en compte avec des typologies différentes de façades suivant l’orientation, une double peau au sud, à l’ouest des filtres avec des lames de verre sérigraphiées en protection solaire et au nord une simple peau. » Le réseau urbain Enertherm alimente la tour en eau chaude et glacée avec émission en ventilo-convecteurs quatre tubes. Le traitement d’air se fait au plus près avec deux CTA par niveau et des prises d’air en façades, de manière à minimiser les pertes de charge et à réduire les longueurs de gaines. La consommation d’énergie peut ainsi s’adapter en toute flexibilité aux usagers qui peuvent varier en fonction des bureaux. « Avec deux CTA par niveau soit une par compartiment incendie W2, il s’agit d’une solution semi-décentralisée à haut rendement de récupération avec des CTA sans batterie », souligne Laurent Bernard, directeur technique associé chez Barbanel (BE fluides).

LE MONITEUR / La Défense à la conquête de l'espace
Presse

Grande hauteur — Les nouvelles tours du quartier d’affaires doivent composer avec l’étroitesse des terrains et l’encombrement du sous-sol. Optimiser la construction s’avère essentiel.

Doté d’un sol calcaire propice à la construction, le quartier d’affaires de la Défense (Hauts-de-Seine) était un candidat tout trouvé pour l’accueil d’immeubles de grande hauteur (IGH) dans les années 1960. Depuis lors, les tours se sont multipliées sur la dalle et les projets actuels sont obligés de tenir compte de terrains contraints par la densité existante ou par la multitude de réseaux routiers, de transports guidés et de fluides qui les parcourent. Un contexte à apprivoiser alors que « le quartier connaît aujourd’hui une période de renouvellement actif lié à un contexte économique favorable », explique Olivier Schoentjes, codirecteur de l’établissement public local Paris La Défense.

Des bâtiments devenus obsolètes sont démolis pour être reconstruits, comme l’ancienne tour Iris laissant place au siège de Saint-Gobain, ou l’immeuble des Saisons déconstruit en faveur de la tour évasée Alto (lire encadré p. 68) . Nombre d’édifices des années 1970 et 1980 entrent dans une phase de restructuration lourde, à l’instar de la tour Aurore, un temps promise à la démolition pour être remplacée par un gratte-ciel baptisé Air 2 qui ne verra finalement pas le jour. D’autres sont des constructions neuves, sur un foncier qui se fait de plus en plus rare et qu’il faut parfois créer de toutes pièces, à l’image du pont recouvrant les voies autoroutières de l’A14 sur lequel repose la future tour Trinity (lire encadré ci-dessous).

Eviter les désordres sur les avoisinants. Menées en sites contraints, les constructions d’IGH sont des chantiers complexes. « Il faut justifier auprès des différents organismes que la construction n’occasionnera pas de désordre sur les ouvrages avoisinants, de surfaces ou enterrés, et prouver qu’elle ne provoquera pas de tassements de terrains ou de déplacements structurels, aussi bien pendant la réalisation qu’après réception », souligne Pascal Blanc, directeur d’exploitation chez Eiffage Construction Grands Projets. Des exigences qui induisent des actions concrètes, notamment la création d’espaces déportés pour pallier le manque de place au sol. Une zone logistique mutualisée pour réguler les flux de camions a ainsi été créée sur une voie désaffectée du boulevard circulaire sud, entre les quartiers de la Rose de Cherbourg et Gallieni. Les horaires et les itinéraires d’accès y sont définis afin d’approvisionner les chantiers à flux tendu. Au pied des tours, portiques métalliques et ponts roulants deviendraient presque monnaie courante : ils enjambent les voies ou les espaces publics afin d’installer les bases vie ou des zones a minima de stockage et d’assemblage.

Des process répétitifs permettent de construire un étage en quatre à six jours.
Ensuite, les travaux de fondations supposent eux aussi de faire preuve de créativité. Pour exemple, l’immeuble de Saint-Gobain a dû préserver, au moyen de 163 pieux à 16 m de profondeur, une immense galerie technique. On retrouve également des radiers de grande épaisseur (2 à 3 m), permettant une bonne répartition des charges et une cuvette de tassement la plus aplatie possible. Et si le sol est mauvais, il est possible de le consolider en remplissant les vides par injection gravitaire de ciment, ou de le déstructurer par forage pour le mélanger à une solution autodurcissante avant de former des colonnes portantes dans le terrain (jet grouting). Dans les cas les plus complexes, des barrettes insérées à près de 60 m de profondeur et pouvant supporter plusieurs centaines de tonnes sont placées sous les principaux points porteurs.

Dégager l’espace au sol. Ces contraintes levées, reste encore à réaliser la superstructure. « La tour idéale serait ronde, avec un noyau centré cylindrique, estime Xavier Blot, directeur délégué chez Bouygues Bâtiment IDF, spécialisé dans les IGH. Elle serait ainsi très résistante aux contraintes extérieures, notamment à la prise au vent; les descentes de charge seraient efficientes ; la surface de façade ramenée à celle de plancher serait optimale. Dès qu’on s’éloigne de cette tour structurellement parfaite, des difficultés se créent automatiquement. » Néanmoins, pour offrir une skyline variée, il a fallu optimiser la construction. L’utilisation de béton haute performance de 60, voire 80 MPa s’est donc généralisée. Des process industriels répétitifs permettent, quant à eux, de tenir une cadence d’un étage en quatre à six jours, les horizontaux suivant les verticaux. C’est alors un véritable ballet qui s’ensuit. « La logistique, qu’il s’agisse de l’acheminement des matériaux ou des personnes, est aussi primordiale que les outils qui doivent être les plus autonomes possibles », insiste Jérôme Ansaldi, directeur délégué chez Bateg (Vinci Construction France). Coffrage autogrimpant, pompe à béton, lifts de façade et grue de levage composent ainsi une chorégraphie effrénée, parfaitement minutée.

Création de foncier — La tour Trinity fait le pont
Edifié entre le Cnit et la tour noire Areva, l’immeuble de grande hauteur Trinity repose sur un foncier construit pour ce projet : un pont qui enjambe les sept voies de circulation de l’avenue de la Division Leclerc. Il réalise la couture urbaine avec le sol du parvis, plus haut de 14 m que celui de l’avenue, par voie d’ascenseurs et d’escaliers urbains, ainsi qu’entre les communes de Puteaux et de Courbevoie. Sa dalle, de 150 m par 30 m de côté, repose sur des piédroits en béton autoplaçant de 80 cm d’épaisseur, longeant les voies sur 190 m. D’une épaisseur de 50 cm, elle est conçue pour résister au feu pendant quatre heures grâce à un béton ignifuge de type N3.
Elle arborera un paysage planté sur 3 500 m².
Le pont et la tour sont deux ouvrages structurellement interdépendants. Leurs charges sont reprises en fondation par 850 micropieux de type IV (pieu foré tubé scellé au coulis de ciment), atteignant 21 m pour les plus profonds.
Parce que l’immeuble de 140 m de haut repose sur un ouvrage d’art, une structure mixte béton-acier a été choisie afin d’alléger son poids, qui atteint tout de même 70 000 tonnes.
En superstructure, le noyau est en béton, coulé par coffrage autogrimpant. Décentré, il déporte les ascenseurs en façade, une première à la Défense. Les planchers sont métalliques, constitués de bacs collaborants et de poutres d’acier d’une soixantaine de centimètres de hauteur, assurant une portée de plus de 10 m. Les matériaux sont acheminés par pont roulant et en partie assemblés au sol avant d’être levés par grutage.

Maîtrise d’ouvrage : Unibail-Rodamco-Westfield.
Maîtrise d’œuvre : Cro & Co Architecture (architecte) ; Artelia Bâtiment et Industrie (maîtrise d’œuvre d’exécution).
Entreprise générale : Bateg (Vinci Construction France).

BTP Magazine / Le Vinci de demain se construit
Presse

C’est sur le chantier de la tour Saint-Gobain que Vinci a choisi d’adresser cette année ses voeux à la presse. Des voeux sous le signe de nouvelles résolutions – environnementales et sociétales – et de résultats toujours robustes dans les branches Contracting et Concessions.
Le choix du lieu n’était pas un hasard. Plus de 50% de La Défense a été construit par Vinci, et nous continuons à y (re)construire”, indique Xavier Huillard, PDG de Vinci. La gare Eole sous le Cnit, les tours Trinity, Hekla ou encore le siège du groupe qui prend forme sur la future gare de Nanterre-la-Folie… Ils sont légion ces projets qui contribuent au renouveau de La Défense. A l’image de ce quartier emblématique, qui annonce les prémisses de la ville de demain, le Vinci de demain se construit”, souligne Xavier Huillard.

LE MONITEUR / Trinity entre dans la dernière ligne droite
Presse

Le chantier de construction de cette tour implantée dans le quartier d’affaires de La Défense devrait s’achever fin 2019.
Edifiée entre l’emblématique Cnit et la tour noire Areva, la future tour Trinity, encore vêtue de bleu et de rouge, se profile à l’horizon. Commandé par Unibail, dessiné par Jean-Luc Crochon de l’agence Cro&Co et réalisé par Bateg (Vinci Construction France), cet immeuble de grande hauteur est bâti sur un foncier créé ex nihilo : un pont recouvrant les voies d’entrée et de sortie de l’A14. Actuellement, les aménagements de l’épaisse dalle qui le constitue sont en cours de finalisation. Les escaliers et ascenseurs urbains relient déjà les différents niveaux de sol, permettant au piéton d’arpenter les espaces publics.
En superstructure, le coffrage autogrimpant qui permet de couler le noyau en béton a atteint le 20ème niveau. Deux étages plus bas, les planchers métalliques suivent. Derrière le gros œuvre, courent depuis fin août les 26 500 m² de façade rideaux. Les premières lames de verre sérigraphiées qui l’habillent ont été posées. Dans le noyau déporté en façade seront installés au deuxième trimestre de cette année les ascenseurs Twin de la société thyssenkrupp Elevator, un système de deux cabines indépendantes superposées dans une seule cage. Ils viendront animer la façade en une multitude de points colorés jaune et rouge, référence assumée à la tour Eiffel. Tous les quatre niveaux, des séquences de jardins en balcons et salle de réunion suspendues rythment la construction. Le 25ème étage sera doté d’une terrasse panoramique et les six derniers niveaux en duplex coifferont les sommets qui atteindront 140 m de haut.

Fiche technique :
Maîtrise d’ouvrage : Unibail-Rodamco. Maîtrise d’œuvre : Cro&Co (mandataire) ; Epadesa (aménageur) ; Bas Smets (paysagiste). Entreprise générale : Bateg (Vinci Construction France).

2018

La tour Trinity repousse les limites de l'IGH
BNP Paribas Real Estate

Avec Trinity, Unibail-Rodamco-Westfield a conçu une tour où l’espace de travail est une réelle source d’inspiration. Elle suscitera l’envie et la fierté des collaborateurs grâce à une architecture et des aménagements aussi inédits qu’innovants.

Bousculer les codes traditionnels
Face à l’évolution des modes de travail, le lieu physique de l’entreprise doit se réinventer, exprimer son identité et apporter à ses collaborateurs des preuves fortes de considération. L’objectif n’est plus seulement d’attirer et de répondre aux besoins des occupants, mais aussi d’inspirer pour favoriser l’engagement des talents de demain.
75% des salariés estiment que les bureaux1 ont un impact sur leur motivation (paris​work​place​.fr)
Dès sa conception, la tour bouleverse les codes de l’IGH en proposant des espaces exceptionnels installés dans les plus hauts étages. Ces espaces ouverts vers l’extérieur dominent la ville et deviennent des sources d’inspiration et de respiration permanentes pour les talents.

Sky is the limit
En réponse à ces nouveaux enjeux Trinity accélère le changement et renverse le format classique de la tour de bureaux. Dans les étages se nichent des lieux de réception hors du commun et accessibles à tous pour inspirer les collaborateurs et enrichir leur expérience quotidienne.
Le skylobby et sa double hauteur entièrement vitrée prennent place au 15e étage de la tour, un espace convivial et agréable pour rassembler et recevoir. Ce volume d’exception s’ouvre sur une vaste terrasse arborée d’où les occupants ne peuvent être qu’éblouis par la vue.
Trinity surprend les collaborateurs en surélevant ses services au 25ème étage. Un business center vitré et sa terrasse panoramique permettent d’accueillir son écosystème dans un lieu inattendu. Entièrement modulable, il peut se transformer en auditorium de 170 places le temps d’une conférence. Cet étage accueille également un wellness center qui permet aux utilisateurs de se détendre et de se régénérer tout en profitant d’une vue imprenable sur Paris et La Défense.
Du rez-de-chaussée jusqu’à son sommet Trinity place le confort des habitants au cœur de ses priorités.

De l’innovation à la collaboration
Les ascenseurs rouges et jaunes (petit clin d’œil à ceux de la Tour Eiffel), de Trinity s’installent en façade et dynamisent l’écriture architecturale qui révèle volontairement l’effervescence de la vie intérieure de la tour. Ils disposent de la technologie TWin®, : le premier système comportant deux cabines indépendantes dans une même gaine. Outre le gain d’espace technique, les ascenseurs offrent au quotidien une capacité de transport optimisée. Libérées ainsi d’une grande partie des contraintes techniques traditionnelles, les connexions entre les différents étages sont fluidifiées, encourageant les échanges entre les collaborateurs et leurs idées.
Au sommet de la tour, six étages fusionnent en trois duplex. Une configuration inédite pensée pour favoriser les interactions et l’échange de connaissances. Généreusement dimensionnés, les escaliers relient les étages et créent des points de connexion propices aux rencontres informelles.
Grâce à sa conception et ses aménagements inédits, Trinity offre à ses occupants de multiples occasions de s’approprier tout au long de la journée les espaces et de profiter à chaque instant des bienfaits de vues aussi éblouissantes qu’inspirantes.

Trinity : une tour à deux vitesses
BTP Magazine

Entre le CNIT et la Coupole, la tour Trinity poursuit son ascension. Confiée à Vinci Construction France, elle repose sur un ouvrage d’art « jeté » au-dessus des 7 voies de circulation des communes de Puteaux, Courbevoie et de l’A14. Sa progression se fait à deux vitesses. D’un côté le noyau décentré, de l’autre, les planchers jalonnés de terrasses. (…)

On l'appelle Trinity
Le Moniteur

A Paris-La-Défense (Hauts-de-Seine), la tour Trinity qui jouxte le Cnit poursuit son ascension.
« Objet total », aux dires de ses architectes, l’agence Cro&Co Architecture (ex-Crochon-Brullmann), elle affichera 33 étages et 140 mètres à terme. L’édifice se caractérise par son noyau technique déporté en façade. L’immeuble de béton est réalisé à l’aide d’un coffrage autogrimpant. Défi technique de taille : l’enjambement des axes routiers, grâce à une dalle de 180 m x 40 m et de 50 cm d’épaisseur. Trinity comprendra 49 000 m2 d’espaces de travail, et de services et abritera 4 500 collaborateurs. Livraison prévue au premier semestre 2019.

Le chantier de la tour Trinity à mi-hauteur
Défense 92

Il a bien avancé le chantier de la tour Trinity depuis la pose de sa première pierre, il y a tout juste un an. Construite entre le Cnit et la tour Areva, sur une bretelle d’accès au tunnel de La Défense (A 14), le gratte-ciel développé par la foncière Unibail-Rodamco-Westfield (URW) pour un montant d’investissement de 320 millions d’euros avance à bon rythme.

Culminant à 140 mètres avec ses 33 étages, le building dessiné par le cabinet Cro&Co Architecture offrira 49 000 mètres carrés de bureaux et services à ses futurs occupants. Confié à Vinci Construction, le chantier de la tour qui mêle structure en béton et plancher en acier en est désormais à la mi-hauteur avec la réalisation du dix-huitième étage. Le noyau construit grâce à un système de coffrage auto-grimpant atteint lui actuellement le vingt-et-unième niveau tandis que la pose des 3 660 blocs de façade réalisés et posés par Goyer, sous-traitant de Vinci, est maintenant bien entamée. Cette façade de verre se déclinera en deux types avec des panneaux à doubles peaux ventilées et des éléments extras-clairs sérigraphiés avec pour certains des brises soleil faisant écho à la façade du Cnit dont la rénovation avait été confié au même architecte que Trinity. Actuellement ce sont 390 personnes qui travaillent sur ce chantier et elles seront 700 en janvier.
S’inspirant de plusieurs innovations de la tour Majunga, le dernier grand projet d’Unibail-Rodamco-Westfield, Trinity jouira d’une multitude de services et va se différencier des autres tours du quartier par sa conception même. Habituellement placé au centre des immeubles, le noyau de Trinity est décentré, le long de la façade sud. « La circulation des ascenseurs sera visible de l’extérieur, indiqueBruno Donjon de Saint-Martin, le directeur général bureaux France chez Unibail-Rodamco-Westfield. Le parcours sera assez expérientiel pour les usagers du quotidien qui pourront voir le paysage défiler ».

De nombreuses innovations pour Trinity
Les autres innovations pour Trinity seront ses duplex sur les derniers étages de l’édifice. « Ça sera totalement novateur dans un immeuble de grande hauteur et ça va dans le sens de l’usage domestique de l’espace de bureaux permettant notamment des rencontres informelles », détaille Bruno Donjon de Saint-Martin. Comme pour sa grande sœur Majunga, la tour Trinity bénéficiera de loggias, à trois niveaux sur quatre et d’un accès à l’extérieur à tous les étages. Il sera aussi possible pour les futurs salariés de la tour de faire rentrer de l’air de l’extérieur avec des ouvertures étroites sur toute la hauteur de la vitre. Mais là contrairement à Majunga, où des moucharabiehs métalliques ou « ouvrants de confort » sont installés, à Trinity il sera possible à l’air frais de passer sur une largeur de main.
Et il n’y aura pas que les usagers de la tour qui profiteront de Trinity. Conçu par ses développeurs comme « une couture urbaine », Trinity permettra désormais une meilleure liaison de deux secteurs du quartier d’affaires. Deux commerces, dont un restaurant s’ouvriront au public.
En attendant la fin du chantier programmé au second semestre 2019, Trinity cherche ses prochains occupants. La commercialisation du bâtiment a été confiée à BNP Paribas Real Estate.

La Défense : comment la tour Trinity veut faire mieux que des bureaux
Le Parisien

En construction entre le Cnit et Areva, ce nouveau bâtiment qui sera livrée fin 2019 multiplie les nouveautés pour séduire les salariés de la génération Y.
Offrir un environnement favorisant la créativité, « attirer et retenir les talents ». C’est l’ambition affichée par le groupe immobilier Unibail-Rodamco-Westfield (URW) dont la nouvelle tour s’élève, derrière le Cnit, au rythme d’un étage par semaine. Le bâtiment compte déjà 12 niveaux sur 25 d’un côté, et 16 sur 33 de l’autre. 350 personnes travaillent actuellement sur ce chantier conduit par Vinci, elles seront 700 en janvier et devront livrer cette construction de 140 mètres dans un an.
Pour limiter le stress des futurs utilisateurs et leur proposer des espaces de travail variés, le cabinet d’architecture Crochon-Brullman & Associés est allé encore plus loin que les innovations déjà proposées par Majunga, la dernière née des tours de La Défense, inaugurée en 2014.
Des plateaux libérés. La principale originalité de Trinity est sa conception autour d’une colonne vertébrale située en façade, comme l’explique Bruno Donjon de Saint Martin, directeur général bureaux France chez Unibail-Rodamco-Westfield.

« Habituellement, les tours de bureaux sont conçues autour d’un noyau central où se trouvent les ascenseurs, précise-t-il. Ici, le noyau est décentré, c’est une première. Cela permet d’éclairer les paliers avec la lumière naturelle et de circuler directement d’un bout à l’autre du plateau, donc de favoriser la communication entre les collaborateurs ». La moitié des ascenseurs seront ainsi positionnés en façade, derrière des parois vitrées.
Des espaces en duplex. Au sommet de la tour, au-delà du 25e étage, six niveaux abritent trois duplex. Les deux plateaux de ces duplex de bureaux sont reliés par un escalier intérieur non cloisonné. Finis les sas, les portes et les couloirs à traverser : ces espaces sont conçus comme une zone d’échange destinée à permettre aux salariés de se rencontrer, et, accessoirement, de se dégourdir les jambes en montant les marches à pied.

De l’air naturel à tous les étages. Après la lumière, c’est l’air naturel que les architectes ont tenu à faire entrer dans la tour. « Dans Majunga (NDLR : appartenant au même groupe immobilier), il y a déjà des ouvrants à chaque étage », rappelle Bruno Donjon de Saint Martin. Mais les salariés sont séparés du vide par des moucharabiehs métalliques. Les bureaux de Trinity, eux, disposeront d’ouvertures très étroites mais sur toute la hauteur de la vitre, laissant passer l’air sur une largeur de main. Les usagers pourront aussi profiter du grand air. « Vers la Grande Arche, nous aurons des terrasses un étage sur quatre, et de l’autre côté, vers le nord, un étage sur deux », poursuit le dirigeant. Sur le toit le plus bas, au 25e étage, le business center pouvant se transformer en auditorium disposera également d’une terrasse panoramique.
Deux restaurants ouverts aux extérieurs. Cette ouverture ne profitera pas uniquement aux salariés de la tour puisque sur six restaurants, brasserie, cantine ou café, deux espaces de restauration seront accessibles aux personnes extérieures. Diversité, qualité, traçabilité, convivialité sont évidemment au menu de ces offres pour manger sainement dans un cadre agréable… où il n’est pas du tout exclu de travailler, puisque aujourd’hui, les frontières entre-temps de travail et temps de loisirs (ou repos) sont de plus en plus mouvantes.

La Défense : premiers ascenseurs panoramiques dans une tour de bureau
Le Parisien

Jusqu’à présent, seuls la Grande Arche et l’hôtel Melia disposaient d’ascenseurs vitrés. La tour Trinity sera le premier immeuble purement tertiaire à en être équipée.
Les ascenseurs de la tour Trinity, bâtie par Vinci Construction et livrée à l’automne 2019, circuleront en façade, derrière une paroi vitrée, offrant aux utilisateurs une vue panoramique sur le parvis de La Défense et sur la Grande Arche. Ce sera ainsi la première tour de bureaux équipée d’ascenseurs panoramiques, à savoir huit appareils dans quatre gaines extérieures. Les appareils fonctionneront avec la technologie Twin, qui permet de faire circuler deux cabines indépendantes dans une même gaine. Les paliers devant cette batterie d’ascenseurs extérieurs (une seconde batterie est installée à l’intérieur de l’immeuble) seront également éclairés par des façades vitrées.

70m2 de terrasse, c’est le« chez soi augmenté »
Cette colonne d’ascenseurs longe une succession de terrasses assez vastes pour planter un ou deux arbres, au rythme d’une terrasse tous les trois étages. Le volume au-dessus de la terrasse accueille deux petits espaces de travail dotés également de balcons. Accessibles directement depuis les paliers, les terrasses sont conçues par les architectes du cabinet Crochon-Brullmann & Associés comme des « zones de rencontre ».
Le groupe immobilier Unibail-Rodamco-Westfield insiste sur sa volonté de proposer aux futurs utilisateurs des espaces « propices aux nouveaux modes de travail et à la créativité ». Aller au bureau et profiter d’une terrasse de 70 m² qu’on n’a pas à la maison, Unibail appelle ça le « chez soi augmenté »…

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Trinity stimule la performance collective
BNP PRE

Parce que le bureau de demain sera avant tout multiple et collaboratif, Trinity est pensée comme un véritable lieu d’échange qui encourage la circulation des personnes et des idées. La tour crée un nouveau rythme architectural ouvert autour d’un cœur de vie qui connecte les collaborateurs, fait naitre des rencontres fortuites et des discussions spontanées.

Trinity, une nouvelle unité de lieu
A l’ère du nomadisme et du flex-office, la qualité de l’espace de travail est un critère déterminant dans le choix de l’employeur. Les collaborateurs recherchent de nouveaux lieux d’innovation et de collaboration.

80% des salariés estiment que le bureau influe sur la performance de l’entreprise
Source : paris​work​place​.fr

En phase avec les enjeux de demain, Trinity est pensée pour intégrer les nouveaux usages dans son organisation. Des modules de quatre étages permettent à l’entreprise de s’organiser autour de plus petites unités à échelle humaine. Terrasses végétalisées et zones de réflexion collectives se succèdent pour offrir aux collaborateurs des espaces alternatifs uniques propices aux nouveaux modes de travail pour s’aérer l’esprit ou travailler autrement. Stratégiquement situés à proximité des ascenseurs, ces ruches créatives deviennent des points de rencontre naturels et favorisent les échanges informels pour doper l’innovation.

Au sommet de la tour, six étages fusionnent en trois duplex pour une organisation spatiale innovante qui rassemble les équipes et permet des communications inédites. Généreusement dimensionnés, les escaliers relient les étages et les individus et créent des points de connexion naturels pour générer de nouvelles idées.

87 % des collaborateurs estiment apprendre au travers des interactions informelles
Source : Watch out 3 BNP Paribas

Trinity, une tour agile qui insuffle une nouvelle énergie
Avec la tour Trinity, Unibail-Rodamco-Westfield gomme les cloisons1 et fait jaillir la lumière naturelle dans toute la tour grâce à des solutions innovantes pour stimuler la productivité des collaborateurs. Les plateaux sont dotés d’une triple exposition, de façades bioclimatiques et d’une hauteur sous plafond de 2,80 m, ils offrent des vues dégagées à 360 degrés. Des ouvrants de confort toutes les deux trames permettent de d’accéder à l’air libre en tout point du plateau.
Souples, polyvalents et sans contraintes, les plateaux sont modulables au gré des besoins, permettent une totale liberté d’usage et des interactions créatives accrues. Ils sont conçus pour s’adapter à toutes les configurations d’aménagement, intégrer les nouveaux codes de l’entreprise. L’espace est agile et permet de travailler seul ou de réfléchir à plusieurs.

Voir le projet

La Tour Trinity inspire les talents
Architecture Créé

Le quartier des affaires de La Défense voit toujours plus grand et se tourne vers son avenir européen. L’agence d’architecture Cro&co, anciennement Crochon Brullmann et Associés, a développé un projet de tour des bureaux dont la première pierre a été posée en octobre 2017, en partenariat avec le groupe immobilier Unibail Rodamco. Le chantier de ce « défi de l’impossible » prend de l’ampleur et la tour devrait être livrée en 2019.
La tour Trinity s’établit sur un terrain foncier créé « ex nihilo ». Il s’agit d’une construction qui repose sur une dalle passant au-dessus des voies de circulation. Les 49 000 m² du programme se répartissent sur 33 étages et atteignent 140 m de haut. Le projet prévoit aussi la création de 4000 m² d’espace public. Au-delà d’un projet architectural, il s’agit de créer une continuité urbaine autour de la tour. Dans un contexte urbain déjà très dense, la Tour Trinity vient composer avec les autres gratte-ciels déjà présents sur la skyline du quartier des affaires de La Défense.
Un projet de bureaux qui repousse les limites
La tour Trinity proposera de nombreuses configurations de bureaux, offrant des espaces de travail adaptés aux pratiques de chacun. À l’heure où le Home Office se développe, les bureaux comprendront également des espaces de rencontre entre collègues, collaborateurs et dirigeants. Une nouvelle manière de voir le monde de l’entreprise se met en place. Au sommet de la tour, six niveaux seront aménagés en duplex, donnant une échelle plus intimes aux entreprises y établissant leurs locaux. Les loggias et les terrasses seront végétalisées, avec des arbres plantés en pleine terre. Ces espaces deviennent des lieux où chaque employé pourra se ressourcer. La terrasse panoramique du 25e étage permettra d’observer l’ensemble du quartier des affaires. L’architecture d’intérieur de la Tour Trinity a été conçue par Olivier Saguez, qui l’a pensé dans un esprit « bureau-hôtel ». Il porte une attention particulière aux matériaux, à l’ergonomie, aux mobiliers, afin de créer des lieux qui bénéficient d’un vrai plus-valu !

Trinity, un modèle de bureaux du futur
BNP Paribas Real Estate

VOIR L’INTERVIEW ICI
En quoi Trinity se positionne comme un modèle des bureaux du futurs ?
Interview de Jean-Luc Crochon, architecte de la tour Trinity à La Défense, et fondateur de l’agence Cro&Co Architecture.

Trinity, un modèle de bureaux du futur - © Cro&Co
Paris La Défense : huit nouvelles tours
HDSmag

Cette nouvelle organisation inter¬vient un an avant le Brexit effectif, dont La Défense entend bien profiter pour conforter sa place. Près de 14 % des entreprises internationales actuellement implantées à Londres envisagent de transférer tout ou une partie de leurs activités en dehors du Royaume-Uni. Dans ce contexte favorable, Paris La Défense met en avant ses atouts et propose près de 200 000 m2 de surfaces disponibles pouvant d’ores et déjà accueillir 10 000 nouveaux salariés. « En plus des projets de restructuration, huit tours seront construites d’ici 2024 afin d’accueillir de nouvelles entreprises et services », souligne Marie-Célie Guillaume. Soit près de 461 000 m2 supplé¬mentaires. La tour First, l’actuel plus haut gratte-ciel du quartier, sera bientôt détrôné par les tours jumelles Hermitage qui culmi¬neront à 320 mètres, soit presque autant que la Tour Eiffel. En six ans, c’est toute la skyline de La Défense qui va être redessinée avec la tour Trinity l’année prochaine, Alto en 2020, la tour Hekla en 2022 qui signe l’arrivée de l’archi¬tecte Jean Nouvel, les tours Sisters et les Jardins de l’Arche avec son hôtel de 730 chambres près de la U Arena. Enfin The Link doit accueillir l’entreprise Total fin 2021. Des bâtiments « nouvelle génération » qui bénéficieront tous des meilleures performances énergétiques. Paris La Défense vise ainsi encore plus haut, dans tous les sens du terme

Tour Trinity : innovations majeures
BNP Paribas Real Estate

VOIR L’INTERVIEW ICI
Quelles sont les innovations majeures du projet ?
Interview de Jean-Luc Crochon, architecte de la tour Trinity à La Défense, et fondateur de l’agence Cro&Co Architecture.

Tour Trinity : innovations majeures - © Cro&Co
A la Défense, le CNIT garde son mystère et son génie
Revue
Trinity : Chantier de l'impossible ?
BNP Paribas Real Estate

VOIR L’INTERVIEW ICI
Trinity : Chantier de l’impossible ?
Interview de Jean-Luc Crochon, architecte de la tour Trinity à La Défense, et fondateur de l’agence Cro&Co Architecture.

Trinity : Chantier de l'impossible ? - © Cro&Co
La Tour Trinity inspire les talents
Vidéo - Tour Trinity
Tour Trinity : couture urbaine de La Défense
BNP PRE

Défi technique et architectural sans précédent, l’édification de la Tour Trinity s’annonce comme l’une des plus ambitieuses à venir au cœur de La Défense. Initié par Unibail-Rodamco, ce projet singulier de 140 mètres de haut s’érigera, en effet, sur un foncier crée ex nihilo via la construction d’une dalle au-dessus des voies de circulation et la création de 3 500 m² d’espaces paysagers et publics. Sans plus attendre, découvrez les dessous de cette opération unique pensée en véritable « couture urbaine ».
C’est en plein cœur de La Défense, premier quartier d’affaires européen, que le Groupe Unibail-Rodamco, en partenariat avec l’EPADESA, a débuté en janvier 2016 le chantier de Trinity. Plus qu’une Tour, ce projet singulier dessiné par le Cabinet Cro & Co Architecture développe 49 000 m² pour 33 étages. Il s’érigera sur un foncier créé ex nihilo via la construction d’une dalle au-dessus des sept voies de circulation de l’avenue de la Division Leclerc, maintenues en service tout au long des travaux tout comme les flux de fonctionnement de La Défense (bus, pompiers, approvisionnement des hôtels …).
Hugues Fourmentraux, Directeur Général de VINCI Construction France : « Avec une couverture de voiries pour le socle, la Tour Trinity est une opération exemplaire en termes de création de foncier dans la perspective des projets du Grand Paris où la ville est amenée à se reconstruire sur elle-même. Le projet de la Tour Trinity est également une véritable performance technique, le défi majeur étant l’intervention dans l’environnement dense et complexe du quartier d’affaires de La Défense (…) »

Le cabinet CrochonBrullmann+Associés se renomme Cro&Co Architecture
Défense 92

L’agence d’architecture CrochonBrullmann+ Associés se renomme et devient désormais Cro&Co Architecture sous la houlette de son architecte Jean-Luc Crochon, associé fondateur, et de l’architecte Nayla Mecattaf qui rejoint l’agence pour fonder CroMe Studio. Pour aller encore plus loin, Cro&Co Architecture développe CroMe Studio, une cellule dédiée aux projets sur des nouveaux territoires et pilotée par l’architecte Nayla Mecattaf qui rejoint l’équipe après 25 ans d’association au sein de Renzo Piano Building Workshop. Entourés d’une équipe d’une vingtaine de personnes Cro&Co et CroMe Studio restent situés à leur adresse historique du 13 rue Gracieuse au cœur de Paris. À La Défense l’architecte est à l’origine de la seconde rénovation du Cnit à la fin des années 2000 et actuellement de la tour Trinity en cours de construction. Deux projets portés par la foncière Unibail-Rodamco.

Crochon Brullmann + Associés devient Cro&Co Architecture
Business Immo

L’agence d’architecture Crochon Brullmann + Associés devient devient Cro&Co Architecture sous la houlette de Jean-Luc Crochon, architecte associé fondateur, et de l’architecte Nayla Mecattaf

2017

New logo Cro&Co !
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New logo Cro&Co ! - © Cro&Co
New logo CroMe !
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New logo CroMe ! - © Cro&Co
La Défense veut exploiter chaque m2
Les Echos

Unibail-Rodamco lance Trinity, une nouvelle tour qui s’élancera « hors sol » au-dessus des voies de circulation. Le quartier d’affaires, dopé par le plan de rénovation et le Brexit, attire à nouveau.
Deux grues rouges qui déparent dans le ciel hérissé de tours grises de La Défense. Et une dizaine d’ouvriers qui s’activent au-dessus des voies. En ce début décembre, le chantier de l’immeuble Trinity, réalisation d’Unibail-Rodamco et du cabinet d’architecte Crochon Brullmann + Associés, s’accélère. La dalle, qui enjambe l’avenue de la Division Leclerc, est posée. Après quinze mois de travaux sans interruption de la circulation, l’immeuble va pouvoir s’élever. Il sera bâti hors-sol sur le foncier gagné par la création de ce « pont ” au-dessus de l’asphalte. Une prouesse technique.
Sans tutoyer le ciel comme sa célèbre voisine Areva, Trinity grimpera tout de même jusqu’à 140 mètres de haut avec 49.000 mètres carrés de bureaux destinés à 4.500 salariés. « En plus du travail spécifique sur les fondations, le projet présentait une contrainte, plutôt positive d’ailleurs : le voisinage de bâtiments emblématiques comme la tour Areva, le CNIT et l’église dont il fallait tenir compte », raconte l’architecte Jean-Luc Crochon. Pour se fondre dans cet environnement sans l’écraser, l’immeuble, de forme extrudée, joue la carte de l’ouverture : ascenseurs derrière des façades vitrées, terrasses végétalisées, fenêtres ouvrables. « Il y a vingt ans, on concevait de grandes tours fermées, des espaces statutaires. Aujourd’hui, les clients veulent de l’écologie, de la transparence, de l’agilité car ce sont les valeurs à promouvoir dans leurs entreprises “, assure Bruno Donjon de Saint-Martin, directeur général Bureaux France chez Unibail-Rodamco.

Recoudre deux quartiers
La dalle de Trinity permettra aussi de recoudre deux quartiers, l’un à Puteaux, l’autre à Courbevoie, grâce à des espaces publics conçus en partenariat avec l’Epadesa. « Notre projet est autant urbain qu’architectural, puisque nous créons un espace paysager de 3.500 mètres carrés avec des voies et des escaliers qui seront restitués à l’aménageur “, explique Jean-Luc Crochon. « Ce projet est le déclencheur d’une réflexion urbaine sur l’ensemble du quartier », assure même Jean-Claude Gaillot, le directeur général de l’Epadesa.
Unibail-Rodamco, qui investit 317 millions d’euros, se dit confiant sur la commercialisation de l’ouvrage, livré au deuxième semestre 2019. « Il y aura peu d’offres de grande taille et de cette qualité qui sortiront.
Dopée par le contexte du Brexit, et un plan de relance qui commence à porter ses fruits, le quartier voit en effet son horizon s’éclaircir. Début novembre, le cabinet E & Y a classé La Défense quatrième quartier d’affaires mondial et deuxième européen derrière la City. A ce jour, ses 3,6 millions de mètres carrés sont occupés à plus de 90 % par 180.000 salariés.
À noter
Le cabinet Cro&Co Architecture (anciennement Crochon Brullmann + Associés) avait déjà restructuré le CNIT en 2006.

La Défense, plus haute et plus belle
Les Echos

A deux ans des premières livraisons de ses nouvelles tours, la Défense finit l’année sur un marché de l’investissement record, mais risque une pénurie d’offre neuve.
Elles seront sept. Les nouvelles tours de la Défense qui devraient voir le jour entre fin 2018 et 2022 promettent de redessiner le paysage du quartier d’affaires francilien. Ces sept projets, Alto, Sisters, Hekla, Trinity, M2, Air2 et le très hypothétique Hermitage, représentent 390.000 mètres carrés, soit presque 10 % du marché du secteur. Ils s’ajoutent aux programmes de restructuration des anciennes tours (Belvédère,Carré Michelet, Landscape, Window), accroissant encore de 225.000 mètres carrés l’offre future de surfaces neuves ou quasi après une lourde restructuration.

La Défense scintille à nouveau
« Le marché de la Défense connaît une très belle croissance depuis trois ans. Avec les projets de tours vendus en 2017, le volume d’investissements devrait approcher les 4 milliards d’euros d’ici à la fin de cette année, contre 2,3 milliards d’euros en 2016 “, anticipe Stephan Van Barczy, directeur du département investissement du conseil JLL France. Les transactions ont atteint leur record cette année, gonflées par la vente de la tour Coeur Défense au trio d’investisseurs Amundi Immobilier, Crédit Agricole Assurances et Primonial REIM, pour un montant de 2 milliards d’euros.
Ces bons chiffres confirment le retour en grâce des tours à travers des projets d’immeubles qui renouvellent le genre. « Il y a quatre ou cinq ans, on se demandait s’il ne fallait pas brûler la Défense, mais les investisseurs sont bien là, et les tours regagnent du galon en s’inscrivant dans une logique de ville durable “, observe Virginie Houzé, directrice études et recherche chez JLL. De moins en moins énergivores (mais on part de loin…), ces immeubles de dernière génération ont surtout vocation à rapprocher les entreprises des transports en commun (utilisés par 87 % des salariés de la Défense) et des services.

Tours glamour et connectées
En faisant appel à de grands noms de l’architecture (Christian de Portzamparc pour Sisters, Jean Nouvel pour Hekla, Philippe Chiamaretta pour The Link), les propriétaires des futures tours ont apporté un soin particulier à leur design : « On s’exonère des contraintes des immeubles de grande hauteur afin de retrouver une meilleure efficience dans la manière d’utiliser l’espace “, commente Bertrand Renaudeau d’Arc, directeur du département bureaux chez Savills. Chaque étage de la double tour baptisée « the Link », le futur siège de Total, sera ainsi relié à son voisin d’en face, offrant 6.000 mètres carrés d’espaces aménageables. Ces bâtiments apportent une plus grande flexibilité des postes de travail, assortie d’une large palette de prestations (restauration, banque, coiffeur, etc.).
Ils sont surtout connectés. « Les normes autour des nouveaux labels de wellness et wireless sont primordiales à une époque où le travail est mobile “, ajoute Bertrand Renaudeau d’Arc. Argument de poids pour attirer et retenir les meilleurs collaborateurs au sein des sociétés, les tours bénéficieront, en outre, de la qualité de la desserte de la Défense qui va être renforcée dans le cadre du Grand Paris.Avec le doublement de la ligne A par la ligne Eole, il sera bientôt possible de rejoindre la Gare du Nord en moins de 13 minutes. De quoi faire de l’ombre aux campus franciliens, prisés par les grandes entreprises depuis 2008 ?

Manque d’offre dans le neuf
Une chose est sûre, après avoir vécu une année noire en 2014, le quartier des affaires présente aujourd’hui un avantage économique évident pour les entreprises qui veulent s’offrir l’image de Paris, alors que le marché intra muros se rétrécit et devient hors de prix. « On n’a jamais vu d’immeubles de telles tailles proposés à ces prix. Les taux de vacance importants entre 2015 et 2017 ont stabilisé les valeurs locatives “, indique Marie-Laure Leclercq De Sousa, directrice du département agence chez JLL. De fait, les transactions les plus chères ne dépassent pas les 550 euros par mètre carré par an sur les emplacements les plus prisés (Coeur Défense), quand, pour un produit équivalent, elles grimpent jusqu’à 800 euros au coeur de la capitale.
Les tours se remplissent et le taux de vacance du quartier baisse, il est aujourd’hui de 8 %. Tombé de 230.000 mètres carrés en 2016 à 100.000 en 2017, le marché locatif subit le cycle habituel : « Nous sommes entrés dans une période de creux des livraisons, où le quartier est obligé de vivre sur son stock. Ce manque d’offre peut freiner le marché locatif “, prévient Virginie Houzé. Les prochaines livraisons de grandes surfaces neuves n’arriveront pas avant 2019 avec Trinity, Alto et M2. Deux ans, donc, pendant lesquels il faudra prendre son mal en patience.

En 2019, la tour Trinity surplombera le CNIT
Le Moniteur

La première pierre de la tour Trinity a été officiellement posée le 2 novembre, soit près de deux ans après le début des travaux. Son concepteur, Jean-Luc Crochon, décrit la tour comme un objet total, à la fois urbain et architectural”. Trinity, haute de 140 mètres
(49 000m², 33 étages), prend place entre le Cnit et la tour Areva, sur un foncier créé ex nihilo par la construction d’une dalle au-dessus des voies de circulation (avenue de la Division-Leclerc). Cet ouvrage agrémenté de 3 500 m² d’espaces végétalisés assurera une couture urbaine entre deux secteurs de La Défense jusqu’alors disjoints, Cnit et Coupole-Régnault, et deux villes, Puteaux et Courbevoie. « Grâce à ces porosités urbaines, La Défense n’est plus un rocher de Gibraltar. Le quartier d’affaires se métamorphose en quartier de ville », souligne Jean-Claude Gaillot, directeur général de l’Epadesa, l’organisme chargé de l’aménagement de La Défense.

La Défense : la Tour Trinity commence son ascension
Le Journal du Grand Paris

Elle s’élèvera à 140 mètres de haut dans le quartier Coupole-Regnault de La Défense. La première pierre de la Tour Trinity, projet porté par Unibail-Rodamco et conçu par le cabinet Crochon-Brullmann et associés, a été posée le 2 novembre 2017.

Trinity, quand La Défense se dote d'une tour "hors-sol"
Immoweek

Menée par Unibail-Rodamco main dans la main avec l’Epadesa, construit par Vinci Construction, conçu par le cabinet Crochon Brullman + Associés, Trinity se distingue notamment par sa structure hors sol, ayant été érigée sur une dalle de foncier créée au-dessus des voies de circulation. Voisine du Cnit et de la tour Areva, Trinity culminera à 140 mètres de haut et comptera 33 étages. Ce sont 45 000 m² de bureaux et 4 000 m² de services qui sont ainsi proposés pour accueillir près de 4 500 salariés. Outre la prouesse technique de sa construction sur une dalle créée ex-nihilo, Trinity compte également des terrasses agrémentées d’arbres en pleine terre et des façades bioclimatiques pour optimiser l’apport de lumière naturelle. Ainsi, l’IGH est qualifié par Unibail-Rodamco de projet “HQHE”, à Haute qualité humaine et environnementale. L’immeuble se dote également de modules de quatre étages, afin de créer des plus petites unités plus à même d’organiser l’entreprise à échelle humaine. 3 500 m² d’espaces paysagers et publics seront créés dans le sillage de la tour, reliant les quartiers du Cnit et de Coupole-Régnault, jusqu’ici déconnectés, ainsi que les villes de Puteaux et Courbevoie. La tour compte 8 terrasses arborées, 12 loggias végétalisées et 23 balcons, soit 1 500 m² d’espaces extérieurs. On attendra le 1er semestre 2019 pour découvrir ce nouveau visage à La Défense.

À La Défense, la tour Trinity promeut un "nouvel art de travailler"
Le Moniteur

Au-delà du télétravail, de la mobilité, du flex office et du coworking, tout l’espace de la tour Trinity a l’ambition de faire travailler et faire échanger différemment les collaborateurs, en permettant l’installation de nouveaux modes de travail, fondés sur la circulation des idées et des personnes et en réhabilitant le contact direct”, argumente Bruno Donjon de Saint-Martin, directeur général bureaux France d’Unibail-Rodamco. Les terrasses végétalisées et les zones de réflexion collectives sont situées à proximité des ascenseurs pour devenir des points de rencontre naturels et provoquer des échanges informels”, poursuit-il. Des modules de quatre étages permettent à l’entreprise de s’organiser autour de petites unités à taille humaine. Les circulations sont pensées comme des lieux de vie à part entière”. Innovation attendue de tous les salariés : les fenêtres s’ouvrent toutes les deux trames. Au sommet de la tour, six étages fusionnent en trois duplex. Le 25ème étage est doté d’une terrasse panoramique et le 33ème pourra accueillir la salle du conseil d’un grand groupe.
L’architecture intérieure a été conçue dans un esprit bureaux-hôtel qui conjugue confort de travail et services de grand-hôtel”, déclare le designer Olivier Saguez. Enfin, une application, Workwell”, est spécialement dédiée à la tour Trinity pour accéder à des services, gérer la température ou la lumière de son espace de travail, découvrir les menus des restaurants ou réserver une salle de réunion.

Derrière le Cnit la tour Trinity s’apprête à émerger
Défense 92

Les emplacements se font de plus en plus rares pour construire des tours à La Défense. Depuis ces dernières années les promoteurs n’ont plus trop le choix pour ériger leurs buildings dans le quartier d’affaires. À défaut de dénicher les quelques parcelles encore libres seules deux options leur sont possibles : remplacer des bâtiments existants ou créer de nouveaux emplacements. Et c’est cette seconde option qui a été choisie par la foncière Unibail-Rodamco pour sa tour Trinity dont la première pierre a été très symboliquement posée ce jeudi 2 novembre.
Haute de 140 mètres pour 33 étages, la tour Trinity conçue par l’architecte Jean-Luc Crochon sera loin d’être la plus haute du quartier, mais sa construction qui a débuté il y a moins de deux est, elle, très complexe. Car contrairement aux autres tours de La Défense qui reposent directement sur le sol en étant entourées de la dalle, Trinity doit prendre place sur la bretelle d’accès au tunnel de La Défense (A14) et de l’avenue de la Division Leclerc.

Trinity, une tour hors-sol à La Défense
Batiactu

C’est sur un foncier du quartier de La Défense, créé ex-nihilo au-dessus de l’avenue de la Division Leclerc à Courbevoie (Hauts-de-Seine), que sera érigé le bâtiment Trinity de 140 mètres. La livraison de ce projet complexe piloté par l’agence d’architecture Crochon-Brullmann Associés et Vinci Construction est prévue pour le premier trimestre 2019.
Les tours de bureaux font leur retour dans le quartier de La Défense. Alors que les chantiers des tours Alto, Landscape (Pascal) et Saint-Gobain se poursuivent, un nouvel immeuble de grande hauteur (IGH) baptisé Trinity est sur le point de montrer le bout de son nez. Avec ses 33 étages et ses 140 mètres de haut, ce projet dessiné par l’agence d’architecture Crochon-Brullmann Associés et soutenu par le promoteur Unibail-Rodamco sera l’un des projets les plus importants de ces trois prochaines années pour le quartier de La Défense, ont souligné les acteurs du projet, ce 2 novembre 2017. L’objectif de la maîtrise d’œuvre reconnue pour avoir restructuré le CNIT, voisin de Trinity sera clair : relier deux quartiers de la Défense jusqu’alors déconnectés (CNIT et Coupole-Régnault), ainsi que deux villes : Puteaux et Courbevoie.

Trinity, une tour hors-sol à La Défense - © Cro&Co
À La Défense, la tour Trinity prend racine au-dessus des voitures
Le Parisien

Le bâtiment, dont la première pierre a été posée ce soir, est édifié sur une dalle de béton coulée au-dessus des sept voies de circulation de l’avenue de la Division Leclerc. Une prouesse de génie civil.
Avec ses 33 étages et ses 140 m de haut, elle ne sera pas le plus grand building de La Défense. Il n’en reste pas moins que la réalisation de la tour Trinity, dont la première pierre a été posée ce jeudi, se révèle être d’une complexité rare. C’est en effet hors-sol, sur un foncier créé ex-nihilo au-dessus de l’avenue de la Division Leclerc, que sera érigé l’immeuble de grande hauteur (IGH) imaginé par l’architecte Jean-Luc Crochon. Pour Vinci Construction et ses trois filiales Bateg, GTM Bâtiment et Sogea TPI ainsi qu’Unibail-Rodamco, le maître d’ouvrage du projet, la première difficulté aura donc été de dénicher une place dans un environnement aussi construit, dense et complexe que celui de La Défense. Et pour y parvenir, le géant français du BTP n’a pas eu d’autre choix que de créer de toutes pièces l’emprise foncière sur laquelle la tour sera bâtie.

À La Défense, la tour Trinity prend racine au-dessus des voitures - © Cro&Co
Cérémonie de pose de première pierre de la tour Trinity
Le Moniteur TV
3 tours vont voir le jour à La Défense
BFM Paris

De nouveaux édifices sont en construction à La Défense cet été. Les tours Saint-Gobain, Trinity et Alto s’élèveront bientôt dans le quartier d’affaires. Les chantiers de ces tours de bureaux doivent s’achever entre 2019 et 2920. Le végétal est notamment mis en avant, avec des jardins suspendus ou des balcons végétalisés.

Voir le reportage vidéo ici

Dix grands chantiers, dix défis hors normes. La tour Trinity enjambera l'autoroute
Le Moniteur

Comment bâtir un immeuble de grande hauteur (IGH) au milieu d’un flot de milliers de véhicules ? C’est l’un des défis relevés pour l’équipe en charge de la construction de la tour Trinity, au coeur du quartier de la Défense (Hauts-de-Seine). Réalisé sur le flanc est du centre de congrès du CNIT, ce projet développe une surface de 50 000 m² de bureaux sur 31 étages, et de 3 500 m² de nouveaux espaces publics végétalisés et de services. Conçu par l’architecte Jean-Luc Crochon, cette tour de 153 m de hauteur se compose de deux bâtiments en forme de lames” décalées. Sur ses façades est et ouest, elle disposera de balcons et de jardins à chaque niveau, avec des ascenseurs panoramiques situés à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. La tour vise la double certification environnementale HQE niveau exceptionnel et Breeam niveau excellent.

Le Carré Michelet : destructions partielles du PB 20-21
Les chantiers parisiens

L’immeuble PB20-21 (anciennement occupé par la société COFACE) sur la commune de Puteaux est en cours de réhabilitation depuis le dernier trimestre 2016 pour le compte de la société foncière Eurosic. Les travaux menés par Eiffage Construction, consiste à des démolitions partielles du bâti, l’extension et la surélévation des niveaux et la modification complète des corps d’états techniques et architecturaux.
Le futur bâtiment, imaginé par les agences Crochon Brullmann&Associés et Architecture et Environnement, s’étendra sur une surface de 37000m² et atteindra une hauteur de 40 mètres depuis le parvis Michelet. Il doit être livré le dernier trimestre 2018.

Le Carré Michelet : destructions partielles du PB 20-21 - © Cro&Co

2016

Eiffage Construction va rénover le Carré Michelet à La Défense
Le Moniteur

Localisé dans la partie sud-est de La Défense, l’immeuble de bureaux le Carré Michelet sera agrandi, passant de 28 000 m² à 38 000 m² sdp, et épousera les différents niveaux du parvis, s’adaptant ainsi parfaitement à son environnement. Au-dessus des huit étages déjà existants, seront créés sept niveaux supérieurs côté boulevard circulaire, et trois autres côté parvis Michelet. L’ancienne gare prévue pour la ligne de métro 1 sera, quant à elle, réutilisée pour créer un niveau de sous-sol. Afin de privilégier confort et fonctionnalité, l’architecture du bâtiment a été complètement revue par les agences Crochon Brullmann & Associés et Architecture et Environnement. Pour ce faire, la verrière inclinée originelle disparaîtra pour faire place à une façade vitrée, favorisant la lumière naturelle. Le public profitera également d’une vue privilégiée sur le hall depuis les terrasses supérieures et des balcons végétalisés ouverts sur l’atrium. Les circulations ont également été repensées pour devenir des lieux de rencontres et d’échanges, à l’image des larges escaliers intérieurs et des plateaux modulables.
Le bâtiment vise les certifications Breeam Excellent et NF Démarche HQE Niveau Exceptionnel.
Les équipes d’Eiffage Construction ont 24 mois pour réaliser ces travaux, dans l’environnement contraint du premier quartier d’affaires européen : logistique complexe, relations avec les avoisinants et intégration du chantier dans une zone urbaine dense.

Eurosic vient de signer avec l'Epadesa la promesse de vente pour son projet « Carré Michelet »
Défense 92

Depuis quelques mois la façade vitrée disparaît peu à peu laissant apparaître la structure en béton. Eurosic qui a lancé depuis le début de l’année 2016 le curage de l’immeuble du 10–12, cours Michelet, dans le quartier du même nom vient de signer avec l’Epadesa la promesse de vente pour son projet Carré Michelet”, a annoncé l’aménageur public.
Le quartier Michelet, qui n’a fait l’objet d’aucune rénovation depuis sa création il y a une trentaine d’années va aborder une phase de redéveloppement. La foncière Eurosic va lancer de lourds travaux sur son immeuble de bureaux qui appartenait à la SIIC de Paris absorbée par Eurosic en 2014, occupé auparavant par Coface, puis en partie durant quelques mois par Allianz. Le bâtiment conçu sur les dessins des architectes de Michel Andrault et Pierre Parat achevé en 1985 va être retravaillé pour accroître ses surfaces et devenir indépendant grâce à la démolition de deux volumes mitoyens. Ceux-ci seront rétrocédés à l’Epadesa, permettant ainsi à l’aménageur de créer des liaisons piétonnes pour relier le cours Michelet à la ville de Puteaux. L’opération nommée Carré Michelet” doit s’inscrire dans la stratégie patrimoniale d’Eurosic qui a pour ambition de proposer des immeubles offrant « les meilleurs standards aux utilisateurs les plus exigeants en termes de confort, d’agrément et d’efficience ». L’immeuble va faire l’objet d’une surélévation, notamment de cinq niveaux côté boulevard circulaire, avec la création d’étages suspendus développés à partir d’un concept imaginé par les cabinets Crochon Brullmann + Associés (concepteur de la tour Trinity) et Architecture et Environnement. Après restructuration, il offrira environ 37 000 m² d’espaces de travail (contre 30 000 actuellement) assortis de services (restaurant, business center, fitness), avec des plateaux élargis de 2 700 m² s’articulant autour d’une cour intérieure. Les travaux dont tous les permis ont été obtenus doivent débuteront dès l’automne pour une livraison du programme deux ans plus tard en 2018.

La Défense : restructuration lourde de bureaux dans le quartier Michelet
Construction Cayola

L’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche (Epadesa) signe avec Eurosic pour le lancement d’importants travaux de restructuration lourde et d’extension de son ensemble tertiaire du quartier Michelet, situé en façade du boulevard circulaire Sud (côté Puteaux). Dans le cadre de la modernisation du quartier Michelet, qui n’a fait l’objet d’aucune rénovation depuis 30 ans, Eurosic s’apprête à lancer de lourds travaux sur son immeuble de bureaux de 30 000 m². Le bâtiment va être restructuré pour accroître ses surfaces et devenir indépendant grâce à la démolition de deux volumes mitoyens. Ceux-ci seront rétrocédés à l’Epadesa, permettant ainsi à l’aménageur public de créer des liaisons piétonnes pour relier la gare de Puteaux à la station de métro Esplanade de La Défense.
Cette opération, baptisée Carré Michelet, consiste à réaliser une surélévation de 5 niveaux côté boulevard circulaire avec la création d’étages suspendus développés à partir d’un concept imaginé par les cabinets Crochon Brullmann+Associés et Architecture et Environnement. Elle devrait permettre d’insuffler un second souffle à ce secteur de La Défense un peu enclavé. Après restructuration, l’immeuble Carré Michelet offrira 37 000 m² d’espaces de travail et de services (restaurant, business center, fitness…) avec des plateaux élargis de 2 700 m² s’articulant autour d’une cour.

Le groupe d'immeubles d'Eurosic amorce sa mue
Le Moniteur

Dans le quartier Michelet à La Défense, les immeubles PB20 et PB21 forment le coeur d’un long chapelet cubique bâti au milieu des années 1980 et jamais rénovés depuis. L’Epadesa avait émis le souhait d’ouvrir le quartier en créant des perméabilités piétonnes entre Puteaux et la dalle, et de notre côté, nous voulions rénover cet immeuble”, explique Thomas Camus chargé du projet chez Eurosic, le maître d’ouvrage. Ce programme se compose de deux bâtiments en L” (30 000 m² en R+8 à R+12) imbriqués autour d’un patio central, avec des ailettes de part et d’autre reliées aux immeubles attenants, dessinant un front le long du boulevard circulaire sud. Eurosic a confié la restructuration à une équipe formée des agences Crochon Brullmann + Associés et Architecture et Environnement. C’est une nouvelle façon de penser l’architecture, confie Jean-Luc Crochon. Nous avons convergé ensemble sur cet immeuble et sur comment nous pouvions le faire évoluer.” Première difficulté, l’épaisseur variable du programme existant, 12 et 18 m, la hauteur différente des bâtiments et leur assise sur deux niveaux distincts : l’immeuble côté nord donne sur la dalle du quartier Michelet, avec l’entrée principale en R+3 par rapport à son fondement et au rez-de-chaussée de l’immeuble sud ! Autre problématique, la présence d’amiante qui sera retirée d’ici l’été.
Les travaux démarreront en septembre avec la construction d’une nouvelle façade au sud et à l’ouest, en épaississement pour obtenir une profondeur uniforme de 18 m autour du patio central : soit des plateaux de 2 500 m² hormis sur les trois premiers niveaux, semi-enterrés. L’objectif est de gagner en superficie, soit près de 7 000 m². Grâce à la démolition des deux ailettes, le bâtiment sera autonome, bordé de part et d’autre par des rues piétonnes et des escaliers faisant le lien entre la dalle Michelet et le boulevard circulaire, premier pas vers une transformation urbaine plus importante. Livraison fin 2018.

LE MONITEUR / La transformation du quartier Michelet à La Défense est lancée
Presse

Le Moniteur | 26.02.2016

La transformation du quartier Michelet à La Défense est lancée

Eurosic va restructurer un immeuble de 30 000 m² implanté dans le secteur Michelet à La Défense. Le projet, confié à l’agence Crochon Brullmann+Associés donne le coup d’envoi à la modernisation de ce quartier datant des années 1980, situé en bordure du boulevard circulaire sud. L’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche (Epadesa) et la société Eurosic ont signé un protocole visant à restructurer et à moderniser un bâtiment de 30 000 m², situé cours Michelet. Le quartier Michelet, sur la commune de Puteaux, est un secteur enclavé, bordé par le boulevard circulaire sud, composé d’immeubles de bureaux pour la plupart obsolètes car n’ayant pas fait l’objet de travaux de rénovation depuis leur construction il y a trente ans. Pour mener à bien son projet, la foncière a choisi le cabinet d’architectes Crochon Brullmann + Associés, à qui l’on doit déjà, dans le quartier d’affaires, la restructuration du Cnit et le projet de tour Trinity. L’opération consiste à rendre l’immeuble indépendant de ses voisins par la démolition des deux volumes mitoyens, à le surélever de quelques niveaux et à l’épaissir. Il en résultera une augmentation de plus de 7000 m² de la surface actuelle, qui passera donc à 37000 m². Les travaux s’accompagneront d’une mise à niveau environnementale.”

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PARIS LA DEFENSE : l’EPADESA engage une première opération de modernisation dans le quartier Michelet
Communiqué de presse

Paris La Défense | 22.02.2016 | Par Agence Treize Cent Treize

Paris La Défense : l’EPADESA engage une première opération de modernisation dans le quartier Michelet

La signature d’un protocole d’accord entre l’EPADESA et Eurosic lance la transformation du quartier Michelet à Paris La Défense. Par cette initiative, le plateau d’affaires confirme son ouverture aux villes environnantes, inscrite dans le projet Stratégie 2025” de l’EPADESA.
Situé à Puteaux, le quartier Michelet est un secteur enclavé constitué principalement d’immeubles obsolescents en bordure du Boulevard Circulaire, n’ayant pas fait l’objet de rénovation depuis leur construction il y a 30 ans. Pour Hugues Parant, Directeur général de l’EPADESA, « avec la modernisation d’un immeuble comme celui d’Eurosic, l’EPADESA engage une première opération de modernisation dans le quartier Michelet, répondant à la stratégie mise en oeuvre par l’Etablissement ». La restructuration de l’immeuble Eurosic constituera en effet un levier pour l’ensemble du quartier Michelet à La Défense. Dans le cadre de son projet, Eurosic, avec les cabinets d’architectes Crochon Brullmann + Associés et Architecture et Environnement, a choisi de moderniser son immeuble, de le rendre indépendant de ses voisins en démolissant deux volumes mitoyens, de l’élever sur quelques niveaux et de l’épaissir. L’opération permettra une augmentation de plus de 7000 m² de la surface actuelle, qui passera donc de 30 000 à 37 000 m². La mise à niveau environnementale sera également l’un des critères essentiels de la restructuration de l’immeuble pour améliorer de façon significative sa performance énergétique. Les emprises libérées par la démolition des deux volumes mitoyens seront rétrocédées à l’EPADESA et permettront à terme de créer des liaisons piétonnes entre la dalle de la Défense et le niveau du boulevard circulaire, facilitant ainsi les déplacements depuis et vers le centre-ville de Puteaux. Ces évolutions stratégiques et programmatiques apporteront au quartier une meilleure qualité de vie, renouvelleront l’attractivité de ce secteur et conforteront la place de Paris La Défense comme premier quartier d’affaires européen et pôle d’attractivité économique majeur du Grand Paris.”

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2015

BFM BOURSE / Réalisation d'une tour à la Défense
Presse

*BFM Bourse | 17.12.2015 | Par CercleFinance​.com

Vinci : Réalisation d’une tour à la Défense

La branche Vinci Construction France réalisera pour le compte d’Unibail-Rodamco la tour Trinity, un nouvel Immeuble de grande hauteur (IGH) situé au coeur du quartier de la défense, a-t-on appris ce jeudi après Bouse.
Cette structure de 140 mètres de haut et de 32 étages s’étendra sur quelque 52.000 mètres carrés, dont 3.000 de nouveaux espaces publics et services. Elle sera érigée en 33 mois, dont 16 pour le parvis et 17 pour la tour.
Menés par Bateg, GTM Bâtiment et Sogea TPI, 3 filiales de Vinci Construction France, ainsi que par Vinci Energies pour certains lots techniques, les travaux commenceront début 2016 pour s’achever au second semestre 2018.
D’aspect et de forme innovants, Trinity sera composée de deux lames décalées et disposera, sur ses façades Est et Ouest, de balcons et de jardins à chaque niveau afin de faire pénétrer le maximum d’air naturel dans le bâtiment. Autre innovation singulière de l’IGH : ses ascenseurs. Traditionnellement disposés à l’aveugle’ dans les tours de La Défense, ceux-ci seront situés sur l’extérieur du bâtiment pour gagner en luminosité’, a détaillé Vinci dans son communiqué.
Tour de nouvelle génération, Trinity vise les certifications environnementales HQE passeport bâtiment durable niveau exceptionnel et BREEAM Excellent, et affichera une Réglementation Thermique 2012 — 25%.”
(voir l’article ici)

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LE MONITEUR / Tour Trinity : coup d'envoi du chantier début 2016
Presse

Le Moniteur | 006.11.2015

Tour Trinity : coup d’envoi du chantier début 2016

L’Epadesa a cédé à Unibail Rodamco les charges foncières pour la construction de la tour Trinity conçue par Crochon Brullmann et associés. L’acte de vente a été signé le 23 octobre. Voisine du Cnit, elle culminera à 140 m, avec une surface de 49 500 m² dont 500 m² de commerces. Elle reposera sur un socle qui accueillera un parvis d’environ 3 500 m² facilitant les liaisons entre la Coupole et le Cnit. Le chantier doit démarrer début 2016. Livraison fin 2018.”

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2004

Temporalité architecturale
Exposition

La galerie d’architecture a le plaisir de présenter à partir du 3 septembre 2004 les travaux et projets de l’agence parisienne Cuno Brullmann, Jean-Luc Crochon + Associés. Cette structure, issue du rapprochement de leurs activités,allie l’expérience professionnelle de Cuno Brullmann, enseignant à la TU de Vienne (Autriche), à celle de Jean-Luc Crochon.

L’exposition dévoilera plusieurs projets qui ont marqué le travail de l’agence ces dernières années, en montrant une diversité des thèmes abordés et une sensibilité dans l’élaboration des concepts, en créant une cohérence et une méthode de travail unique. Parmi les projets exposés on découvre l’Immeuble de Bureaux SILIC à Rungis, la construction du Parking P5 de l’aéroport de Nice, le Centre commercial à Clichy-sous-Bois, les 100 unités de business Apartements à Vienne (Autriche) et l’usine Microtechnique à Gals (Suisse).

Temporalité architecturale - © Cro&Co